Insee Conjoncture Ile-de-FranceL’emploi salarié marchand en forte hausse au premier trimestre 2017 Note de conjoncture régionale - 1er trimestre 2017

Sabrina Abdelmalek, Michèle Debosque, Denis Rabadeux, Insee Île-de-France

Au premier trimestre 2017, l’emploi salarié marchand francilien continue de progresser (+ 0,9 %) et enregistre sa plus forte évolution depuis 2001. En glissement annuel, cette croissance (+ 2,0 %) est principalement portée par les activités des services administratifs et de soutien et les activités informatiques. Le taux de chômage francilien diminue au premier trimestre et s’établit à 8,5 %. Les créations d’entreprises des cinq premiers mois de l’année sont nettement plus nombreuses que celles de la même période de l’année précédente. L’activité reste dynamique dans la construction et se traduit par des créations d’emplois. La fréquentation hôtelière d’avril 2017 rebondit, dépassant son niveau d’avril 2015.

Insee Conjoncture Ile-de-France
No 16
Paru le :Paru le05/07/2017
Sabrina Abdelmalek, Michèle Debosque, Denis Rabadeux, Insee Île-de-France
Insee Conjoncture Ile-de-France No 16- Juillet 2017

Hausse historique de l’emploi salarié marchand au premier trimestre 2017

Avec 38 100 emplois supplémentaires par rapport au trimestre précédent, l’emploi salarié marchand progresse fortement en Île-de-France au premier trimestre 2017 (+ 0,9 %) (figure 1). Cette hausse, inédite depuis 2001, est plus marquée dans la région qu’en France métropolitaine (+ 0,5 %).

En un an, elle atteint 2,0 % (soit 80 900 emplois supplémentaires) contre + 1,4 % en France métropolitaine (225 600 emplois supplémentaires). Au sein de la région, cette dynamique de l’emploi est particulièrement perceptible à Paris (+ 2,8 % en un an), en Seine-et-Marne (+ 2,5 %), dans l’Essonne (+ 2,4 %) et le Val-d’Oise (+ 2,0 %). Elle est en revanche plus faible dans les autres départements franciliens, en particulier dans les Yvelines (+ 1,0 %).

Au premier trimestre 2017, l’intérim a gagné 13 300 emplois dans la région par rapport au trimestre précédent (+ 13,3 %), soit une croissance beaucoup plus rapide qu’au niveau national (+ 2,4 %). En un an, ce secteur a ainsi gagné 25 700 postes supplémentaires (+ 29,3 %) dans la région.

En Île-de-France, le secteur tertiaire marchand hors intérim, qui représente 80 % de l’emploi salarié tertiaire marchand total de la région, progresse davantage qu’au cours des trimestres précédents. Environ 22 000 postes supplémentaires y sont créés au premier trimestre 2017 (+ 0,7 %) (figure 2), et 54 100 en un an (+ 1,6 %). Cette progression s’observe notamment dans le secteur de l’information et la communication (10 300 postes supplémentaires en un an, soit + 2,7 % par rapport à 2016) et l’hébergement et la restauration (+ 2,5 %, soit environ 7 500 postes supplémentaires en un an). Les services aux entreprises et les autres activités de services enregistrent une hausse de 2,1 % soit respectivement 19 400 et 5 200 postes supplémentaires. Au premier trimestre 2017, les créations d’emploi dans le commerce progressent par rapport au trimestre précédent (+ 2 200, soit + 0,3 %).

Après avoir renoué avec des créations d’emplois depuis le troisième trimestre 2016, le secteur de la construction a confirmé son dynamisme au premier trimestre 2017 (2 800 postes supplémentaires, soit + 1,1 %). En un an, le gain est de 3 800 postes, soit une hausse de 1,4 %.

Enfin, après une longue période orientée à la baisse, l’emploi se stabilise ce trimestre dans l’industrie francilienne.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Île-de-France France hors Mayotte
T1 2005 100 100
T2 2005 100,25 99,99
T3 2005 100,14 100,21
T4 2005 100,47 100,44
T1 2006 100,69 100,49
T2 2006 101,03 101,03
T3 2006 101,28 101,36
T4 2006 101,82 101,63
T1 2007 102,48 102,37
T2 2007 102,85 102,64
T3 2007 103,14 102,99
T4 2007 103,66 103,24
T1 2008 103,52 103,57
T2 2008 103,15 103,17
T3 2008 103,52 102,91
T4 2008 102,75 102,05
T1 2009 102,31 101,06
T2 2009 101,86 100,53
T3 2009 101,64 100,29
T4 2009 101,53 100,33
T1 2010 101,45 100,25
T2 2010 101,41 100,28
T3 2010 101,53 100,52
T4 2010 101,76 100,74
T1 2011 102,1 101,01
T2 2011 102,29 101,18
T3 2011 102,32 101,13
T4 2011 102,57 101,18
T1 2012 102,56 101,11
T2 2012 102,73 101,03
T3 2012 102,53 100,81
T4 2012 102,5 100,57
T1 2013 102,58 100,61
T2 2013 102,56 100,31
T3 2013 102,73 100,48
T4 2013 102,9 100,53
T1 2014 102,96 100,48
T2 2014 103,03 100,51
T3 2014 103,04 100,27
T4 2014 103,11 100,32
T1 2015 103,28 100,33
T2 2015 103,56 100,54
T3 2015 103,73 100,7
T4 2015 104,05 101,03
T1 2016 104,32 101,36
T2 2016 104,6 101,59
T3 2016 105,04 101,95
T4 2016 105,4 102,33
T1 2017 106,36 102,82
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Île-de-France

