Pourquoi la demande d’actions baisse-t-elle pendant la crise ? Le cas français

Luc Arrondel et André Masson

Economie et Statistique / Economics and Statistics
Paru le :Paru le11/10/2017
Luc Arrondel et André Masson
Economie et Statistique / Economics and Statistics- Octobre 2017

Résumé

La crise économique a affecté les épargnants français, moins enclins à prendre des risques dans leurs comportements financiers. Comment expliquer ces changements ? La théorie standard fait dépendre les investissements des épargnants de trois déterminants fondamentaux : les ressources présentes ; les anticipations de rendement et de risque des actifs, mais aussi celles sur les revenus du travail ; et enfin les préférences de l’agent, notamment vis-à-vis du risque. Nous utilisons les données françaises du panel Pater réalisé en 2007 puis en 2009, 2011 et 2014. Nous montrons que la révision à la baisse des anticipations concernant les rendements espérés des actions et les chocs sur les ressources courantes contribue à expliquer que les placements des Français sont de moins en moins investis en actifs risqués. En revanche, les préférences à l’égard du risque sont restées stables. Cependant le retour à l’optimisme des épargnants en 2014 ne s’est pas traduit dans les faits puisque le nombre d’actionnaires a continué de diminuer. Une nouvelle énigme ?

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Citer cet article

Arrondel, L. & Masson, A. (2017). Why does household demand for shares decline during the crisis? The French case. Economie et Statistique / Economics and Statistics, 494-495-496, 155-177. DOI: 10.24187/ecostat.2017.494t.1924