Une forte croissance démographique tirée par la Loire-Atlantique et la Vendée
Au 1er janvier 2015, 3 718 512 personnes résident dans les Pays de la Loire. La région se classe au 8e rang des régions métropolitaines. Entre 2010 et 2015, la population ligérienne s'accroît de 147 015 personnes. Ainsi, la population augmente de 0,8 % en moyenne par an sur cette période. La Loire-Atlantique et la Vendée sont particulièrement dynamiques avec respectivement une croissance de 1,3 % et 1,0 % en moyenne par an entre 2010 et 2015. La croissance de la population est plus modérée en Maine-et-Loire (+ 0,6 %). La Sarthe connaît, quant à elle, une croissance très faible (+ 0,2 %), et la population de la Mayenne reste stable (+ 0,1 %). La dynamique démographique est positive dans 69 % des communes de la région. L’aire urbaine de Nantes enregistre à elle seule 45 % de la croissance régionale.
Pays de la Loire : un fort dynamisme démographique
Au 1er janvier 2015, 3 718 512 personnes résident dans les Pays de la Loire, ce qui situe la région au 8e rang des régions métropolitaines, juste devant la Normandie et la Bretagne. Entre 2010 et 2015, la population ligérienne s'accroît de 147 015 personnes, l'équivalent d'une commune comme Angers. Cela représente 29 405 habitants supplémentaires en moyenne chaque année, soit une progression de la population de 0,8 %. Cette croissance est supérieure à celle de France métropolitaine (+ 0,5 %). Si les Pays de la Loire sont la 5e région de France métropolitaine pour le gain de population, ils se situent au 3e rang pour leur rythme de croissance.
L'augmentation de la population repose sur deux moteurs équilibrés. L’excédent des arrivées dans la région sur les départs (solde migratoire) et l’excédent des naissances sur les décès (solde naturel) assurent chacun la moitié de la croissance démographique. En France métropolitaine, 79 % de la croissance démographique est due au solde naturel.
La dynamique démographique est positive dans 69 % des communes des Pays de la Loire. La population continue de progresser très fortement dans les grandes villes et leur périphérie (figure 1). Avec 66 170 habitants supplémentaires entre 2010 et 2015, Nantes et son aire urbaine concentrent 45 % de la croissance régionale. Les aires urbaines d’Angers (+ 16 715 habitants), de Saint-Nazaire, du Mans et de La Roche-sur-Yon contribuent pour 26 % à cette hausse.
graphiqueFigure 1 – Forte croissance démographique dans l'ouest de la région et à la périphérie des villesÉvolution annuelle moyenne de la population par commune entre 2010 et 2015
Loire-Atlantique : une croissance démographique forte
La Loire-Atlantique génère plus de la moitié (57 %) du gain de population des Pays de la Loire alors qu’elle rassemble 37 % des résidents de la région. Elle gagne 84 155 habitants entre 2010 et 2015, l'équivalent des communes de Rezé et Saint-Herblain réunies. Cette hausse démographique représente 16 830 personnes en moyenne chaque année, soit une progression de la population de 1,3 % (figure 2). Ce rythme est plus élevé que la moyenne régionale et deux fois et demie supérieur à la moyenne de France métropolitaine. Cette croissance situe la Loire-Atlantique au 5e rang des départements métropolitains. En Loire-Atlantique, le solde migratoire explique 61 % de la croissance démographique et le solde naturel, les 39 % restants.
tableauFigure 2 – Une croissance de la population particulièrement dynamique en Loire-Atlantique et en VendéePopulation municipale en 2015, évolution annuelle moyenne et soldes naturels et migratoires entre 2010 et 2015 dans les Pays de la Loire
Population 2015 | Évolution annuelle moyenne entre 2010 et 2015 | Solde naturel entre 2010 et 2015 | Solde migratoire entre 2010 et 2015 | ||
---|---|---|---|---|---|
(en nombre) | (en %) | ||||
Loire-Atlantique | 1 365 227 | 16 831 | 1,3 | 32 891 | 51 266 |
Maine-et-Loire | 810 186 | 4 879 | 0,6 | 18 467 | 5 927 |
Mayenne | 307 940 | 321 | 0,1 | 4 725 | -3 122 |
Sarthe | 568 445 | 985 | 0,2 | 7 341 | -2 414 |
Vendée | 666 714 | 6 387 | 1,0 | 5 731 | 26 205 |
Pays de la Loire | 3 718 512 | 29 403 | 0,8 | 69 155 | 77 862 |
France métropolitaine | 64 300 821 | 307 117 | 0,5 | 1 210 031 | 325 555 |
- Source : Insee, RP 2010 et 2015.
