Insee Conjoncture Auvergne-Rhône-AlpesL'activité continue de se redresser

Pierre-Jean Chambard et Michel Poinsard

La progression de l'emploi salarié marchand est plus marquée ce trimestre. La plupart des secteurs d'activité gagnent des emplois, c'est le cas plus particulièrement dans l'intérim. Le taux de chômage augmente très légèrement. Si les mises en chantier stagnent, les autorisations de construire sont en augmentation. L’activité hôtelière bénéficie d'un bon début de période, et les exportations régionales augmentent modérément

Insee Conjoncture Auvergne-Rhône-Alpes
No 6
Paru le :Paru le25/01/2017
Pierre-Jean Chambard et Michel Poinsard
Insee Conjoncture Auvergne-Rhône-Alpes No 6- Janvier 2017

La hausse de l'emploi salarié marchand s'accélère ce trimestre

L'emploi salarié marchand non agricole d'Auvergne-Rhône-Alpes augmente de nouveau au troisième trimestre 2016. 8 200 emplois sont gagnés, soit une hausse de + 0,4 %, identique à celle enregistrée au niveau national (figure 1). C'est le sixième trimestre consécutif de hausse. La progression régionale, deux fois plus importante que celle du trimestre précédent, est due au dynamisme des services marchands et de l'intérim, mais aussi à une augmentation du nombre de salariés dans l'industrie, la première depuis 2011. En revanche, la progression de l'emploi fléchit dans le commerce, et le nombre de salariés ne varie pas dans la construction. Sur un an, la région gagne 27 400 emplois, soit un accroissement de + 1,4 %, légèrement supérieur à celui enregistré en France métropolitaine (+ 1,2 %).

L'Isère concentre le quart des gains trimestriels d'emploi

C'est dans l'Isère que la hausse trimestrielle de l'emploi est la plus forte (2 100 salariés supplémentaires, soit + 0,7 %). L'augmentation est nette également (+ 0,6 %) dans la Drôme et en Haute-Loire, ainsi que dans le Rhône et la Haute-Savoie (+ 0,5 %). La Loire et l'Ain enregistrent des progressions plus proches de la moyenne régionale. Le niveau de l'emploi varie peu dans les autres départements.

En glissement annuel, le Rhône compte 13 600 emplois supplémentaires (+ 2,3 %), soit un peu moins de la moitié des gains d'Auvergne-Rhône-Alpes. La hausse est importante également en Haute-Savoie, avec 3 500 salariés de plus qu'il y a un an (+ 2,0 %). Dans la Drôme, l'Isère et la Loire, les progressions sont proches de celle enregistrée dans la région. Elles sont un peu plus faibles, de l'ordre de + 0,9 %, dans trois départements de l'ouest de la région (l'Allier, le Puy-de-Dôme et la Haute-Loire), ainsi que dans l'Ain (+ 0,6 %) et en Savoie (+ 0,5 %). Le niveau d'emploi est le même qu'il y a un an dans le Cantal, et légèrement plus faible (– 0,5 %) en Ardèche.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 100,2 100,07
T3 2005 100,34 100,18
T4 2005 100,3 100,34
T1 2006 100,44 100,45
T2 2006 101,08 101
T3 2006 101,33 101,36
T4 2006 101,47 101,46
T1 2007 102,14 102,26
T2 2007 102,44 102,49
T3 2007 102,84 102,82
T4 2007 102,69 103,03
T1 2008 103,23 103,35
T2 2008 102,51 102,91
T3 2008 102,17 102,63
T4 2008 101,11 101,82
T1 2009 99,82 100,78
T2 2009 99,17 100,3
T3 2009 98,74 100,05
T4 2009 99,02 100,11
T1 2010 98,73 100,01
T2 2010 99,06 100,05
T3 2010 99,55 100,31
T4 2010 100 100,52
T1 2011 100,23 100,8
T2 2011 100,47 101,05
T3 2011 100,34 100,99
T4 2011 100,38 100,94
T1 2012 100,49 100,98
T2 2012 100,41 100,82
T3 2012 100,48 100,61
T4 2012 100,08 100,34
T1 2013 100,16 100,35
T2 2013 100,1 100,03
T3 2013 100,4 100,22
T4 2013 100,66 100,33
T1 2014 100,61 100,19
T2 2014 100,52 100,18
T3 2014 100,2 99,87
T4 2014 100,51 99,95
T1 2015 100,38 99,89
T2 2015 100,74 100,1
T3 2015 100,97 100,27
T4 2015 101,44 100,61
T1 2016 101,79 100,92
T2 2016 101,98 101,11
T3 2016 102,4 101,44
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Hausse de l'emploi intérimaire