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Île-de-France (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 100,66 99,64 100,36 100,12
T3 2005 100,85 99,09 100,25 99,54
T4 2005 101,68 98,49 100,76 99,59
T1 2006 102,92 98,71 101,21 99,38
T2 2006 103,61 98,23 101,55 99,53
T3 2006 104,05 97,69 101,9 100,13
T4 2006 104,89 97,18 102,81 100,26
T1 2007 106,14 96,88 103,51 100,66
T2 2007 107,26 96,5 104,15 100,77
T3 2007 108,51 95,58 104,87 100,65
T4 2007 110,05 95,12 105,61 100,95
T1 2008 109,2 93,95 105,73 100,48
T2 2008 109,68 93,47 105,47 100,34
T3 2008 111,11 93,52 106,12 100,16
T4 2008 111,03 93,13 105,6 99,3
T1 2009 110,83 92,27 105,51 99,05
T2 2009 110,53 91,47 105,29 98,09
T3 2009 110,38 90,74 105,11 97,7
T4 2009 110,41 89,98 104,98 97,64
T1 2010 110,28 89,1 104,94 97,72
T2 2010 109,75 88,61 104,97 97,55
T3 2010 109,62 87,82 105,27 97,81
T4 2010 109,2 87,09 105,81 97,78
T1 2011 109,43 86,96 106,22 98,12
T2 2011 109,47 86,51 106,53 98,75
T3 2011 109,47 86,02 106,73 98,44
T4 2011 110,11 85,55 107,11 98,88
T1 2012 111,34 85,57 107,12 98,9
T2 2012 111,68 85,52 107,33 99,2
T3 2012 112,04 85,66 107,12 98,95
T4 2012 112,35 85,69 107,32 98,44
T1 2013 111,94 85,57 107,44 98,42
T2 2013 112,39 85,14 107,44 98,38
T3 2013 112,58 84,6 107,8 98,72
T4 2013 113,4 84,4 107,8 99,39
T1 2014 113,32 84,32 107,86 99,62
T2 2014 112,88 83,72 108,14 99,63
T3 2014 112,4 83,6 108,4 99,57
T4 2014 111,04 83,23 108,72 99,5
T1 2015 110,82 83,04 109,03 99,57
T2 2015 110,64 82,9 109,33 100
T3 2015 109,69 82,54 109,59 100,2
T4 2015 109,97 82,25 110,02 100,58
T1 2016 109,77 81,88 110,57 100,73
T2 2016 109,72 81,63 110,98 100,65
T3 2016 110,11 81,65 111,39 101,05
T4 2016 110,17 81,37 111,81 101,13
T1 2017 111,34 81,38 112,64 101,45
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Île-de-France

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Acoss-Urssaf, Dares, Insee.
Avertissement

À partir des résultats du premier trimestre 2017, les estimations trimestrielles d'emploi localisées commentées dans les notes de conjoncture régionale sont réalisées en partenariat avec l'Acoss et les Urssaf ainsi que la Dares, afin d'assurer une plus grande cohérence des messages et de les rendre plus lisibles. Les niveaux d'emploi restent issus des estimations annuelles d'emploi produites par l'Insee. À ces niveaux d'emploi de référence, sont appliqués des taux d'évolution trimestriels élaborés par l'Acoss et les Urssaf sur le champ privé hors intérim, et la Dares sur l'intérim. La synthèse de l'ensemble des éléments est assurée par l'Insee. Parallèlement aux publications régionales de l'Insee, les Urssaf publient des StatUr sur les effectifs salariés, la masse salariale et le salaire moyen par tête. Les niveaux publiés dans ces deux publications sont différents (emploi en personnes physiques pour l'Insee contre nombre de postes pour les Urssaf). D'une part, le champ couvert n'est pas le même. Il correspond au champ salarié marchand non agricole et hors particuliers employeurs pour l'Insee, alors qu'il couvre le champ salarié privé pour les Urssaf (y compris dans les secteurs non marchands : administration, enseignement, santé, action sociale). D'autre part, le concept mesuré diffère. Pour l'Insee, il porte sur l'emploi en personnes physiques : les personnes qui occupent plusieurs emplois durant la période de référence sont comptées une seule fois. Dans les StatUr, sont mesurés des effectifs salariés, sans traitement de la multiactivité. Sur le champ commun, les taux d’évolutions corrigés des variations saisonnières peuvent différer légèrement sur les échelons agrégés présentés dans les notes de conjoncture et les StatUr, compte tenu d'effets de composition liés aux écarts de niveaux.

Par ailleurs, l’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données.

La baisse du taux de chômage s’accentue au premier trimestre 2017

Le taux de chômage francilien poursuit sa baisse au premier trimestre 2017 (- 0,4 point), s’établissant à 8,3 % de la population active (figure 3). En France métropolitaine, il recule également de 0,4 point et atteint 9,3 %. En un an, le taux de chômage a reculé de 0,5 point dans la région et de 0,6 point en France métropolitaine. Au premier trimestre 2017, il diminue dans tous les départements franciliens : de 0,4 point à Paris, en Seine-et-Marne et dans le Val-d’Oise, et de 0,3 point dans quatre autres départements franciliens (le Val-de-Marne, les Yvelines, l’Essonne et les Hauts-de-Seine). La baisse la plus significative s’observe en Seine-Saint-Denis (- 0,6 point ce trimestre, - 0,8 point en un an). Ce département reste cependant celui ayant le taux de chômage le plus élevé (12,1 %) et les Yvelines celui où le taux est le plus faible (7,1 %).