La très grande majorité des communes du département (86 %) connaissent une dynamique positive. À Nantes, la population s’accroît de 18 410 habitants entre 2010 et 2015 et dépasse désormais les 300 000 habitants. Au sein de Nantes Métropole, 11 des 23 autres communes voient leur population croître de plus de 1 000 habitants en cinq ans (figure 3) : Sainte-Luce-sur-Loire (+ 3 265), Saint-Herblain (+ 2 635), Couëron (+ 1 980), La Chapelle-sur-Erdre (+ 1 860), Thouaré-sur-Loire (+ 1 795), Vertou (+ 1 680), Carquefou (+ 1 605), Saint-Sébastien-sur-Loire (+ 1 355), Bouaye (+ 1 340), Rezé (+ 1 225), Orvault (+ 1 130). Sainte-Luce-sur-Loire, Thouaré-sur-Loire et Bouaye se démarquent par un rythme de croissance très soutenu, entre 4 % et 5 % par an en moyenne, les plus forts du département. Au total, Nantes Métropole gagne 42 850 habitants entre 2010 et 2015.
Le dynamisme démographique est également particulièrement soutenu dans les communes de la grande couronne nantaise. Notamment, Sainte-Pazanne gagne plus de 1 000 habitants entre 2010 et 2015. Cette commune a un rythme de croissance élevé (+ 3,8 % par an en moyenne). Deux autres communes plus éloignées de Nantes connaissent un taux de croissance supérieur à 4 % en moyenne par an : Cordemais et Cheix-en-Retz.
Sur la côte, la population de Saint-Nazaire et celle de Saint-Brevin-les-Pins augmentent respectivement de 2 755 et 1 245 habitants en cinq ans. Cependant, certaines communes côtières situées au nord de la Loire perdent des habitants comme Le Pouliguen (– 525), La Baule-Escoublac (– 430), La Turballe (– 120) et Batz-sur-Mer (– 95). En arrière du trait de côte, Saint-Joachim perd également 110 habitants. Contrairement au reste du département, le solde naturel a un impact négatif sur le littoral. Au total, 30 des 212 communes du département perdent des habitants entre 2010 et 2015.
tableauFigure 3 – Les plus fortes variations de population en Loire-AtlantiqueTops 5 des plus fortes hausses et plus fortes baisses en valeur sur cinq ans pour le département
Population 2015 | Population 2010 | Évolution entre 2010 et 2015 (en nombre) | |
---|---|---|---|
Communes qui gagnent le plus d'habitants | |||
Nantes | 303 382 | 284 970 | 18 412 |
Sainte-Luce-sur-Loire | 15 172 | 11 907 | 3 265 |
Saint-Nazaire | 69 784 | 67 031 | 2 753 |
Saint-Herblain | 45 786 | 43 153 | 2 633 |
Couëron | 20 573 | 18 591 | 1 982 |
Communes qui perdent le plus d'habitants | |||
Le Pouliguen | 4 455 | 4 979 | -524 |
La Baule-Escoublac | 15 611 | 16 040 | -429 |
La Turballe | 4 460 | 4 582 | -122 |
Saint-Joachim | 3 934 | 4 046 | -112 |
Batz-sur-Mer | 2 974 | 3 071 | -97 |
- Source : Insee, RP 2010 et 2015.
Vendée : une croissance démographique soutenue
La Vendée contribue pour un peu moins d'un quart (22 %) au gain de population des Pays de la Loire alors qu’elle rassemble 18 % des résidents de la région. La Vendée gagne 31 935 habitants entre 2010 et 2015, l'équivalent des communes de Challans et Saint-Hilaire-de-Riez réunies. Cette hausse représente 6 385 personnes en moyenne chaque année, soit une progression de la population de 1,0 %. Ce rythme de croissance élevé place la Vendée au 12e rang des départements métropolitains. Le solde migratoire contribue à hauteur de 82 % à cette augmentation et le solde naturel à hauteur de 18 %.
Dans le département, 87 % des communes connaissent une dynamique positive. La croissance est particulièrement forte dans les communes situées en arrière du trait de côte. Les communes qui gagnent le plus d’habitants entre 2010 et 2015 (figure 4) sont Challans (+ 1 445), Olonne-sur-Mer (+ 1 255), Aizenay (+ 1 105) et La Roche-sur-Yon (+ 915). Sept communes connaissent une croissance supérieure à 4 % par an en moyenne. Parmi elles, deux dépassent la barre des 5 % : Saint-Hilaire-la-Forêt et Saint-Benoist-sur-Mer.
