Insee Conjoncture Auvergne-Rhône-AlpesL’économie régionale connaît une croissance modérée Note de conjoncture régionale - 2e trimestre 2017

Annelise Robert et Michel Poinsard

L’emploi salarié marchand progresse mais plus lentement au deuxième trimestre 2017 en Auvergne-Rhône-Alpes. L’emploi intérimaire repart à la hausse. Le tertiaire marchand reste le secteur le plus dynamique de la région. Le taux de chômage continue de baisser mais plus lentement. Les autorisations de construction pour le logement progressent fortement alors que les mises en chantier ralentissent. L’activité hôtelière s’améliore modestement. Les exportations régionales augmentent plus lentement ce trimestre.

Insee Conjoncture Auvergne-Rhône-Alpes
No 10
Paru le :Paru le17/10/2017
Annelise Robert et Michel Poinsard
Insee Conjoncture Auvergne-Rhône-Alpes No 10- Octobre 2017

L’emploi salarié marchand progresse plus modérément

L’emploi salarié marchand non agricole d’Auvergne-Rhône-Alpes augmente depuis plus de deux ans. Ce trimestre, 5 100 emplois ont étécréés, soit une augmentation de + 0,3 % mais de moindre ampleur que le trimestre précédent (figure 1).Cette hausse est légèrement plus faible qu’au niveau national (+ 0,4 %), où le rythme de croissance du premier semestre a été maintenu.

Comme au niveau national, la progression de l’emploi est due essentiellement aux services marchands. La hausse de ces emplois s’explique pour une petite moitié par l’augmentation de l’emploi intérimaire. En revanche, l’industrie continue sa baisse, mais à un rythme plus modéré que le trimestre précédent.

Sur l’année, la région a créé 26 700 emplois, soit un accroissement de + 1,4 %, plus faible qu’en France métropolitaine (+ 1,6 %).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Auvergne-Rhône-Alpes France hors Mayotte
T1 2005 100 100
T2 2005 100,11 99,99
T3 2005 100,36 100,21
T4 2005 100,36 100,44
T1 2006 100,43 100,5
T2 2006 101,04 101,03
T3 2006 101,22 101,36
T4 2006 101,53 101,63
T1 2007 102,11 102,38
T2 2007 102,44 102,64
T3 2007 102,88 102,98
T4 2007 102,75 103,23
T1 2008 103,36 103,59
T2 2008 102,61 103,17
T3 2008 102,26 102,9
T4 2008 101,17 102,05
T1 2009 100,06 101,07
T2 2009 99,24 100,52
T3 2009 98,85 100,29
T4 2009 99,07 100,33
T1 2010 98,83 100,25
T2 2010 99,15 100,28
T3 2010 99,61 100,52
T4 2010 100,05 100,74
T1 2011 100,28 101,02
T2 2011 100,43 101,18
T3 2011 100,31 101,13
T4 2011 100,43 101,18
T1 2012 100,47 101,11
T2 2012 100,44 101,02
T3 2012 100,53 100,82
T4 2012 100,13 100,57
T1 2013 100,25 100,61
T2 2013 100,2 100,3
T3 2013 100,5 100,49
T4 2013 100,72 100,53
T1 2014 100,72 100,49
T2 2014 100,62 100,5
T3 2014 100,36 100,28
T4 2014 100,62 100,32
T1 2015 100,55 100,34
T2 2015 100,86 100,52
T3 2015 101,11 100,71
T4 2015 101,58 101,02
T1 2016 101,93 101,37
T2 2016 102,14 101,59
T3 2016 102,49 101,95
T4 2016 102,92 102,44
T1 2017 103,28 102,77
T2 2017 103,54 103,21
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

L’emploi progresse relativement bien en Ardèche, Loire et Haute-Loire

L’Ardèche, la Loire et la Haute-Loire sont les trois départements avec les plus fortes hausses trimestrielles de l’emploi (entre + 0,6 % et + 0,8 %), bien plus modérées qu’au trimestre précédent. Trois départements, l’Allier, le Puy-de-Dôme et la Savoie, subissent une baisse comprise entre – 0,3 % et – 0,5 %.

Sur un an, le Rhône compte 12 100 emplois supplémentaires (+ 2,0 %), soit presque la moitié des gains régionaux. La hausse est également supérieure à celle de l’ensemble de la région dans la Drôme, le Puy-de-Dôme et la Haute-Savoie (entre + 1,4 % et + 1,8 %). Seuls deux départements, l’Allier et la Savoie, perdent quelques emplois (moins de 200 emplois) en un an. Dans les autres départements, l’augmentation du nombre d’emplois est plus modérée (entre + 0,5 % et + 1,3 %).