Figure 3Taux de chômage

En %
Taux de chômage (En %)
Île-de-France France métropolitaine
T1 2005 8,3 8,3
T2 2005 8,3 8,4
T3 2005 8,3 8,6
T4 2005 8,4 8,7
T1 2006 8,3 8,7
T2 2006 8,1 8,6
T3 2006 8 8,5
T4 2006 7,5 8
T1 2007 7,6 8,1
T2 2007 7,4 7,8
T3 2007 7,1 7,6
T4 2007 6,6 7,1
T1 2008 6,3 6,8
T2 2008 6,3 7
T3 2008 6,3 7,1
T4 2008 6,4 7,4
T1 2009 7 8,2
T2 2009 7,6 8,8
T3 2009 7,7 8,8
T4 2009 8,1 9,1
T1 2010 8 9
T2 2010 7,9 8,9
T3 2010 7,9 8,8
T4 2010 7,9 8,8
T1 2011 7,8 8,8
T2 2011 7,8 8,7
T3 2011 7,9 8,8
T4 2011 8 9
T1 2012 8,1 9,1
T2 2012 8,3 9,3
T3 2012 8,3 9,4
T4 2012 8,5 9,7
T1 2013 8,7 9,9
T2 2013 8,8 10,1
T3 2013 8,7 9,9
T4 2013 8,7 9,7
T1 2014 8,7 9,8
T2 2014 8,8 9,8
T3 2014 8,9 10
T4 2014 9 10,1
T1 2015 8,9 10
T2 2015 9 10,1
T3 2015 9 10,1
T4 2015 8,7 9,9
T1 2016 8,8 9,9
T2 2016 8,6 9,7
T3 2016 8,6 9,7
T4 2016 8,7 9,7
T1 2017 8,3 9,3
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 3Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Demande d’emploi en hausse de 1 % sur le trimestre

Parallèlement, cette baisse du taux de chômage s'accompagne pourtant d'une hausse du nombre de demandeurs inscrits à Pôle emploi, certaines personnes inactives ayant pu se positionner sur le marché du travail.

Fin mai, le nombre de demandeurs d’emploi franciliens (catégories A, B et C) atteint 977 970 personnes. Il progresse de 1,1 % sur les trois derniers mois, à un rythme proche de celui du niveau national (+ 0,8 %). Pour la catégorie A (669 250 personnes n'ayant pas travaillé le mois précédent), la hausse de la demande d’emploi en Île-de-France est similaire à celle de la France métropolitaine, respectivement + 1,0 % et + 0,9 %.

Sur cette même période, le nombre de demandeurs d’emploi augmente plus rapidement chez les femmes que chez les hommes (+ 1,4 % contre + 0,8 % sur trois mois en catégories A, B et C). Chez les jeunes, la demande d’emploi progresse également de 0,4 % en Île-de-France sur trois mois comme en France métropolitaine (+ 0,3 %), mais reste orientée à la baisse sur un an (- 2,8 %) (figure 4). La situation ne s’améliore pas pour les seniors : le nombre des 50 ans ou plus inscrits en catégories A, B ou C progresse de 1,4 % par rapport au trimestre précédent et de 5,8 % en un an (+ 6,3 % en France métropolitaine). Enfin, le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée (inscrits en catégories A, B ou C depuis un an ou plus) s’élève à 413 730 en Île-de-France, soit 42,2 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi de ces catégories. Il a augmenté de 1,3 % sur le trimestre, mais a diminué de 1,7 % en un an.

Figure 4 - Évolution du nombre de demandeurs d'emploi franciliensDonnées cvs - indices base 100 en avril 2008