Après deux trimestres de progression modeste, l'emploi intérimaire repart à la hausse et gagne 3 100 emplois (+ 3,8 %). L'évolution est cependant un peu moins importante qu'au niveau national (+ 5,0 %) (figure 2). Cette hausse de l'emploi intérimaire régional, recensé dans le tertiaire marchand, mais dont les missions s'exercent pour moitié dans l'industrie, viennent conforter la bonne orientation de ce secteur, et nuancer la stagnation du celui de la construction, dans lequel s'exerce une mission sur cinq. En glissement annuel, du fait du dynamisme de l'intérim en début et fin de période, la progression du nombre de salariés s 'élève à + 6,2 % dans la région, et + 8,8 % au niveau national.

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 100,8 99,86
T3 2005 99,94 101,93
T4 2005 100,66 102,6
T1 2006 101,65 101,7
T2 2006 105,31 107,36
T3 2006 105,96 107,31
T4 2006 105,13 105,31
T1 2007 114,74 114,93
T2 2007 114,5 112,47
T3 2007 112,33 110,87
T4 2007 106,37 109,72
T1 2008 113,22 114,35
T2 2008 104,77 106,28
T3 2008 98,16 99,93
T4 2008 83,19 86,9
T1 2009 67,4 73,86
T2 2009 67,02 75,59
T3 2009 71,71 79,59
T4 2009 80,54 84,27
T1 2010 83,87 88,79
T2 2010 90,62 93,35
T3 2010 94,98 97,12
T4 2010 102,2 100,8
T1 2011 102,97 101,31
T2 2011 101,56 101,53
T3 2011 100,02 100,51
T4 2011 94,66 96,37
T1 2012 93,3 95,22
T2 2012 90,26 91,86
T3 2012 87,01 88,11
T4 2012 83,61 85,65
T1 2013 87,33 88,48
T2 2013 89,28 87,29
T3 2013 89,92 89,01
T4 2013 91,85 90,98
T1 2014 90,73 89,23
T2 2014 92,72 91,48
T3 2014 87,34 87,72
T4 2014 91,14 90,74
T1 2015 89,99 89,97
T2 2015 93,95 93,37
T3 2015 96,82 96,01
T4 2015 98,13 99,3
T1 2016 98,9 99,46
T2 2016 99,1 99,42
T3 2016 102,85 104,43
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Des gains d'emploi dans le tertiaire marchand, mais aussi dans l'industrie

Pour la première fois depuis 2011, l'industrie gagne des emplois (+ 0,2 %, soit 1 000 postes supplémentaires), alors que le fléchissement se prolonge (– 0,1 %) au niveau national (figure 3; données provisoires cf avertissement). La hausse concerne essentiellement l'industrie agro-alimentaire et le regroupement de la métallurgie, de la plasturgie, du textile, des industries chimiques et du papier. Les autres secteurs industriels conservent leur niveau d'emploi.

L'évolution est contrastée selon les départements : le nombre de salariés de l'industrie augmente dans le Rhône, le Puy-de-Dôme, et dans une moindre mesure dans la Haute-Loire, en Haute-Savoie et en Ardèche. Des pertes affectent cependant la Loire et la Savoie, et l'emploi industriel varie peu ailleurs. Sur un an, l'industrie perd 3 000 salariés en Auvergne-Rhône-Alpes, soit un recul de – 0,6 %, dans la tendance nationale (– 0,8 %).

Au niveau régional, la construction compte le même nombre d'emplois que trois mois auparavant, avec cependant des nuances au niveau départemental : le nombre de salariés augmente dans la Drôme, la Rhône et la Haute-Savoie, et recule dans la Loire, mais les variations de l'emploi sont faibles ailleurs.

Après plusieurs années de dégradation importante, l'emploi n'a connu que des variations de faible amplitude dans la construction au cours des quatre derniers trimestres, et, sur l'année, les pertes du secteur sont limitées : 300 emplois sont perdus, soit une régression de – 0,2 %, contre –  0,7 % au niveau national.

Après six trimestres de hausse soutenue, le commerce connaît ce trimestre une progression plus modeste de 500 salariés, soit + 0,1 %, contre + 0,2 % en France métropolitaine. Le Rhône, la Drôme et l'Allier sont les départements où la situation est la plus favorable, alors que la Haute-Savoie, le Puy-de-Dôme et le Cantal perdent des salariés.