L’emploi intérimaire repart à la hausse

L’emploi intérimaire repart à la hausse ce trimestre avec un gain de 2 300 emplois en Auvergne-Rhône-Alpes, soit une hausse de + 2,4 %. Cette augmentation est plus modérée qu’en France métropolitaine (+ 3,4 %) (figure 2). Les effectifs varient peu dans l’Allier, l’Ardèche ainsi que dans le Puy-de-Dôme. Les nouveaux emplois sont essentiellement créés en Isère, dans la Loire ainsi qu’en Haute-Savoie.

Depuis l’été 2016, l’emploi intérimaire progresse nettement en glissement annuel (+ 16,8 %), à un rythme proche de celui de la France métropolitaine (+ 17,4 %).

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Auvergne-Rhône-Alpes France hors Mayotte
T1 2005 100 100
T2 2005 98,88 97,81
T3 2005 101,8 103,17
T4 2005 103,48 106,14
T1 2006 104,95 104,07
T2 2006 107,81 109,62
T3 2006 107,96 108,82
T4 2006 111,28 110,83
T1 2007 119,11 118,27
T2 2007 116,86 115,03
T3 2007 114,12 112,46
T4 2007 106,69 111,44
T1 2008 117,27 116,69
T2 2008 107,69 109,21
T3 2008 101,2 102,89
T4 2008 83,47 88,69
T1 2009 70,41 77
T2 2009 69,34 77,39
T3 2009 73,93 81,21
T4 2009 80,4 85,21
T1 2010 85,6 89,88
T2 2010 91,45 93,69
T3 2010 95,46 97,38
T4 2010 102,54 101,64
T1 2011 105,36 103,22
T2 2011 101,66 102,29
T3 2011 101,5 102,02
T4 2011 98,68 100,85
T1 2012 95,38 96,89
T2 2012 91,93 93,97
T3 2012 88,57 89,58
T4 2012 84,05 86,62
T1 2013 88,89 90,11
T2 2013 90,64 89,14
T3 2013 92,45 91,47
T4 2013 92,52 91,76
T1 2014 93 91,49
T2 2014 93,93 93,38
T3 2014 90,54 90,66
T4 2014 91,92 91,58
T1 2015 92,36 92,27
T2 2015 95,78 95,77
T3 2015 100,93 99,13
T4 2015 100,76 101,13
T1 2016 102,56 102,46
T2 2016 103,56 103,4
T3 2016 106,99 107,94
T4 2016 118,53 118,13
T1 2017 118,07 117,4
T2 2017 120,96 121,37
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Le tertiaire marchand reste le secteur le plus dynamique

L’emploi industriel, qui représente presque un quart de l’emploi en Auvergne-Rhône-Alpes, continue à diminuer ce trimestre comme au niveau national (– 0,1 %), mais à un rythme moins soutenu qu’au trimestre précédent (– 0,4 %) (figure 3 ; données provisoires cf avertissement). L’augmentation de l’emploi dans l’agroalimentaire, seul secteur en hausse dans l’industrie, ne suffit pas à compenser les pertes des autres secteurs. Le Puy-de-Dôme, l’Ain, l’Ardèche et l’Isère concentrent l’ensemble des pertes d’emploi. En revanche, les autres départements gagnent des emplois industriels ce trimestre. En un an, l’industrie perd plus de 2 000 salariés principalement pendant l’hiver, soit un recul de – 0,4 %, comparable au niveau national.

Figure 3Évolution de l’emploi salarié privé par secteur (hors agriculture)

Évolution de l’emploi salarié privé par secteur (hors agriculture)
Effectif au 2e trimestre 2017 Évolution par rapport au 1er trimestre 2017 Evolution sur un an (%)
En effectif En % France métropolitaine (en %)
Industrie 478 500 -400 -0,1 -0,1 -0,4
Construction 174 100 +400 +0,2 +0,4 +0,4
Tertiaire marchand (1) + (2)+ (3) 1 317 000 +5 000 +0,4 +0,6 +2,2
(1) commerce 373 200 +600 +0,2 +0,3 +0,4
(2) services hors intérim 854 000 +2 100 +0,2 +0,4 +1,5
(3) intérim 97 100 +2 300 +2,4 +3,4 +16,8
Ensemble 1 976 900 +5 100 +0,3 +0,4 +1,4
  • Note : données corrigées des variations saisonnières, provisoires pour le 2e trimestre 2017
  • Champ : emploi salarié marchand en fin de trimestre (hors agriculture et salariés des particuliers employeurs) ;
  • Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee

Le retour à la hausse de l’emploi salarié dans la construction observé au 1er trimestre (figure 4) se confirme mais s’effectue à moindre vitesse (hausse de + 0,2 % soit 0,6 point de moins que le trimestre précédent). Le regain de la région est toutefois plus faible qu’en France métropolitaine (+ 0,4 %) et est assez disparate selon les départements. L’Allier, l’Ardèche, l’Isère ainsi que la Haute-Loire continuent de perdre des emplois alors que la Loire enregistre une augmentation marquée (+ 1,2 %). Sur un an, le secteur de la construction a créé 700 emplois, soit une hausse de + 0,4 %. Les départements de la Drôme et de la Haute-Savoie sont les plus dynamiques de la région. La récente croissance de la Loire ne permet pas de retrouver le niveau qu’elle avait il y a un an.