En revanche, l’évolution est plus modérée, voire négative, dans certaines communes du littoral et à l’est du département. Les baisses de population les plus marquées concernent Fontenay-le-Comte (– 700), Les Sables-d'Olonne (– 665), Luçon (– 240), L'Aiguillon-sur-Mer (– 190), La Faute-sur-Mer (– 155) et La Châtaigneraie (– 155). La Faute-sur-Mer connaît par ailleurs la plus forte diminution annuelle moyenne (– 4,1 %). Ainsi, la population diminue dans 36 des 267 communes vendéennes. La croissance démographique du littoral est portée uniquement par le solde migratoire, le solde naturel étant négatif.
tableauFigure 4 – Les plus fortes variations de population en VendéeTops 5 des plus fortes hausses et plus fortes baisses en valeur sur cinq ans pour le département
Population 2015 | Population 2010 | Évolution entre 2010 et 2015 (en nombre) | |
---|---|---|---|
Communes qui gagnent le plus d'habitants | |||
Challans | 20 133 | 18 686 | 1 447 |
Olonne-sur-Mer | 14 875 | 13 618 | 1 257 |
Aizenay | 9 212 | 8 107 | 1 105 |
La Roche-sur-Yon | 53 578 | 52 664 | 914 |
Les Herbiers | 15 992 | 15 229 | 763 |
Communes qui perdent le plus d'habitants | |||
Fontenay-le-Comte | 13 640 | 14 339 | -699 |
Les Sables-d'Olonne | 13 940 | 14 603 | -663 |
Luçon | 9 394 | 9 636 | -242 |
L'Aiguillon-sur-Mer | 2 121 | 2 312 | -191 |
La Faute-sur-Mer | 671 | 828 | -157 |
- Source : Insee, RP 2010 et 2015.
Maine-et-Loire : une croissance démographique assez marquée
Si le Maine-et-Loire rassemble 22 % des résidents de la région, il contribue seulement à hauteur de 17 % à l’augmentation de la population régionale. Le département gagne 24 395 habitants entre 2010 et 2015, l'équivalent d'une commune comme Sèvremoine. Cette hausse démographique représente 4 880 personnes en moyenne chaque année, soit une progression de la population de 0,6 %. Ce rythme de croissance moins soutenu que celui de la région dans son ensemble, est légèrement supérieur à celui de la France métropolitaine et place le département au 26e rang. Cette croissance s’explique pour les trois quarts par le solde naturel et pour le quart restant par le solde migratoire.
La grande majorité des communes du département (70 %) connaît une dynamique positive. Le taux de croissance de la population d’Angers est identique à celui de France métropolitaine : + 0,5 % en moyenne chaque année, soit + 3 950 habitants entre 2010 et 2015. Le dynamisme démographique est plus fort dans les communes de la grande couronne angevine ainsi que le long des axes routiers Angers-Laval et dans une moindre mesure le long des axes Angers-Cholet et Angers-Le Mans. Plus particulièrement, la communauté urbaine d’Angers Loire Métropole gagne 10 530 habitants entre 2010 et 2015. Outre Angers, 4 des 29 autres communes qui composent la communauté urbaine gagnent plus de 500 habitants sur cinq ans : Trélazé (+ 1 760), Avrillé (+ 880), Les Ponts-de-Cé (+ 790) et Saint-Barthélemy-d’Anjou (+ 600). D’autres gains importants concernent 5 des 6 communes de Mauges Communauté : Sèvremoine (+ 1 605 habitants), Beaupréau-en-Mauges (+ 945), Orée d’Anjou (+ 830), Chemillé-en-Anjou (+ 630) et Mauges-sur-Loire (+ 550) (figure 5). Par ailleurs, cinq communes ont un taux de croissance annuel moyen supérieur à 3 % : Sceaux-d’Anjou, Baracé, Saint-Augustin-des-Bois, Soulaines-sur-Aubance et Le Lion-d’Angers. En outre, la population de Saumur progresse de 0,1 % en moyenne annuelle.