Figure 4 - Évolution du nombre de demandeurs d'emploi franciliens
Moins de 25 ans De 25 à 49 ans 50 ans ou plus Total
Janvier 2008 100,9 102,0 100,6 101,7
100,6 100,8 99,5 100,5
101,4 101,1 100,2 101,0
100,0 100,0 100,0 100,0
100,4 99,5 100,0 99,7
100,6 99,7 100,8 100,0
Juillet 2008 101,8 99,6 100,2 100,0
102,1 99,6 100,5 100,1
105,6 100,7 102,0 101,5
106,8 101,3 103,3 102,4
109,9 102,8 104,1 103,9
112,0 104,6 105,7 105,8
Janvier 2009 117,1 106,8 108,3 108,4
121,6 109,8 110,2 111,4
126,8 112,6 112,9 114,4
131,3 115,1 115,9 117,3
135,4 117,2 117,9 119,6
134,0 118,1 119,9 120,4
Juillet 2009 136,2 119,9 122,0 122,3
140,0 121,9 124,2 124,6
143,1 123,4 126,0 126,4
145,4 125,1 128,1 128,1
145,6 125,2 129,2 128,5
142,9 125,2 129,1 128,1
Janvier 2010 143,3 126,0 131,9 129,2
142,0 125,7 133,1 129,0
141,7 125,7 134,5 129,2
142,4 126,3 136,2 130,0
142,3 126,4 137,5 130,3
140,6 126,5 138,7 130,4
Juillet 2010 140,8 126,4 139,3 130,4
141,7 127,2 140,7 131,3
140,5 127,4 142,1 131,6
137,9 127,2 143,0 131,2
137,5 127,4 144,4 131,5
137,8 127,6 146,1 132,1
Janvier 2011 136,9 127,2 146,9 131,8
137,4 128,0 149,0 132,7
135,4 126,9 150,0 131,9
135,4 126,7 151,3 132,0
134,7 127,0 152,8 132,4
135,9 128,0 154,2 133,4
Juillet 2011 136,3 128,0 156,2 133,8
134,7 128,4 157,7 134,2
133,8 128,6 159,8 134,5
133,7 128,9 162,0 135,1
135,6 129,5 163,9 136,1
138,0 130,9 166,0 137,7
Janvier 2012 139,9 131,2 167,2 138,4
139,2 131,2 168,9 138,6
139,0 131,2 170,8 138,9
139,3 131,7 172,2 139,5
141,0 132,5 174,7 140,7
142,3 133,1 176,9 141,7
Juillet 2012 144,2 134,1 179,0 143,0
144,9 135,6 182,3 144,7
146,3 136,3 185,0 145,8
146,9 137,2 187,9 147,0
149,4 138,6 189,8 148,6
149,9 139,1 190,8 149,2
Janvier 2013 152,5 142,3 195,3 152,6
153,1 142,3 196,5 152,9
154,4 143,4 199,2 154,2
155,3 144,6 201,0 155,5
154,0 144,7 202,6 155,7
153,6 144,6 203,6 155,7
Juillet 2013 153,1 146,0 206,0 157,1
149,0 145,1 206,3 156,0
155,2 147,2 208,6 158,6
154,4 147,9 211,5 159,5
153,6 147,8 213,2 159,6
153,3 148,5 215,6 160,5
Janvier 2014 153,2 148,9 218,7 161,3
153,4 150,1 220,9 162,5
154,8 150,8 223,7 163,6
153,2 151,3 226,0 164,2
154,0 152,1 228,1 165,2
153,1 152,8 230,8 166,1
Juillet 2014 152,2 153,6 232,8 166,9
151,8 153,1 233,3 166,5
154,5 154,9 236,0 168,5
153,6 154,1 236,5 168,0
155,6 155,8 238,6 169,8
154,9 155,7 239,8 169,8
Janvier 2015 155,2 155,2 240,5 169,6
155,1 155,8 242,4 170,4
155,2 156,6 244,0 171,2
156,2 157,4 246,8 172,4
158,3 158,5 249,3 173,8
154,2 157,9 250,8 173,1
Juillet 2015 154,1 157,2 252,5 173,0
153,7 158,5 255,8 174,4
151,0 158,3 256,4 173,9
150,8 158,8 258,3 174,6
149,5 158,8 258,7 174,6
149,8 158,6 259,7 174,6
Janvier 2016 149,7 157,9 260,0 174,2
148,2 158,8 262,0 174,9
147,2 157,3 261,7 173,7
146,1 155,7 260,6 172,2
145,8 155,9 261,4 172,5
147,2 155,9 262,0 172,8
Juillet 2016 148,6 155,9 262,2 173,0
151,7 157,1 264,6 174,6
144,4 155,0 262,9 171,9
142,6 154,6 263,7 171,5
140,4 153,9 264,6 170,9
140,7 153,8 266,8 171,2
Janvier 2017 138,2 152,6 266,7 170,1
138,8 152,8 267,6 170,5
137,1 153,3 269,6 170,9
139,5 153,7 269,4 171,5
139,1 154,7 270,2 172,3
  • Champ : demandeurs d'emploi de catégorie A inscrits en fin de mois.
  • Source : Pôle emploi, Dares.

Figure 4 - Évolution du nombre de demandeurs d'emploi franciliensDonnées cvs - indices base 100 en avril 2008

  • Champ : demandeurs d'emploi de catégorie A inscrits en fin de mois.
  • Source : Pôle emploi, Dares.

Dynamisme des créations d’entreprises

De janvier à mai 2017, près de 74 000 entreprises ont été créées dans la région, soit une hausse significative de 7,1 % par rapport à la même période un an plus tôt (figure 5). Cette progression est moins forte au niveau national (+ 2,6 %). En Île-de-France, les créations d’entreprises sont aussi soutenues pour le régime de l’auto-entrepreneur que pour les créations classiques (respectivement + 7,4 % et + 6,8 %), alors qu’en France métropolitaine les créations marquent le pas auprès des micro-entrepreneurs (- 0,6 %). Au sein des créations, la part des immatriculations sous le régime de micro-entrepreneur est cependant toujours minoritaire (46,4 % en Île-de-France).

Le secteur regroupant les activités spécialisées, scientifiques et techniques et les activités de services administratifs et de soutien est le plus dynamique : un peu plus de 22 000 entreprises y ont été créées au cours des cinq premiers mois de l’année, soit + 11,3 % par rapport à la même période un an auparavant. Le secteur de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale progresse lui aussi vigoureusement (+ 10,3 %). La vitalité des secteurs liés au commerce, aux transports, à l’hébergement et à la restauration ne se dément pas (+ 7,5 % dans la région), tout comme ce qui relève des activités financières et de l’information et la communication. Dans  la construction, les créations se replient à peine (- 1,9 %), essentiellement du fait de l’effondrement des créations d’entreprises sous la forme du micro-entrepreunariat (- 28,9 %). Les créations classiques dans ce secteur sont a contrario en nette hausse (+ 10,0 %). Les créations dans l’industrie, qui représentent à peine 2,5 % des créations totales, augmentent très légèrement (+ 1,3 %).

Après une année de baisse, le nombre de défaillances d’entreprises - en cumul annuel - s'est stabilisé en Île-de-France à la fin du mois d’avril 2017 par rapport à avril 2016 (+ 0,1 %), tandis qu’il a diminué en France métropolitaine (- 5,5 %) (figure 6). Le niveau des défaillances reste élevé puisqu’il est comparable à celui des années 2009-2010. Les secteurs du transport et de l’entreposage, puis des activités immobilières, sont les plus touchés (respectivement + 17,7 % et + 5,7 %). À l’inverse, les secteurs des activités financières et d’assurance (- 8,1 %) et de l’enseignement, santé humaine, action sociale et services aux ménages (- 6,1 %) résistent mieux.