Le secteur du commerce continue de gagner des salariés ce trimestre : + 600 emplois correspondant à une hausse de + 0,2 %, augmentation plus faible que le niveau national (+ 0,4 %). La situation est contrastée entre les différents départements : l’Allier et la Savoie restent en recul alors que le Rhône gagne plus de 500 emplois (+ 0,5 %), le nombre d’emplois des autres départements variant peu. En glissement annuel, le commerce compte 1 600 salariés supplémentaires dans la région, soit une augmentation de + 0,4 %, un peu moins soutenue qu’au niveau national (+ 0,8 %).

Figure 4Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne-Rhône-Alpes

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne-Rhône-Alpes (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 101,02 99,55 100,35 100,46
T3 2005 102,1 99,17 100,61 100,76
T4 2005 103,11 98,57 100,64 100,73
T1 2006 104,28 98,28 100,63 101,23
T2 2006 105,7 98,01 101,4 101,6
T3 2006 106,78 97,62 101,74 102,01
T4 2006 108,06 97,22 102,06 101,92
T1 2007 108,92 97,06 102,44 102,31
T2 2007 109,96 97,07 103,01 102,77
T3 2007 111,51 96,66 103,98 103,33
T4 2007 112,65 96,32 104,28 103,33
T1 2008 112,55 96,06 104,73 102,83
T2 2008 112,43 95,35 104,52 102,73
T3 2008 112,91 95,13 104,41 102,55
T4 2008 112,61 94,2 104,36 102,43
T1 2009 112,02 92,86 104,16 102,15
T2 2009 111,51 91,14 103,8 101,53
T3 2009 110,26 89,78 103,68 100,97
T4 2009 109,52 88,91 104,17 100,93
T1 2010 109,36 87,9 103,91 101,35
T2 2010 109,15 87,49 104,29 101,68
T3 2010 109,02 87,2 104,98 102,15
T4 2010 109 86,91 105,38 102,24
T1 2011 108,86 87,05 105,52 102,45
T2 2011 108,8 87 106,1 102,9
T3 2011 108,56 86,94 105,97 102,83
T4 2011 108,37 86,83 106,48 103,3
T1 2012 108,86 86,61 106,83 103,46
T2 2012 108,5 86,49 107,15 103,71
T3 2012 108,6 86,42 107,58 103,99
T4 2012 108,27 86,17 107,39 103,31
T1 2013 107,77 86,05 107,4 103,11
T2 2013 107,71 85,76 107,33 102,51
T3 2013 107,56 85,74 107,78 102,66
T4 2013 107,42 85,61 108,23 103,25
T1 2014 107,25 85,57 108,25 103,12
T2 2014 106,51 85,47 108,18 103,07
T3 2014 105,6 85,12 108,29 103,03
T4 2014 104,51 85,14 108,81 103,25
T1 2015 103,33 85,02 108,9 103,55
T2 2015 102,48 84,97 109,35 103,86
T3 2015 101,58 84,63 109,74 104,43
T4 2015 101,71 84,43 110,66 105,25
T1 2016 101,62 84,29 111,24 105,53
T2 2016 101,44 83,94 111,74 105,79
T3 2016 101,32 84,06 112,06 105,87
T4 2016 100,79 83,95 112,1 105,75
T1 2017 101,6 83,65 112,8 106,08
T2 2017 101,85 83,59 113,04 106,25
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne-Rhône-Alpes

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement

À partir des résultats du premier trimestre 2017, les estimations trimestrielles d'emploi localisées commentées dans les notes de conjoncture régionale sont réalisées en partenariat avec l'Acoss et les Urssaf ainsi que la Dares, afin d'assurer une plus grande cohérence des messages et de les rendre plus lisibles. Les niveaux d'emploi restent issus des estimations annuelles d'emploi produites par l'Insee. À ces niveaux d'emploi de référence, sont appliqués des taux d'évolution trimestriels élaborés par l'Acoss et les Urssaf sur le champ privé hors intérim, et la Dares sur l'intérim. La synthèse de l'ensemble des éléments est assurée par l'Insee. Parallèlement aux publications régionales de l'Insee, les Urssaf publient des StatUr sur les effectifs salariés, la masse salariale et le salaire moyen par tête. Les niveaux publiés dans ces deux publications sont différents (emploi en personnes physiques pour l'Insee contre nombre de postes pour les Urssaf). D'une part, le champ couvert n'est pas le même. Il correspond au champ salarié marchand non agricole et hors particuliers employeurs pour l'Insee, alors qu'il couvre le champ salarié privé pour les Urssaf (y compris dans les secteurs non marchands : administration, enseignement, santé, action sociale). D'autre part, le concept mesuré diffère. Pour l'Insee, il porte sur l'emploi en personnes physiques : les personnes qui occupent plusieurs emplois durant la période de référence sont comptées une seule fois. Dans les StatUr, sont mesurés des effectifs salariés, sans traitement de la multiactivité. Sur le champ commun, les taux d’évolutions corrigés des variations saisonnières peuvent différer légèrement sur les échelons agrégés présentés dans les notes de conjoncture et les StatUr, compte tenu d'effets de composition liés aux écarts de niveaux.

