Des banques mieux capitalisées peuvent-elles être plus profitables ? Analyse des grands groupes bancaires français avant et après la crise financière

Olivier de Bandt, Boubacar Camara, Pierre Pessarossi et Martin Rose

Economie et Statistique / Economics and Statistics
Paru le :Paru le11/10/2017
Olivier de Bandt, Boubacar Camara, Pierre Pessarossi et Martin Rose
Economie et Statistique / Economics and Statistics- Octobre 2017

Résumé

L’article étudie l’effet de la capitalisation des banques françaises sur leur profitabilité. Il contribue au débat ayant émergé, suite à la crise financière, sur l’impact du renforcement de la réglementation du capital (Bâle III). Nos résultats économétriques montrent que sur la période 1993-2012, au-delà de l’évolution tendancielle de la profitabilité qui est plus faible après crise, les banques qui augmentent leurs ratios de fonds propres plus que la moyenne améliorent leur profitabilité, sans qu’il soit possible de distinguer entre les augmentations volontaires et celles imposées par la réglementation. Ceteris paribus, une hausse de 100 points de base des différentes mesures de capitalisation entraîne une augmentation du rendement des fonds propres (return on equity, ROE) moyen de 3 à 10 % et de 7 à 30 % du rendement des actifs (return on assets, ROA), selon le type de ratio de capital considéré. L’impact positif d’une augmentation de la capitalisation sur le ROA est moins important lorsque celle-ci se fait par émissions d’actions.

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Citer cet article

De Bandt, O., Camara, B., Pessarossi, P. & Rose, M. (2017). Can better capitalised banks be more profitable? An analysis of large French banking groups before and after the financial crisis. Economie et Statistique / Economics and Statistics, 494-495-496, 131-148. DOI: 10.24187/ecostat.2017.494t.1922