Produit Intérieur Brut (PIB) et grands agrégats économiques en 2017 Comptes nationaux annuels - base 2014

Chiffres détaillés
Insee Résultats
Paru le :Paru le11/12/2018
Insee Résultats- Décembre 2018

Le produit intérieur brut (PIB) est le principal agrégat mesurant l'activité économique. Il correspond à la somme des valeurs ajoutées brutes nouvellement créées par les unités productrices résidentes une année donnée, évaluées au prix du marché.

Il donne une mesure des richesses nouvelles créées chaque année par le système productif et permet des comparaisons internationales.

Le produit intérieur brut est publié à prix courants et en volume aux prix de l'année précédente chaînés. Son évolution en volume (c'est-à-dire hors effet de prix) mesure la croissance économique.

Les grands agrégats économiques associés au PIB sont le revenu national brut (RNB), la capacité ou le besoin de financement de la Nation, les grandes composantes de l'équilibre entre les éléments de l'offre (PIB, importations) et de la demande (consommation, investissement, exportations), la ventilation des facteurs de production (emploi, stock de capital) par secteurs institutionnels (entreprises, ménages, administrations publiques considérés comme producteurs de richesses) et la valeur ajoutée brute qu'ils génèrent.

Avertissement

Chaque année en septembre, le déficit public de l’année précédente est mis à jour pour prendre en compte les dernières données des comptes de la sécurité sociale.

À cette publication, s'ajoute le reclassement de SNCF Réseau en APU à partir de 2016 qui majore le déficit notifié de 3,2 Md€ en 2016 et de 2,2 Md€ en 2017. La dette notifiée est majorée de 35,8 Md€ fin 2016 et de 39,4 Md€ fin 2017.

De plus, le nouveau traitement comptable de la recapitalisation d’Orano majore le déficit notifié de 2,5 Md€ en 2017. Il est sans impact sur la dette notifiée.

Enfin, l’actualisation des sources utilisées pour estimer le déficit notifié réduit ce dernier de 2,8 Md€ sur l’année 2017 : la prise en compte de données plus complètes sur les organismes de sécurité sociale améliore de 1,3 Md€ le solde des administrations de sécurité sociale, tandis qu’une nouvelle évaluation des charges du compte d’affectation spéciale transition énergétique réduit le déficit de l’État de 1,5 Md€.

Ainsi, par rapport aux données publiées le 30 mai 2018, le déficit public a été révisé à la hausse de 3,2 Md€ en 2016 et de 1,9 Md€ en 2017. Le tableau 1.113 est modifié en conséquence.

En complément de la publication annuelle intervenue le 30 mai 2018, cette mise à jour concerne la mise à disposition des tableaux :