Par ailleurs, l’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données.

Le taux de chômage diminue légèrement

Le taux de chômage poursuit sa baisse ce trimestre en Auvergne-Rhône-Alpes (– 0,1 point), comme dans l’ensemble des régions françaises. Il atteint désormais 8,1 % de la population active soit 1,1 point de moins que le niveau national (figure 5).

Sur un an, le taux de chômage régional a reculé de – 0,6 point, un peu plus qu’en France métropolitaine (– 0,5 point). La région reste parmi celles qui sont le moins touchées par le chômage après la Bretagne et les Pays de la Loire.

Figure 5Taux de chômage

En %
Taux de chômage (En %)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
T1 2005 7,2 8,3
T2 2005 7,4 8,4
T3 2005 7,5 8,6
T4 2005 7,5 8,7
T1 2006 7,6 8,7
T2 2006 7,4 8,6
T3 2006 7,3 8,5
T4 2006 6,9 8
T1 2007 7 8,1
T2 2007 6,8 7,8
T3 2007 6,7 7,6
T4 2007 6,2 7,1
T1 2008 5,9 6,8
T2 2008 6,1 7
T3 2008 6,3 7,1
T4 2008 6,6 7,4
T1 2009 7,5 8,2
T2 2009 8,2 8,8
T3 2009 8,1 8,8
T4 2009 8,5 9,1
T1 2010 8,3 9
T2 2010 8,1 8,9
T3 2010 7,9 8,8
T4 2010 7,9 8,8
T1 2011 7,8 8,8
T2 2011 7,8 8,7
T3 2011 7,9 8,8
T4 2011 8 9
T1 2012 8,1 9,1
T2 2012 8,4 9,4
T3 2012 8,4 9,4
T4 2012 8,7 9,7
T1 2013 8,9 9,9
T2 2013 8,9 10,1
T3 2013 8,7 9,9
T4 2013 8,6 9,7
T1 2014 8,6 9,8
T2 2014 8,7 9,9
T3 2014 8,8 10
T4 2014 8,9 10,1
T1 2015 8,9 10
T2 2015 9 10,2
T3 2015 9 10,1
T4 2015 8,8 9,9
T1 2016 8,8 9,9
T2 2016 8,7 9,7
T3 2016 8,7 9,7
T4 2016 8,6 9,7
T1 2017 8,2 9,3
T2 2017 8,1 9,2
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Dans la région, deux départements (Ain et Rhône) voient leur taux de chômage se stabiliser par rapport au trimestre précédent. Il baisse très légèrement dans les autres départements (de – 0,1 à – 0,2 point). Les taux de chômage départementaux s’échelonnent désormais de 5,7 % (pour le Cantal) à 10,3 % (pour la Drôme) de la population active. L’Allier passe sous la barre des 10 %.

Sur un an, le taux de chômage est en baisse dans tous les départements (figure 6). Le recul est plus fort dans la Drôme, la Loire et la Haute-Loire (de – 0,6 à – 0,7 point). Il est plus modéré (de – 0,4 à – 0,5 point) pour les autres départements.

Figure 6Taux de chômage par département

  • Note : données provisoires pour le 2e trimestre 2017
  • Note de lecture : l’évolution du taux de chômage sur un an dans le Rhône est de - 0,4 point.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés

Forte progression des autorisations de construction pour le logement face au ralentissement des mises en chantier

En Auvergne-Rhône-Alpes, 63 600 logements ont été autorisés à la construction entre juillet 2016 et juin 2017, soit une hausse de + 22,1 % en un an, nettement supérieure à celle de + 14,2 % pour la France métropolitaine (figure 7).

Comparé au cumul annuel mesuré trois mois plus tôt, le nombre de logements autorisés augmente de + 7,6 %, sensiblement plus qu'au niveau national (+ 2,3 %). Seuls les départements du Rhône et de la Loire enregistrent une baisse (– 6,3 % et – 7,1 %). Le nombre de logements autorisés augmente de manière contrastée dans les autres départements, de + 0,8 % en Haute-Savoie à + 16,7 % en Ardèche.