Sur un an, du fait du dynamisme des précédents trimestres, le commerce compte 5 200 salariés supplémentaires, soit une augmentation qui reste plus importante dans la région (+ 1,4 %) qu'au niveau national (+ 0,9 %).

Figure 3Évolution de l’emploi salarié privé par secteur (hors agriculture)

Évolution de l’emploi salarié privé par secteur (hors agriculture) ( ) -
Effectif au 3e trimestre 2016 Evolution sur un an (%) Évolution par rapport au 2e trimestre 2016
En effectif En % France métropolitaine (en %)
Industrie 480 600 - 0,6 + 1 000 + 0,2 - 0,1
Construction 173 400 - 0,2 0  0,0 - 0,2
tertiaire marchand (1) + (2)+ (3) 1 302 900 + 2,4 + 7 200 + 0,6 + 0,6
(1) commerce 370 700 + 1,4 + 500 + 0,1 + 0,2
(2) services hors intérim 848 200 + 2,5 + 3 600 + 0,4 + 0,4
(3) intérim 84 000 + 6,2 +3 100 + 3,8 + 5,0
Ensemble 1 956 900 + 1,4 + 8 200 + 0,4 + 0,4
  • Note : données corrigées des variations saisonnières, provisoires pour le 3e trimestre 2016
  • Champ : emploi salarié marchand en fin de trimestre (hors agriculture et salariés des particuliers employeurs) ; données corrigées des variations saisonnières
  • Source : Insee, estimations d'emploi

Les services marchands hors intérim comptent 3 600 salariés supplémentaires, soit + 0,4 %, un chiffre identique à celui relevé en France métropolitaine. C'est dans l'Isère que la progression est la plus importante. La Drôme et l'Ardèche se distinguent également. En revanche, le nombre d'emplois ne varie pas dans la Loire et en Savoie, et est à la baisse dans l'Ain et l'Allier.

En glissement annuel, la région gagne 20 600 salariés dans les services, soit une progression de + 1,4 %, contre + 1,2 % en France métropolitaine. Les gains sont importants pour l'information et la communication, les services aux entreprises et les autres activités de service.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne-Rhône-Alpes

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne-Rhône-Alpes (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 101 99,56 100,37 100,45
T3 2005 102,1 99,17 100,71 100,75
T4 2005 103,11 98,57 100,74 100,73
T1 2006 104,25 98,28 100,88 101,24
T2 2006 105,65 98,01 101,66 101,6
T3 2006 106,73 97,62 102,08 102,01
T4 2006 108,05 97,22 102,39 101,93
T1 2007 108,92 97,06 102,79 102,31
T2 2007 109,96 97,08 103,17 102,78
T3 2007 111,48 96,65 104,03 103,32
T4 2007 112,64 96,32 104,2 103,34
T1 2008 112,61 96,07 104,77 102,88
T2 2008 112,55 95,37 104,52 102,8
T3 2008 113,01 95,15 104,46 102,63
T4 2008 112,61 94,2 104,29 102,43
T1 2009 111,76 92,82 104,06 102,06
T2 2009 111,55 91,13 103,88 101,58
T3 2009 110,26 89,77 103,68 100,99
T4 2009 109,52 88,91 104,08 100,94
T1 2010 109,37 87,91 103,89 101,36
T2 2010 109,16 87,49 104,2 101,68
T3 2010 109,02 87,2 104,92 102,14
T4 2010 109,01 86,92 105,31 102,24
T1 2011 108,86 87,06 105,6 102,44
T2 2011 108,79 87,01 106,17 102,89
T3 2011 108,54 86,95 106,13 102,83
T4 2011 108,37 86,84 106,69 103,3
T1 2012 108,86 86,62 107,02 103,45
T2 2012 108,49 86,5 107,24 103,7
T3 2012 108,59 86,43 107,62 103,99
T4 2012 108,25 86,18 107,36 103,3
T1 2013 107,76 86,07 107,36 103,09
T2 2013 107,71 85,78 107,27 102,53
T3 2013 107,6 85,77 107,76 102,7
T4 2013 107,37 85,61 108,2 103,22
T1 2014 107,21 85,56 108,25 102,99
T2 2014 106,46 85,39 108,15 102,87
T3 2014 105,62 85,02 108,31 102,75
T4 2014 104,35 84,98 108,8 102,76
T1 2015 103,24 84,85 108,9 103,06
T2 2015 102,38 84,79 109,39 103,45
T3 2015 101,58 84,49 109,87 104,08
T4 2015 101,39 84,26 110,75 104,7
T1 2016 101,58 84,14 111,34 105,04
T2 2016 101,39 83,79 111,87 105,4
T3 2016 101,39 83,96 112,25 105,56
  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne-Rhône-Alpes

  • Champ : emploi salarié hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs.
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Avertissement : L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données.