  • 1.116 explicitant le passage du Revenu national brut (RNB) publié dans le tableau 1.115 au RNB notifié à la Commission Européenne ;
  • 1.110 à 1.112 de capital fixe et de consommation de capital fixe.
1.101 – Le produit intérieur brut et ses composantes à prix courants (En milliards d'euros)
(xls, 39 Ko)
1.101p – Le produit intérieur brut et ses composantes à prix courants (Évolution en %)
(xls, 38 Ko)
1.102 – Le produit intérieur brut et ses composantes en volume aux prix de l'année précédente chaînés (En milliards d'euros 2014)
(xls, 39 Ko)
1.102p – Le produit intérieur brut et ses composantes en volume aux prix de l'année précédente chaînés (Évolution en %)
(xls, 38 Ko)
1.103 – Indices de prix du produit intérieur brut et de ses composantes (Base 100 en 2014)
(xls, 38 Ko)
1.103p – Indices de prix du produit intérieur brut et de ses composantes (Évolution en %)
(xls, 38 Ko)
1.104 – Contributions à l'évolution du produit intérieur brut aux prix de l'année précédente (En points de pourcentage)
(xls, 241 Ko)
1.105 – Produit intérieur brut : les trois approches à prix courants (En milliards d'euros)
(xls, 240 Ko)
1.105p – Produit intérieur brut : les trois approches à prix courants (Évolution en %)
(xls, 240 Ko)
1.106 – Valeur ajoutée brute par secteur institutionnel à prix courants (En milliards d'euros)
(xls, 235 Ko)
1.106p – Valeur ajoutée brute par secteur institutionnel à prix courants (Évolution en %)
(xls, 235 Ko)
1.107 – Partage de la valeur ajoutée brute à prix courants (En milliards d'euros)
(xls, 236 Ko)
1.107p – Partage de la valeur ajoutée brute à prix courants (Évolution en %)
(xls, 236 Ko)
1.108 – Emploi intérieur total par secteur institutionnel en nombre de personnes (En milliers de personnes)
(xls, 235 Ko)
1.108p – Emploi intérieur total par secteur institutionnel en nombre de personnes (Évolution en %)
(xls, 234 Ko)
1.109 – Emploi intérieur total par secteur institutionnel en nombre d'équivalents temps plein (En milliers de personnes, « équivalent temps plein »)
(xls, 235 Ko)
1.109p – Emploi intérieur total par secteur institutionnel en nombre d'équivalents temps plein (Évolution en %)
(xls, 234 Ko)
1.110 – Capital fixe brut par secteur institutionnel à prix courants (En milliards d'euros)
(xls, 234 Ko)
1.110p – Capital fixe brut par secteur institutionnel à prix courants (Évolution en %)
(xls, 234 Ko)
1.111 – Capital fixe net par secteur institutionnel à prix courants (En milliards d'euros)
(xls, 234 Ko)
1.111p – Capital fixe net par secteur institutionnel à prix courants (Évolution en %)
(xls, 234 Ko)
1.112 – Consommation de capital fixe par secteur institutionnel à prix courants (En milliards d'euros)
(xls, 234 Ko)
1.113 – Capacités (+) ou besoins (-) de financement des secteurs institutionnels (En milliards d'euros)
(xls, 238 Ko)
1.114 – Grands agrégats et opérations avec le Reste du monde (En milliards d'euros)
(xls, 245 Ko)
1.115 – Produit intérieur brut et revenu national brut par habitant (Milliers de personnes, Milliards d'euros et Euros par personne)
(xls, 237 Ko)
1.116 – Revenu national brut (RNB) notifié à Eurostat (En milliards d'euros)
(xls, 232 Ko)

Pour comprendre

Le produit intérieur brut (PIB)

Le produit intérieur brut est le principal agrégat mesurant l'activité économique d'un pays. Il correspond à la somme des valeurs ajoutées brutes nouvellement créées par les unités économiques résidentes de ce pays une année donnée, évaluées au prix du marché.

Il donne une mesure des richesses nouvelles créées chaque année par le système productif du pays et permet des comparaisons internationales.

Le produit intérieur brut est publié à prix courants et en volume aux prix de l'année précédente chaînés. Son évolution en volume (c'est-à-dire hors effet de prix) mesure la croissance économique. Son indice de prix reflète l'évolution du prix de l'ensemble de ses composantes.

Il peut se calculer selon trois approches différentes.

Approche « Production »

Le PIB est la somme des valeurs ajoutées brutes au prix de base (égale à la production totale au prix de base diminuée des consommations intermédiaires au prix d'acquisition), augmentée des impôts sur les produits (TVA comprise) et diminuée des subventions sur les produits, soit :

PIB = Valeur ajoutée brute au prix de base (B1g) + Impôts sur les produits (D21) - Subventions sur les produits (D31).

Approche « Demande »

Le PIB est la somme des emplois finals intérieurs (dépense de consommation finale, formation brute de capital), augmentée des exportations et diminuée des importations, soit :

PIB = Dépense de consommation finale (P3) + Formation brute de capital (P5) + Exportations (P6) - Importations (P7).

Approche « Revenu »

Le PIB est la somme des revenus primaires engendrés directement par la production : rémunération des salariés, excédent d'exploitation et revenu mixte, impôts sur la production et les importations nets des subventions, soit :

PIB = Rémunération des salariés (D1) + Excédent brut d'exploitation et revenu mixte brut (B2g + B3g) + Impôts sur la production et les importations (D2) - Subventions (D3).

Les contributions à l'évolution du produit intérieur brut (PIB)

L'évolution du produit intérieur brut peut être décomposée comme la somme des contributions de ses différentes composantes : dépenses de consommation finale, formation brute de capital et solde commercial.

Pour une année donnée, la contribution d'une composante à l'évolution du produit intérieur brut est égale au produit du taux de croissance annuel de cette composante et de son poids dans le produit intérieur brut l'année précédente.