A contrario, la population diminue à l’est du département entre Noyant-Villages et Montreuil-Bellay. Au total, la population diminue dans 57 communes parmi les 186 communes du département. Cholet, la plus grande ville du département après Angers, continue de perdre des habitants : – 300 entre 2010 et 2015, soit une baisse de 0,1 % en moyenne par an. Trois autres communes perdent plus de 100 habitants au cours des cinq dernières années : Sainte-Gemmes-sur-Loire (– 490), Noyant-Villages (– 245) et Le May-sur-Èvre (– 125).
tableauFigure 5 – Les plus fortes variations de population en Maine-et-LoireTops 5 des plus fortes hausses et plus fortes baisses en valeur sur cinq ans pour le département
Population 2015 | Population 2010 | Évolution entre 2010 et 2015 (en nombre) | |
---|---|---|---|
Communes qui gagnent le plus d'habitants | |||
Angers | 151 520 | 147 571 | 3 949 |
Trélazé | 14 145 | 12 384 | 1 761 |
Sèvremoine | 25 572 | 23 967 | 1 605 |
Beaupréau-en-Mauges | 22 965 | 22 020 | 945 |
Avrillé | 13 518 | 12 639 | 879 |
Communes qui perdent le plus d'habitants | |||
Sainte-Gemmes-sur-Loire | 3 465 | 3 957 | -492 |
Cholet | 53 800 | 54 098 | -298 |
Noyant-Villages | 5 760 | 6 005 | -245 |
Le May-sur-Èvre | 3 845 | 3 970 | -125 |
Saint-Cyr-en-Bourg | 894 | 982 | -88 |
- Source : Insee, RP 2010 et 2015.
Sarthe : une croissance démographique très faible
Si la Sarthe rassemble 15 % des résidents des Pays de la Loire, elle ne contribue qu’à hauteur de 3 % au gain de population régional. La Sarthe gagne 4 925 habitants entre 2010 et 2015, l'équivalent d'une commune comme Parigné-l’Évêque. Cette hausse représente 985 personnes en moyenne chaque année, soit une progression de la population de 0,2 %. Ce rythme de croissance faible, inférieur à la moyenne de France métropolitaine et largement inférieur à la moyenne régionale, place le département au 61e rang des départements métropolitains. L’augmentation s’explique exclusivement par le solde naturel, le solde migratoire ayant un impact négatif.
Dans le département, une majorité de communes connaît une dynamique positive. La croissance démographique est particulièrement forte dans les communes périurbaines composant la couronne mancelle, ainsi que le long de l’axe Le Mans-Angers. Le Mans gagne 700 habitants au cours des cinq dernières années. S’il s’agit du plus fort gain dans le département, il n’en demeure pas moins modéré rapporté à la population (+ 0,1 % en moyenne par an).
Outre Le Mans, cinq communes gagnent plus de 250 habitants entre 2010 et 2015 (figure 6) : Mulsanne (+ 685), Changé (+ 280), La Suze-sur-Sarthe (+ 270), Saint-Georges-du-Bois (+ 265) et La Chapelle-Saint-Aubin (+ 260). Quatre communes, dont deux de moins de 500 habitants, connaissent une croissance de population supérieure à 3 % en moyenne par an entre 2010 et 2015 : Saint-Corneille, Montreuil-le-Henri, Saint-Ouen-en-Champagne et Saint-Jean-d'Assé.
En revanche, la population diminue dans de nombreuses communes, pour la plupart situées sur un croissant est du département allant de La Ferté-Bernard au Lude. Au total, 157 des 361 communes du département perdent des habitants entre 2010 et 2015. Les baisses les plus marquées concernent les communes de La Ferté-Bernard (– 360), Roézé-sur-Sarthe (– 185), Le Lude (– 175) et Mamers (– 170). La population décroît très fortement dans deux communes de moins de 150 habitants : Nauvay et Vouvray-sur-Huisne avec une baisse respective de 6,0 % et de 5,0 % en moyenne par an.
tableauFigure 6 – Les plus fortes variations de population dans la SartheTops 5 des plus fortes hausses et plus fortes baisses en valeur sur cinq ans pour le département
Population 2015 | Population 2010 | Évolution entre 2010 et 2015 (en nombre) | |
---|---|---|---|
Communes qui gagnent le plus d'habitants | |||
Le Mans | 143 325 | 142 626 | 699 |
Mulsanne | 5 088 | 4 402 | 686 |
Changé | 6 446 | 6 164 | 282 |
La Suze-sur-Sarthe | 4 460 | 4 192 | 268 |
Saint-Georges-du-Bois | 2 078 | 1 813 | 265 |
Communes qui perdent le plus d'habitants | |||
La Ferté-Bernard | 8 875 | 9 235 | -360 |
Roézé-sur-Sarthe | 2 631 | 2 815 | -184 |
Le Lude | 3 876 | 4 049 | -173 |
Mamers | 5 304 | 5 473 | -169 |
Beaumont-sur-Sarthe | 1 933 | 2 097 | -164 |
- Source : Insee, RP 2010 et 2015.