Figure 5 - Créations d'entreprises dans la région Île-de-France

Figure 5 - Créations d'entreprises dans la région Île-de-France
Créations d'entreprises Janvier à mai 2017 Évolution en glissement annuel (en %)*
Total créations Part des micro-entrepreneurs (en %) Total créations Micro-entrepreneurs Créations hors micro-entrepreneurs
Industrie 1 799 33,5 1,3 -26,8 25,6
Construction 5 831 22,2 -1,9 -28,9 10,0
Commerce, transports, hébergement, restauration 22 351 40,6 7,5 13,2 3,9
Information et communication 5 951 45,9 4,2 1,4 6,7
Activités financières 2 166 17,1 5,8 8,5 5,2
Activités immobilières 2 087 20,5 3,5 13,9 1,2
Activités de services** 22 131 56,5 11,3 13,7 8,4
Enseignement, santé, action sociale 6 586 63,2 10,3 12,4 6,9
Autres activités de services 4 774 64,2 2,3 -0,7 8,1
Total Île-de-France 73 676 46,4 7,1 7,4 6,8
Total France métropolitaine 243 399 39,9 2,6 -0,6 4,8
  • * Évolution de janvier à mai 2017 par rapport au même cumul en 2016.
  • ** Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien (niveau A10, NAF rév 2).
  • Champ : activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements.

Figure 6Défaillances d'entreprises

Indice base 100 en janvier 2005
Défaillances d'entreprises (Indice base 100 en janvier 2005)
Île-de-France France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 101,03 100,52
mars 2005 100,85 100,57
avril 2005 101,46 101,22
mai 2005 102,14 102,01
juin 2005 101,82 102,31
juil. 2005 102,44 102,08
août 2005 102,87 101,95
sept. 2005 101,97 102,18
oct. 2005 102,51 101,8
nov. 2005 102,05 101,61
déc. 2005 101,45 101,36
janv. 2006 100,16 100,49
févr. 2006 98,16 99,45
mars 2006 97,1 98,95
avril 2006 95,02 97,81
mai 2006 94,15 97,15
juin 2006 92,81 96,75
juil. 2006 91,76 96,78
août 2006 91,31 97
sept. 2006 91,9 97,05
oct. 2006 90,68 97,57
nov. 2006 90,73 98,29
déc. 2006 91,04 98,95
janv. 2007 91,5 99,82
févr. 2007 92,25 101,14
mars 2007 93,56 102
avril 2007 94,24 102,72
mai 2007 94,86 103,16
juin 2007 96,64 103,95
juil. 2007 97,47 105,07
août 2007 97,2 104,94
sept. 2007 96,78 104,96
oct. 2007 98,58 105,76
nov. 2007 97,44 105,6
déc. 2007 97,9 105,6
janv. 2008 97,7 105,64
févr. 2008 98,65 106,12
mars 2008 97,49 105,69
avril 2008 98,77 107,11
mai 2008 97,97 106,87
juin 2008 96,62 106,86
juil. 2008 96,96 107,4
août 2008 96,6 107,64
sept. 2008 97,17 109,11
oct. 2008 97,56 110,52
nov. 2008 98,69 111,76
déc. 2008 99,82 114,05
janv. 2009 100 115,7
févr. 2009 99,81 117,53
mars 2009 102,07 121,06
avril 2009 103,2 122,8
mai 2009 104,27 124,72
juin 2009 104,79 126,52
juil. 2009 106,08 128,01
août 2009 107,74 128,99
sept. 2009 108,43 130,67
oct. 2009 108,2 130,38
nov. 2009 108,94 130,96
déc. 2009 108,85 130,57
janv. 2010 109,02 130,72
févr. 2010 110,23 130,54
mars 2010 109,43 130,66
avril 2010 107,77 129,35
mai 2010 107,84 129,3
juin 2010 108,55 129,4
juil. 2010 107,46 128,48
août 2010 107,5 128,64
sept. 2010 106,6 127,41
oct. 2010 104,45 126,45
nov. 2010 104,14 125,87
déc. 2010 103,07 124,77
janv. 2011 103,08 124,84
févr. 2011 101,88 124,8
mars 2011 102,12 123,95
avril 2011 101,79 123,42
mai 2011 101,9 125,01
juin 2011 100,88 123,63
juil. 2011 100,03 122,9
août 2011 99,97 122,95
sept. 2011 98,38 122,44
oct. 2011 98,6 122,53
nov. 2011 97,86 122,76
déc. 2011 97,44 122,57
janv. 2012 98,02 123,52
févr. 2012 98,27 123,51
mars 2012 95,92 122,56
avril 2012 96,04 122,9
mai 2012 95,91 121,25
juin 2012 95,28 121,36
juil. 2012 96,5 122,97
août 2012 96,38 122,83
sept. 2012 95,56 122,24
oct. 2012 97,29 124,24
nov. 2012 97,04 124,54
déc. 2012 97,13 125,94
janv. 2013 96,39 125,66
févr. 2013 96,48 125,49
mars 2013 96,08 125,31
avril 2013 97,25 126,74
mai 2013 96,12 127,01
juin 2013 96,1 127,46
juil. 2013 97,16 128,46
août 2013 97,23 128,3
sept. 2013 98,01 129,3
oct. 2013 97,6 129,28
nov. 2013 97,24 129
déc. 2013 97,78 129,05
janv. 2014 98,79 129,18
févr. 2014 98,61 130,34
mars 2014 100,5 130,35
avril 2014 100,09 130,61
mai 2014 100,35 129,98
juin 2014 100,76 130,21
juil. 2014 101,08 130,25
août 2014 100,79 130,31
sept. 2014 101,21 130,73
oct. 2014 101,68 130,61
nov. 2014 101,77 130,81
déc. 2014 100,03 129,09
janv. 2015 99,22 129,83
févr. 2015 100,34 129,65
mars 2015 102,53 132,04
avril 2015 103,91 132,11
mai 2015 102,69 129,42
juin 2015 105,1 131,29
juil. 2015 103,94 130,72
août 2015 103,93 130,18
sept. 2015 105,6 130,42
oct. 2015 104,96 128,62
nov. 2015 106,41 128,96
déc. 2015 108,49 130,59
janv. 2016 108,57 129,04
févr. 2016 108,48 128,33
mars 2016 107,4 126,66
avril 2016 105,97 125,33
mai 2016 109,47 128,48
juin 2016 108,79 126,7
juil. 2016 107,99 124,7
août 2016 107,44 124,49
sept. 2016 106,74 123,18
oct. 2016 106,49 122,73
nov. 2016 106,22 122,11
déc. 2016 105,41 120,02
janv. 2017 105,39 119,71
févr. 2017 103,91 118,44
mars 2017 103,44 118,16
avril 2017 101,78 116,44
  • Notes : données mensuelles brutes au 19 juin 2017, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 6Défaillances d'entreprises