Figure 7Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100,99 100,47
mars 2005 100,99 101,53
avril 2005 100,85 102,29
mai 2005 100,99 102,8
juin 2005 101,69 104,19
juil. 2005 103,39 105,05
août 2005 102,82 105,52
sept. 2005 102,82 106,38
oct. 2005 103,95 106,52
nov. 2005 104,24 106,99
déc. 2005 104,66 108,4
janv. 2006 106,36 109,44
févr. 2006 108,19 110,71
mars 2006 110,59 112,47
avril 2006 113,14 113,45
mai 2006 113,7 114,84
juin 2006 114,55 115,57
juil. 2006 115,25 116,43
août 2006 115,25 117,11
sept. 2006 116,81 116,62
oct. 2006 116,67 118,03
nov. 2006 118,22 118,99
déc. 2006 119,21 118,48
janv. 2007 118,08 117,88
févr. 2007 116,67 117,88
mars 2007 118,5 118,37
avril 2007 116,81 117,84
mai 2007 115,68 117,54
juin 2007 117,37 116,78
juil. 2007 120,2 116,98
août 2007 121,47 116,8
sept. 2007 122,46 116,51
oct. 2007 122,46 115,78
nov. 2007 120,76 113,67
déc. 2007 120,34 112,47
janv. 2008 120,76 112,26
févr. 2008 123,02 111,94
mars 2008 119,07 110,32
avril 2008 117,66 109,52
mai 2008 116,81 108,34
juin 2008 111,16 106,15
juil. 2008 107,49 103,7
août 2008 105,08 101,27
sept. 2008 102,26 99,71
oct. 2008 99,29 97,51
nov. 2008 96,89 95,65
déc. 2008 91,67 92,85
janv. 2009 88,56 90,09
févr. 2009 83,62 86,45
mars 2009 80,65 83,57
avril 2009 78,81 81,32
mai 2009 75,99 78,64
juin 2009 76,13 76,74
juil. 2009 74,58 75,6
août 2009 72,88 74,76
sept. 2009 71,75 74,11
oct. 2009 69,63 73,21
nov. 2009 70,48 73,37
déc. 2009 70,9 74,09
janv. 2010 71,75 74,76
févr. 2010 72,6 76,5
mars 2010 76,41 79,03
avril 2010 80,37 80,97
mai 2010 81,5 83,04
juin 2010 83,62 85,39
juil. 2010 86,58 87,59
août 2010 87,85 88,94
sept. 2010 89,12 90,48
oct. 2010 90,54 91,11
nov. 2010 90,25 91,64
déc. 2010 91,95 92,83
janv. 2011 92,37 94,38
févr. 2011 94,21 94,56
mars 2011 92,51 94,07
avril 2011 90,11 93,99
mai 2011 92,09 95,46
juin 2011 91,81 95,83
juil. 2011 92,23 96,4
août 2011 95,62 97,65
sept. 2011 96,47 99,41
oct. 2011 98,73 100,06
nov. 2011 98,73 101,14
déc. 2011 100,42 102,23
janv. 2012 101,84 101,98
févr. 2012 100,14 102,15
mars 2012 100,42 101,84
avril 2012 102,26 102,17
mai 2012 102,12 100,74
juin 2012 103,11 100,33
juil. 2012 100,56 99,49
août 2012 99,29 99,61
sept. 2012 97,74 97,57
oct. 2012 96,89 97,04
nov. 2012 98,45 96,01
déc. 2012 95,76 94,28
janv. 2013 95,2 94,46
févr. 2013 97,46 95,95
mars 2013 98,45 96,57
avril 2013 96,05 94,99
mai 2013 94,21 93,03
juin 2013 91,81 91,31
juil. 2013 91,38 89,27
août 2013 88,42 86,39
sept. 2013 86,86 84,82
oct. 2013 88,28 84,32
nov. 2013 87,57 83,51
déc. 2013 88,28 82,75
janv. 2014 87,43 80,67
févr. 2014 85,31 77,64
mars 2014 84,32 76,58
avril 2014 82,77 75,43
mai 2014 81,07 75,48
juin 2014 82,2 75,43
juil. 2014 82,63 75,78
août 2014 81,92 75,56
sept. 2014 82,2 75,74
oct. 2014 77,82 74,84
nov. 2014 76,13 74,06
déc. 2014 75,42 74
janv. 2015 74,44 73,72
févr. 2015 74,01 73,19
mars 2015 72,6 72,41
avril 2015 73,16 73,1
mai 2015 73,16 72,72
juin 2015 72,6 73,62
juil. 2015 71,61 73,57
août 2015 71,75 74,35
sept. 2015 71,61 75,13
oct. 2015 74,29 75,66
nov. 2015 74,86 77,42
déc. 2015 73,31 78,42
janv. 2016 73,45 78,89
févr. 2016 74,44 80,34
mars 2016 75 80,63
avril 2016 74,86 81,52
mai 2016 76,13 83,3
juin 2016 74,44 83,53
juil. 2016 75,71 84,28
août 2016 77,4 85,37
sept. 2016 79,66 87,55
oct. 2016 80,23 88,31
nov. 2016 81,78 89,21
déc. 2016 83,9 90,44
janv. 2017 84,46 91,19
févr. 2017 85,03 91,6
mars 2017 85,59 93,79
avril 2017 88,28 94,05
mai 2017 90,4 95,05
juin 2017 92,23 96,12
juil. 2017 92,66 97,87
août 2017 93,79 98,96
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 7Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Le nombre de logements commencés dans la région s’établit à 50 500 logements de juillet 2016 à juin 2017, progressant de + 7,7 % en un an. En France métropolitaine, la croissance s’avère nettement plus rapide (+ 16,2 %) (figure 8).