Mayenne : la population reste stable
La Mayenne rassemble 8 % de la population des Pays de la Loire et contribue seulement à hauteur de 1 % à l’augmentation de la population régionale. Elle gagne 1 605 habitants entre 2010 et 2015, l'équivalent d'une commune comme Saint-Denis-de-Gastines. Cela représente une hausse de 320 personnes en moyenne chaque année. La population reste quasi stable : elle croît de 0,1 % en moyenne par an. Ce taux de croissance place le département au 67e rang de France métropolitaine. Dans le département, seul le solde naturel contribue à l’augmentation de la population. Le solde migratoire a un impact négatif, plus marqué que dans la Sarthe.
En Mayenne, 47 % des communes perdent de la population. Parmi les trois communes de plus de 10 000 habitants du département, seule Château-Gontier a une population qui augmente (+ 160 habitants en cinq ans). Laval et Mayenne perdent respectivement 1 090 et 285 habitants en cinq ans.
Le dynamisme démographique est plus marqué dans les communes périurbaines de la couronne de Laval ainsi que le long de l’axe routier Laval-Angers. Quatre communes gagnent au moins 200 habitants entre 2010 et 2015 (figure 7) : La Baconnière (+ 280), Changé (+ 255), Loiron-Ruillé (+ 230) et Louverné (+ 215). Parmi ces communes, La Baconnière connaît une croissance supérieure à 3 % en moyenne par an. Quatre autres communes mayennaises de moins de 1 000 habitants connaissent une croissance démographique supérieure à 3 % en moyenne par an entre 2010 et 2015 : Saint-Germain-d’Anxure, La Bazouge-des-Alleux, La Pellerine et Simplé.
En revanche, l’évolution est très modérée, voire négative aux frontières de la Mayenne, dans le nord du département, à l’est et au sud-ouest. Ainsi, la population diminue dans 121 des 255 communes mayennaises, entre 2010 et 2015. Outre Laval et Mayenne, cinq communes perdent au moins 100 habitants en cinq ans : Villaines-la-Juhel (– 170), Gorron (– 150), Renazé (– 140), Pré-en-Pail-Saint-Samson (– 120) et Fougerolles-du-Plessis (– 100).
tableauFigure 7 – Les plus fortes variations de population en MayenneTops 5 des plus fortes hausses et plus fortes baisses en valeur sur cinq ans pour le département
Population 2015 | Population 2010 | Évolution entre 2010 et 2015 (en nombre) | |
---|---|---|---|
Communes qui gagnent le plus d'habitants | |||
La Baconnière | 1 888 | 1 606 | 282 |
Changé | 5 764 | 5 509 | 255 |
Loiron-Ruillé | 2 582 | 2 350 | 232 |
Louverné | 4 163 | 3 946 | 217 |
Quelaines-Saint-Gault | 2 149 | 1 962 | 187 |
Communes qui perdent le plus d'habitants | |||
Laval | 49 848 | 50 940 | -1 092 |
Mayenne | 13 016 | 13 299 | -283 |
Villaines-la-Juhel | 2 903 | 3 072 | -169 |
Gorron | 2 623 | 2 772 | -149 |
Renazé | 2 529 | 2 671 | -142 |
- Source : Insee, RP 2010 et 2015.
Pour comprendre
Pourquoi l’Insee publie fin 2017 les chiffres de 2015 ?
Les populations publiées fin 2017 sont millésimées 2015 car elles sont calculées à partir des informations collectées lors des enquêtes de recensement de 2013 à 2017 et ramenées à une même date : celle du milieu de la période. L'égalité de traitement entre les communes est ainsi assurée.
Définitions
Une aire urbaine ou « grande aire urbaine » est un ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci.
Champ
Dans quelle géographie administrative les chiffres sont-ils publiés ?
Les chiffres de population sont authentifiés par décret pour entrer en vigueur au 1er janvier 2018. Ils sont publiés dans les périmètres géographiques existant au 1er janvier 2017.
Pour en savoir plus
Rocheteau M., Bilan démographique 2017, Insee Flash Pays de la Loire (à paraître).
Rocheteau M., Évolution de population : fort contraste entre les intercommunalités de l’ouest et de l’est de la région, Insee Flash Pays de la Loire, n° 78, décembre 2017.
Bourieau P., À l’horizon 2050, plus d’un quart de personnes âgées de 65 ans ou plus dans les Pays de la Loire, Insee Flash Pays de la Loire, n° 67, juin 2017.
Roué M., Léger ralentissement de la périurbanisation entre 2007 et 2012 dans la région, Insee Flash Pays de la Loire, n° 28, août 2015.