  • Notes : données mensuelles brutes au 19 juin 2017, en date de jugement.
  • Chaque point représente l'évolution du cumul des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

La construction de logements confirme son dynamisme

Dans le secteur de la construction, le regain d’activité se confirme en Île-de-France. Fin mai 2017, le nombre de logements autorisés à être construits dans la région est en hausse sensible : + 19,0 % au cours des douze derniers mois, contre + 12,9 % au niveau national. Cela correspond à 97 300 logements contre 80 900 un an auparavant. Le nombre de logements dont la construction a commencé au cours des douze derniers mois progresse également dans la région (+ 15,9 % et + 14,4 % en France métropolitaine par rapport aux douze mois précédents). Ainsi, 76 400 logements ont été mis en chantier au cours de cette période contre 65 600 sur les douze mois précédents (figure 7).

Fin mai 2017, les surfaces de plancher des locaux autorisés à la construction (en milliers de m²) sont en hausse en Île-de-France (+ 9,2 %) par rapport aux douze mois précédents, presque trois fois plus qu’en France métropolitaine (+ 2,8 %). La surface des locaux dont la construction a débuté augmente également (+ 12,8 % par rapport aux douze mois précédents) à un rythme nettement plus élevé qu’au niveau national (+ 0,6 %).

Enfin, dans la région, les ventes de logements neufs progressent au premier trimestre 2017 par rapport au même trimestre de 2016 (+ 7,1 %). Cette augmentation, la plus faible depuis deux ans, est inférieure à celle observée au niveau national (+ 8,1 %). Les prix de vente de logements neufs au m² ont augmenté dans la région par rapport au premier trimestre 2016 (+ 2,2 %), plus rapidement que par rapport au trimestre précédent (+ 0,4 %).

Figure 7Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en janvier 2005)
Île-de-France France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100,24 100,44
mars 2005 99,04 101,6
avril 2005 99,76 102,22
mai 2005 101,69 104,47
juin 2005 104,58 105,5
juil. 2005 105,06 105,82
août 2005 104,82 106,49
sept. 2005 104,82 108,07
oct. 2005 106,51 109,18
nov. 2005 104,1 109,28
déc. 2005 109,4 110,64
janv. 2006 106,99 110,86
févr. 2006 108,67 111,53
mars 2006 111,08 112,31
avril 2006 112,77 113,4
mai 2006 111,81 113,75
juin 2006 112,29 114,93
juil. 2006 111,33 115,33
août 2006 113,25 115,89
sept. 2006 113,98 115,7
oct. 2006 113,73 116,41
nov. 2006 114,94 117,4
déc. 2006 110,12 117,05
janv. 2007 111,33 117,05
févr. 2007 111,33 117,05
mars 2007 110,6 116,78
avril 2007 109,64 116,51
mai 2007 108,67 116,04
juin 2007 108,67 115,75
juil. 2007 112,05 117,25
août 2007 111,57 116,51
sept. 2007 110,6 116,44
oct. 2007 113,49 116,95
nov. 2007 115,42 116,31
déc. 2007 116,87 116,12
janv. 2008 118,07 115,84
févr. 2008 118,55 115,79
mars 2008 118,55 114,39
avril 2008 119,52 113,1
mai 2008 118,8 111,33
juin 2008 118,55 109,18
juil. 2008 117,35 106,32
août 2008 115,9 105,4
sept. 2008 115,9 103,36
oct. 2008 112,77 100,22
nov. 2008 109,64 96,99
déc. 2008 107,71 94,57
janv. 2009 105,3 91,31
févr. 2009 102,41 88,01
mars 2009 99,76 85,81
avril 2009 97,11 83,96
mai 2009 98,07 81,96
juin 2009 95,18 80,48
juil. 2009 93,73 80,48
août 2009 95,9 80,6
sept. 2009 94,46 79,34
oct. 2009 94,46 78,7
nov. 2009 95,42 80,11
déc. 2009 101,93 82,31
janv. 2010 101,93 82,4
févr. 2010 104,1 82,87
mars 2010 105,3 84,13
avril 2010 105,06 84,8
mai 2010 105,54 86,23
juin 2010 106,75 87,44
juil. 2010 105,78 88,1
août 2010 106,27 88,92
sept. 2010 108,43 91,31
oct. 2010 116,87 94,18
nov. 2010 120,48 96,69
déc. 2010 119,52 98,27
janv. 2011 120,96 99,63
févr. 2011 121,93 100,57
mars 2011 124,82 101,51
avril 2011 126,75 101,73
mai 2011 127,71 102,76
juin 2011 126,99 101,51
juil. 2011 128,19 101,06
août 2011 128,19 100,52
sept. 2011 128,19 100
oct. 2011 121,69 98,96
nov. 2011 128,67 100,77
déc. 2011 135,42 102,15
janv. 2012 133,73 101,65
févr. 2012 134,22 101,53
mars 2012 137,35 101,95
avril 2012 137,83 100,54
mai 2012 137,35 98,3
juin 2012 140,48 98,52
juil. 2012 144,1 98,05
août 2012 144,1 97,31
sept. 2012 144,1 95,41
oct. 2012 146,27 94,69
nov. 2012 141,2 91,21
déc. 2012 145,3 91,07
janv. 2013 148,92 90,94
févr. 2013 151,08 91,49
mars 2013 148,92 90,97
avril 2013 149,16 92,25
mai 2013 151,08 92,94
juin 2013 150,84 93,16
juil. 2013 148,19 93,02
août 2013 146,99 92,67
sept. 2013 148,19 92,82
oct. 2013 146,99 91,34
nov. 2013 144,1 90,08
déc. 2013 137,83 86,92
janv. 2014 138,55 86,55
févr. 2014 133,98 84,9
mars 2014 133,73 83,19
avril 2014 135,9 82,55
mai 2014 133,49 81,71
juin 2014 133,25 80,73
juil. 2014 134,7 80,38
août 2014 133,98 80,21
sept. 2014 131,81 79,59
oct. 2014 129,16 79,44
nov. 2014 128,43 79,47
déc. 2014 126,99 79,66
janv. 2015 125,54 79,1
févr. 2015 126,75 79,1
mars 2015 124,34 78,78
avril 2015 124,1 78,01
mai 2015 124,58 77,54
juin 2015 125,06 77,84
juil. 2015 126,75 77,44
août 2015 128,92 77,71
sept. 2015 133,01 78,26
oct. 2015 135,42 78,26
nov. 2015 140,72 78,6
déc. 2015 147,71 79,32
janv. 2016 146,75 79,54
févr. 2016 151,08 80,18
mars 2016 152,53 80,06
avril 2016 155,18 81,05
mai 2016 158,8 82,68
juin 2016 162,17 83,22
juil. 2016 164,34 84,23
août 2016 165,3 84,45
sept. 2016 165,54 85,19
oct. 2016 169,4 86,92
nov. 2016 170,12 88,47
déc. 2016 172,05 88,97
janv. 2017 177,59 90,6
févr. 2017 177,83 91,41
mars 2017 184,82 93,73
avril 2017 183,86 94,57
mai 2017 184,1 94,62
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 7Évolution du nombre de logements commencés