Par rapport au cumul annuel établi au trimestre précédent, les mises en chantier augmentent de + 0,4 % dans la région et + 3,1 % au niveau national. Seule la Loire enregistre une baisse (– 3,4 %), pendant que le Rhône (+ 8,7 %) et l’Isère (+ 6,3 %) confirment leur progression.

Figure 8Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100,88 100,44
mars 2005 101,58 101,6
avril 2005 101,93 102,22
mai 2005 104,75 104,47
juin 2005 105,62 105,5
juil. 2005 105,45 105,82
août 2005 106,15 106,49
sept. 2005 108,44 108,07
oct. 2005 110,02 109,18
nov. 2005 110,54 109,28
déc. 2005 110,37 110,64
janv. 2006 111,07 110,86
févr. 2006 112,3 111,53
mars 2006 112,3 112,31
avril 2006 113,71 113,4
mai 2006 112,65 113,75
juin 2006 112,83 114,93
juil. 2006 113,01 115,33
août 2006 112,83 115,89
sept. 2006 111,95 115,7
oct. 2006 113,18 116,41
nov. 2006 114,24 117,4
déc. 2006 116,87 117,05
janv. 2007 116,17 117,05
févr. 2007 115,47 117,05
mars 2007 116,7 116,78
avril 2007 116,87 116,51
mai 2007 116,52 116,04
juin 2007 117,93 115,75
juil. 2007 120,74 117,25
août 2007 120,21 116,51
sept. 2007 121,44 116,44
oct. 2007 121,27 116,95
nov. 2007 120,74 116,31
déc. 2007 118,1 116,09
janv. 2008 118,98 115,84
févr. 2008 120,04 115,79
mars 2008 119,86 114,39
avril 2008 116,7 113,1
mai 2008 115,82 111,3
juin 2008 114,76 109,18
juil. 2008 110,37 106,32
août 2008 110,02 105,4
sept. 2008 107,21 103,36
oct. 2008 105,45 100,22
nov. 2008 101,41 96,99
déc. 2008 100,7 94,57
janv. 2009 97,19 91,31
févr. 2009 92,09 88,01
mars 2009 88,75 85,81
avril 2009 86,99 83,96
mai 2009 84,53 81,96
juin 2009 82,95 80,48
juil. 2009 84,01 80,5
août 2009 83,3 80,6
sept. 2009 82,95 79,34
oct. 2009 80,67 78,7
nov. 2009 83,66 80,08
déc. 2009 84,36 82,28
janv. 2010 83,3 82,38
févr. 2010 84,18 82,87
mars 2010 85,94 84,13
avril 2010 88,05 84,77
mai 2010 89,46 86,2
juin 2010 89,63 87,41
juil. 2010 90,69 88,08
août 2010 93,15 88,89
sept. 2010 94,55 91,29
oct. 2010 97,72 94,15
nov. 2010 101,23 96,67
déc. 2010 105,45 98,22
janv. 2011 107,91 99,58
févr. 2011 108,96 100,52
mars 2011 108,79 101,46
avril 2011 107,21 101,7
mai 2011 107,73 102,74
juin 2011 105,98 101,46
juil. 2011 104,57 101,04
août 2011 103,16 100,49
sept. 2011 103,51 99,98
oct. 2011 102,46 98,94
nov. 2011 102,99 100,74
déc. 2011 102,46 102,12
janv. 2012 102,28 101,63
févr. 2012 102,28 101,51
mars 2012 102,99 101,92
avril 2012 102,11 100,49
mai 2012 100,35 98,22
juin 2012 100,53 98,42
juil. 2012 99,65 97,95
août 2012 98,95 97,21
sept. 2012 97,01 95,29
oct. 2012 97,01 94,57
nov. 2012 94,2 91,04
déc. 2012 93,32 90,84
janv. 2013 92,79 90,7
févr. 2013 93,15 91,26
mars 2013 92,79 90,72
avril 2013 94,02 92,03
mai 2013 95,25 92,74
juin 2013 96,31 92,97
juil. 2013 97,54 92,82
août 2013 97,36 92,5
sept. 2013 97,36 92,65
oct. 2013 95,43 91,14
nov. 2013 92,97 89,91
déc. 2013 89,28 86,8
janv. 2014 88,93 86,43
févr. 2014 87,52 84,77
mars 2014 85,41 83,02
avril 2014 84,71 82,33
mai 2014 84,53 81,49
juin 2014 82,43 80,53
juil. 2014 82,25 80,13
août 2014 81,72 79,96
sept. 2014 81,37 79,37
oct. 2014 81,55 79,22
nov. 2014 83,13 79,22
déc. 2014 85,06 79,44
janv. 2015 85,06 78,85
févr. 2015 84,36 78,83
mars 2015 84,18 78,53
avril 2015 83,66 77,84
mai 2015 82,95 77,37
juin 2015 84,71 77,64
juil. 2015 83,3 77,3
août 2015 83,48 77,59
sept. 2015 83,66 78,11
oct. 2015 82,6 78,11
nov. 2015 81,55 78,41
déc. 2015 79,26 79,12
janv. 2016 78,73 79,29
févr. 2016 80,49 79,94
mars 2016 81,02 79,74
avril 2016 82,07 80,58
mai 2016 82,78 82,08
juin 2016 82,43 82,4
juil. 2016 82,95 83,17
août 2016 83,48 83,27
sept. 2016 82,78 83,88
oct. 2016 83,3 85,41
nov. 2016 84,53 86,97
déc. 2016 86,47 87,56
janv. 2017 88,05 89,29
févr. 2017 88,22 90,28
mars 2017 89,46 92,92
avril 2017 89,28 94,3
mai 2017 90,16 95,21
juin 2017 90,69 96,64
juil. 2017 90,86 97,51
août 2017 90,86 98,2
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 8Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