La valeur ajoutée

La valeur ajoutée (B1g) est la valeur créée par les unités économiques résidentes dans le cadre de leur activité de production. C'est le solde de la production évaluée au prix de base (P1) et de la consommation intermédiaire au prix d'acquisition (P2).

Elle est dite évaluée au prix de base, c'est-à-dire hors impôts moins subventions sur les produits.

Elle peut être calculée avant, ou après, déduction de la consommation de capital fixe qui constitue, comme la consommation intermédiaire, un coût de production : on obtient respectivement la valeur ajoutée brute (B1g) et la valeur ajoutée nette (B1n).

Elle peut être calculée pour les unités de production, les secteurs institutionnels dont elles dépendent et les branches d'activité.

L'emploi intérieur

L'emploi intérieur, mesuré en nombre de personnes, regroupe toutes les personnes physiques, résidentes ou non, ayant un emploi dans une unité de production résidente. Il inclut les non-résidents et les saisonniers travaillant sur le territoire économique et exclut les résidents travaillant hors du territoire économique. Le nombre d'emplois est une moyenne annuelle. Tous les types d'emploi sont comptabilisés, y compris les emplois précaires.

L'emploi intérieur est calculé en « personnes physiques » et en « équivalents temps plein ».

L'emploi intérieur en « personnes physiques » comptabilise les personnes occupées à temps plein ou à temps partiel sur des emplois déclarés. L'emploi intérieur en « équivalents temps plein » est estimé à partir du nombre de personnes physiques en tenant compte du taux moyen de temps partiel, de la proportion moyenne de personnes travaillant à temps partiel et du travail au noir.

L'emploi intérieur est ventilé par branches d'activité et par secteurs institutionnels.

La capacité/besoin de financement

La capacité de financement (B9NF) est le solde du compte de capital. Le compte de capital enregistre les acquisitions nettes de cessions d'actifs non financiers des unités économiques résidentes et mesure les variations de patrimoine dues à l'épargne et aux transferts en capital.

Ce solde est égal à l'épargne brute (B8g) augmentée des transferts nets (reçus (D9r) moins versés (D9p)) en capital et diminuée des dépenses faites à des fins d'accumulation : formation brute de capital fixe (P51g), variation des stocks (P53), acquisitions moins cessions d'objets de valeur (P53) et d'actifs non produits (terrains,...) (NP).

Lorsque ce solde est positif, c'est une capacité de financement et lorsqu'il est négatif, il traduit un besoin de financement.

Il peut être calculé pour les unités économiques résidentes et les secteurs institutionnels dont elles dépendent.

Le revenu national brut

Le revenu national brut (RNB) est la somme de l'ensemble des revenus primaires (bruts) perçus par les unités économiques résidentes (excédent brut d'exploitation (B2g), revenu mixte brut (B3g), rémunération des salariés (D1), impôts moins subventions sur la production et les importations (D2-D3), revenus de la propriété perçus moins versés (D4)).

Il est égal au produit intérieur brut (PIB) diminué des revenus primaires versés à des unités économiques non résidentes et augmenté des revenus primaires reçus du reste du monde par des unités résidentes.

Il donne une mesure des revenus primaires reçus par l'ensemble des unités économiques résidentes et permet des comparaisons internationales.

Définitions

Produit intérieur brut aux prix du marché / PIB :

Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il repré­sente le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes.

Le PIB aux prix du marché peut être mesuré de trois façons :

  • selon l’optique de la production, en faisant la somme des valeurs ajoutées de toutes les acti­vités de production de biens et de services et en y ajoutant les impôts moins les subventions sur les produits ;
  • selon l’optique des dépenses, en faisant la somme de toutes les dépenses finales (consacrées à la consommation ou à l’accroissement de la richesse) en y ajoutant les exportations moins les importations de biens et services ;
  • selon l’optique du revenu, en faisant la somme de tous les revenus obtenus dans le processus de production de biens et de services (revenus salariaux, excédent brut d’exploitation et revenu mixte) et en y ajou­tant les impôts sur la production et les importa­tions moins les subventions.
Valeur ajoutée :

Solde du compte de production. Elle est égale à la valeur de la production diminuée de la consommation intermédiaire.