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Nette reprise de l’activité hôtelière

Après une année 2016 très affectée par les attentats de novembre 2015, l’activité hôtelière de la région reprend de la vigueur au cours des quatre premiers mois de l’année 2017 : depuis janvier, le nombre de nuitées enregistrées dans les hôtels franciliens a non seulement compensé le très net déficit constaté en 2016 pour ces quatre mêmes mois, mais aussi dépassé le niveau d’il y a deux ans. Ce regain d’attrait pour la région représente environ 400 000 nuitées supplémentaires (+ 2,0 % par rapport à 2015). L’amélioration est davantage portée par la clientèle étrangère (+ 3,3 %) que par la clientèle française (+ 0,6 % de nuitées à fin avril 2017 par rapport à il y a deux ans). L’évolution mensuelle est assez erratique pour la clientèle française alors que la clientèle étrangère est venue chaque mois plus nombreuse qu’en 2015 (figure 8). La capitale, à elle seule, a enregistré 136 000 nuitées de plus (+ 1,3 %) grâce à la clientèle française plus présente (+ 5,9 % contre - 1,2 % pour la clientèle étrangère). Les taux d’occupation des hôtels sont supérieurs à ceux de l’an passé pour chacun des quatre premiers mois de l’année, et assez proches de ceux de 2015 (figure 9).

La fréquentation des Européens s’est affaissée d’environ 430 000 nuitées par rapport à il y a deux ans (- 7,4 %), les Italiens (- 180 000 nuitées, soit - 26,4 %) et les Britanniques (- 205 000 nuitées, soit - 13,0 %) contribuant fortement à ce repli. En revanche, le regain d’intérêt des touristes américains pour l’Île-de-France est significatif (+ 346 000 nuitées, soit + 28,4 % pour les quatre mois par rapport à 2015), en particulier grâce à un bon mois d’avril (+ 207 000 nuitées, soit + 45,4 %). Ils ont notamment séjourné plus fréquemment en dehors de la capitale. Du côté des Asiatiques, la hausse de fréquentation de la clientèle chinoise est compensée par la baisse de celle des Japonais (+ 100 000 nuitées pour les premiers, soit + 17,7 %, et - 110 000 pour les seconds, soit - 24,7 %).