L'activité hôtelière s’améliore modestement

Avec près de 5,5 millions de nuitées au deuxième trimestre 2017, l’activité hôtelière en Auvergne-Rhône-Alpes se redresse légèrement (+ 0,7 %) par rapport au même trimestre de l’année précédente (figure 9). L’activité hôtelière dans l’Ain reste dynamique. Le Rhône n’augmente que légèrement au regard du très bon mois de juin 2016, période de l’Euro. L’offre de chambres diminue peu dans l’ensemble de la région, mais le taux d’occupation recule dans tous les départements, particulièrement en Isère et dans le Rhône.

La clientèle étrangère qui représente près d’un quart de la clientèle régionale fréquente plus les hôtels qu’il y a un an. Toutefois, la situation varie selon les départements. Elle s’améliore nettement ce trimestre dans les Alpes (Savoie, Haute-Savoie et Isère) et elle diminue dans le Rhône, la Loire et la Haute-Loire.

La clientèle d’affaires, qui représente 55 % des nuitées régionales, augmente plus lentement qu’en France métropolitaine. La Loire et le Rhône reçoivent plus des deux tiers de leurs clients pour des raisons professionnelles et voient leur part de clientèle d’affaires augmenter en un an alors que les départements savoyards accueillent essentiellement une clientèle d'agrément.

Figure 9Évolution du nombre de nuitées mensuelles dans l'hôtellerie

Évolution du nombre de nuitées mensuelles dans l'hôtellerie
2016 2017 Moyenne des années 2013 à 2016
Janvier 1 910 1 929 1 851
Février 2 420 2 346 2 218
Mars 2 459 2 232 2 326
Avril 1 712 1 814 1 641
Mai 1 743 1 667 1 635
Juin 2 007 2 006 1 915
Juillet 2 533 2 561 2 389
Août 2 532 2 536
Septembre 1 833 1 787
Octobre 1 615 1 531
Novembre 1 246 1 184
Décembre 1 675 1 667
  • Note : données mensuelles brutes.
  • Avertissement : Le champ de l’enquête Hôtellerie a évolué en 2017 : Seize hôtels de montagne de taille importante ont quitté l’enquête, Minorant le nombre de nuitées enregistrées notamment en Savoie et Haute-Savoie.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE

Figure 9Évolution du nombre de nuitées mensuelles dans l'hôtellerie

  • Note : données mensuelles brutes.
  • Avertissement : Le champ de l’enquête Hôtellerie a évolué en 2017 : Seize hôtels de montagne de taille importante ont quitté l’enquête, minorant le nombre de nuitées enregistrées notamment en Savoie et Haute-Savoie.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE

Les exportations régionales ralentissent un peu

La progression du montant des exportations d'Auvergne-Rhône-Alpes ralentit en moyenne glissante depuis le deuxième trimestre 2016 (+ 0,9 % après + 1,8 %). Pour la France métropolitaine, la hausse s’établit à + 0,7 % (après + 1,0 %) (figure 10).

Seul le secteur des produits pharmaceutiques recule (– 4,1 %), après une hausse régulière depuis 2016. Les matériels de transport poursuivent leur progression à un rythme modéré (+ 1,4 %) et les produits chimiques, parfums et cosmétiques renouent avec la croissance (+ 4,5 %) après une baisse ininterrompue durant cinq trimestres.