Figure 8 - Évolution du nombre de nuitées hôtelièresÉvolution du nombre de nuitées hôtelières du mois de l'année n par rapport au mois de l'année précédente (en %)

Figure 8 - Évolution du nombre de nuitées hôtelières
Île-de-France France métropolitaine
janv-13 -4,5 -2,9
févr-13 1,1 -2,2
mars-13 0,9 3,0
avr-13 -6,0 -6,5
mai-13 2,4 4,0
juin-13 -0,2 -0,3
juil-13 -4,2 -1,9
août-13 4,8 3,3
sept-13 -0,1 -1,4
oct-13 -1,2 0,9
nov-13 -1,9 -2,5
déc-13 -0,3 -0,5
janv-14 2,1 0,7
févr-14 -3,6 -0,9
mars-14 -5,1 -6,9
avr-14 4,3 4,6
mai-14 -3,3 -4,1
juin-14 -4,4 -1,9
juil-14 -0,1 -3,0
août-14 1,9 -0,3
sept-14 -3,1 -1,5
oct-14 0,5 0,4
nov-14 -4,4 -5,2
déc-14 1,0 2,2
janv-15 1,9 3,0
févr-15 2,5 4,7
mars-15 -2,6 0,2
avr-15 -3,9 0,4
mai-15 0,6 3,6
juin-15 2,8 1,7
juil-15 6,1 5,9
août-15 0,1 0,6
sept-15 3,9 3,5
oct-15 0,2 2,0
nov-15 -6,9 -1,8
déc-15 -14,3 -4,9
janv-16 -10,0 -3,1
févr-16 -8,8 0,7
mars-16 -0,2 7,0
avr-16 -13,4 -5,4
mai-16 -8,6 -3,2
juin-16 -10,0 -2,5
juil-16 -12,8 -2,1
août-16 -20,5 -6,4
sept-16 -8,7 -3,4
oct-16 -5,5 0,8
nov-16 7,9 7,8
déc-16 14,3 7,8
janv-17 16,7 7,8
févr-17 9,5 2,8
mars-17 4,6 -2,0
avr-17 20,3 15,3
  • Source : Insee, DGE, Comité régional du tourisme, enquête de fréquentation hôtelière.

Figure 8 - Évolution du nombre de nuitées hôtelièresÉvolution du nombre de nuitées hôtelières du mois de l'année n par rapport au mois de l'année précédente (en %)

  • Source : Insee, DGE, Comité régional du tourisme, enquête de fréquentation hôtelière.

Figure 9 - Évolution du taux d'occupation des hôtels en Île-de-France

En %
Figure 9 - Évolution du taux d'occupation des hôtels en Île-de-France (En %)
2014 2015 2016 2017 Max. 2010-2013*
Janvier 62,84 62,75 57,01 64,98 64,1
Février 63,62 64,42 56,83 62,54 65,6
Mars 71,33 70,54 67,81 72,41 74,0
Avril 78,57 75,09 65,28 73,52 78,0
Mai 78,98 76,47 71,27 81,3
Juin 85,47 86,32 77,20 86,3
Juillet 79,05 79,06 68,60 79,8
Août 73,14 71,34 57,00 69,8
Septembre 83,40 82,14 75,81 84,2
Octobre 83,21 79,46 74,77 82,4
Novembre 71,36 64,77 68,38 74,2
Décembre 69,58 59,08 64,38 68,1
  • * Fréquentation maximale observée sur la période 2010-2013.
  • Source : Insee, DGE, Comité régional du tourisme, enquête de fréquentation hôtelière.

Figure 9 - Évolution du taux d'occupation des hôtels en Île-de-France

  • * Fréquentation maximale observée sur la période 2010-2013.
  • Source : Insee, DGE, Comité régional du tourisme, enquête de fréquentation hôtelière.

Contexte national - La croissance française s’est élevée d’un cran depuisle quatrième trimestre 2016

En France, la croissance est restée solide début 2017, sur un rythme de + 0,4 % à + 0,5 % depuis fin 2016. L’investissement des entreprises a vivement accéléré mais les exportations se sont nettement repliées et la consommation des ménages a marqué le pas. Dans le même temps, l’emploi salarié marchand a de nouveau solidement progressé (+ 76 000 après + 60 000 fin 2016) et le taux de chômage a nettement diminué (- 0,4 point à 9,6 %). En mai, le climat des affaires dans l’industrie en France est au plus haut depuis mi-2011. Au total, le PIB progresserait de nouveau solidement jusque fin 2017 (+ 0,5 % aux deuxième et troisième trimestres, + 0,4 % au quatrième) et s’élèverait de 1,6 % sur l’année, une croissance inédite depuis 2011. L’emploi resterait dynamique et le taux de chômage baisserait de nouveau, pour s’établir à 9,4 % fin 2017.

Contexte international - Dans la zone euro, le climat des affaires est au printemps 2017 au plus haut depuis dix ans

Au premier trimestre 2017, la croissance des économies avancées s’est un peu infléchie (+ 0,4 % après + 0,5 %), en particulier aux États-Unis (+ 0,3 % après + 0,5 %) et au Royaume-Uni (+ 0,2 % après + 0,7 %). Dans la zone euro, la croissance s’est légèrement élevée (+ 0,6 % après + 0,5 %), en particulier en Allemagne (+ 0,6 % après + 0,4 %). Le climat des affaires reste bien orienté dans les économies avancées et la croissance y resterait solide. La conjoncture est aussi favorable dans les économies émergentes. En conséquence le commerce mondial accélérerait vigoureusement en 2017 (+ 5,9 %, ce qui serait la plus forte croissance depuis 2011), sous l’impulsion des économies émergentes et des États-Unis. Dans la zone euro, la croissance continuerait de s’élever à petits pas en 2017 (+ 1,8 % après + 1,6 % en 2016 et + 1,4 % en 2015). La consommation résisterait au ralentissement du pouvoir d’achat car les ménages réduiraient leur épargne de précaution, en particulier en Italie et en Espagne.

Pour en savoir plus

« Croissance solide », Insee Conjoncture - note de conjoncture, juin 2017.

« Bilan économique Île-de-France 2016 - La reprise économique se poursuit en Île-de-France en 2016 », Insee Conjoncture Île-de-France n° 15, mai 2017.

Aucouturier A.-L., Rabadeux D., « L’activité économique francilienne continue de s’améliorer », Insee Conjoncture Île-de-France n° 14, avril 2017.