Les exportations en valeur vers l'Union européenne maintiennent leur croissance au même rythme que le trimestre précédent (+ 1,2 %). Celles à destination du continent américain augmentent de + 1,6 % contre + 3,3 % au trimestre précédent. Le commerce vers l’Asie repart à la hausse (+ 0,9 %) après quatre trimestres consécutifs de baisse.

Figure 10Évolution des montants des exportations (glissement sur quatre trimestres)

En milliards d'euros
Évolution des montants des exportations (glissement sur quatre trimestres) (En milliards d'euros)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
T1 2006 11,4 92,2
T2 2006 11,7 94,7
T3 2006 11,9 96,1
T4 2006 12,1 97,7
T1 2007 12,3 98,3
T2 2007 12,4 98,5
T3 2007 12,6 99,7
T4 2007 12,7 100,4
T1 2008 13,0 101,9
T2 2008 13,3 103,3
T3 2008 13,5 104,5
T4 2008 13,2 103,2
T1 2009 12,4 97,8
T2 2009 11,6 92,1
T3 2009 10,9 87,9
T4 2009 10,5 85,4
T1 2010 10,7 87,3
T2 2010 11,2 91,0
T3 2010 11,8 94,1
T4 2010 12,2 97,5
T1 2011 12,8 100,8
T2 2011 13,2 102,7
T3 2011 13,5 103,9
T4 2011 13,7 105,2
T1 2012 13,9 106,5
T2 2012 13,9 107,0
T3 2012 13,8 108,0
T4 2012 13,8 108,6
T1 2013 13,5 107,7
T2 2013 13,4 107,9
T3 2013 13,2 107,3
T4 2013 13,1 107,0
T1 2014 13,2 106,9
T2 2014 13,2 106,3
T3 2014 13,2 106,4
T4 2014 13,3 107,1
T1 2015 13,5 108,0
T2 2015 13,8 110,0
T3 2015 14,0 110,8
T4 2015 14,2 111,6
T1 2016 14,1 111,3
T2 2016 14,2 111,1
T3 2016 14,3 110,5
T4 2016 14,3 110,7
T1 2017 14,5 111,8
T2 2017 14,7 112,6
  • Note : données trimestrielles brutes en glissement sur quatre trimestres
  • Source : douanes

Figure 10Évolution des montants des exportations (glissement sur quatre trimestres)

  • Note : données trimestrielles brutes en glissement sur quatre trimestres
  • Source : douanes

Contexte international : La zone euro comble son retard conjoncturel

L’activité des économies avancées a accéléré au deuxième trimestre 2017, à + 0,7 % après + 0,4 % au trimestre précédent. Aux États-Unis, la croissance s'élèverait à + 2,1 % en 2017, après + 1,5 % en 2016, tandis qu'au Japon l'activité prendrait de l'élan (+ 1,6 % en 2017, après + 1,0 % en 2016). La croissance serait également robuste dans les économies émergentes. Dans la zone euro, l’activité continuerait d’accélérer, à + 2,2 % en prévision en 2017 après + 1,7 % en 2016 : elle résisterait au ralentissement du pouvoir d’achat des ménages grâce à la baisse du taux d’épargne notamment en Espagne et en Italie. Au Royaume-Uni en revanche, l’activité serait pénalisée par le ralentissement de la consommation et n'augmenterait que de + 1,5 % en 2017, après + 1,8 % en 2016. Au total, le commerce mondial, qui a déjà nettement accéléré depuis fin 2016, progresserait de 5,4 % en 2017 après + 1,6 % en 2016.

Contexte national : Le PIB progresse de 0,5 % par trimestre depuis la fin 2016

En France, la croissance est restée stable au deuxième trimestre 2017 (+ 0,5 %, après + 0,5 %). La consommation des ménages a accéléré, l’investissement progresse vigoureusement, mais les exportations, bien qu’en rebond, n’ont pas profité à plein de la demande extérieure en hausse. Le climat des affaires a continué de progresser cet été, s'établissant au plus haut depuis 2011, et la croissance conserverait un rythme solide d'ici la fin de l'année (+ 0,5 % par trimestre), pour atteindre + 1,8 % en moyenne en 2017. L’emploi marchand a continué de progresser vivement (+ 69 000 au T2 après + 52 000 au T1), et ralentirait un peu au second semestre du fait de la suppression de la prime à l’embauche. L’emploi non marchand baisserait quant à lui nettement, du fait de la réduction du nombre d’emplois aidés. Le taux de chômage, qui s'est établi à 9,5 % au deuxième trimestre, reculerait encore légèrement à 9,4 % en fin d'année.

Pour en savoir plus

« La zone euro comble son retard conjoncturel », Note de conjoncture nationale, octobre 2017