Le taux de chômage augmente très légèrement ce trimestre

Après trois trimestres de fléchissement, le taux de chômage d’Auvergne-Rhône-Alpes repart très légèrement à la hausse (+ 0,1 point) au troisième trimestre 2016. Il atteint 8,7 % de la population active (figure 5). L’écart entre la région et le niveau national est inchangé, d'un point. En un an, le taux de chômage régional a diminué de – 0,4 point, comme en France métropolitaine. Malgré cette très légère dégradation, la région reste l'une de celles où le taux de chômage est le plus bas.

Figure 5Taux de chômage

En %
Taux de chômage (En %)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
T1 2005 7,2 8,3
T2 2005 7,4 8,4
T3 2005 7,5 8,6
T4 2005 7,5 8,7
T1 2006 7,5 8,7
T2 2006 7,4 8,6
T3 2006 7,3 8,5
T4 2006 6,9 8,0
T1 2007 7,0 8,1
T2 2007 6,8 7,8
T3 2007 6,7 7,6
T4 2007 6,2 7,1
T1 2008 5,9 6,8
T2 2008 6,1 7,0
T3 2008 6,3 7,1
T4 2008 6,6 7,4
T1 2009 7,5 8,2
T2 2009 8,2 8,8
T3 2009 8,1 8,8
T4 2009 8,4 9,1
T1 2010 8,3 9,0
T2 2010 8,1 8,9
T3 2010 7,9 8,8
T4 2010 7,9 8,8
T1 2011 7,8 8,8
T2 2011 7,8 8,7
T3 2011 7,9 8,8
T4 2011 8,0 9,0
T1 2012 8,1 9,1
T2 2012 8,4 9,3
T3 2012 8,4 9,4
T4 2012 8,7 9,7
T1 2013 8,9 9,9
T2 2013 8,9 10,0
T3 2013 8,7 9,9
T4 2013 8,6 9,8
T1 2014 8,6 9,8
T2 2014 8,7 9,8
T3 2014 8,8 10,0
T4 2014 9,0 10,1
T1 2015 8,9 10,0
T2 2015 9,0 10,1
T3 2015 9,1 10,1
T4 2015 8,9 9,9
T1 2016 8,8 9,9
T2 2016 8,6 9,6
T3 2016 8,7 9,7
  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 5Taux de chômage

  • Notes : données trimestrielles CVS. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Ce trimestre, le taux de chômage augmente un peu plus en Savoie (+ 0,3 point), et dans les trois départements de la région où il est déjà le plus haut, la Drôme, l'Ardèche et l'Allier (+ 0,2 point), ce qui accroît légèrement les disparités départementales déjà importantes au sein de la région. Les taux s'étagent désormais entre 6,3 % et 11,1 % de la population active.

Sur un an, le taux de chômage est en baisse dans tous les départements d'Auvergne-Rhône-Alpes, à l'exception de l'Ain où il ne varie pas (figure 6). Le recul est plus fort dans la Loire (– 0,5 point), mais plus limité en Ardèche (– 0,1 point) et en Savoie (– 0,2 point).

Figure 6Taux de chômage dans les départements d'Auvergne-Rhône-Alpes

  • Note de lecture : L'évolution du taux de chômage sur un an dans le Rhône est de - 0,4 point.
  • Note : données provisoires pour le 3e trimestre 2016
  • Source : Insee, taux de chômage localisés

Les autorisations de construire progressent mais les mises en chantier stagnent

Au troisième trimestre 2016, les autorisations de construire progressent en Auvergne-Rhône-Alpes de + 2,6 %, contre + 0,4 % au trimestre précédent, portant le niveau des autorisations à 53 400 logements en rythme annuel (figure 7). Pour la France métropolitaine, la hausse reste du même ordre de grandeur qu'au trimestre précédent, soit + 3,0 % après + 3,1 %. Le nombre de logements autorisés s'établit à 409 000 en rythme annuel.

Figure 7Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100,99 100,47
mars 2005 100,99 101,53
avril 2005 100,85 102,29
mai 2005 100,99 102,8
juin 2005 101,55 104,19
juil. 2005 103,25 105,05
août 2005 102,82 105,52
sept. 2005 102,82 106,38
oct. 2005 103,95 106,52
nov. 2005 104,24 106,99
déc. 2005 104,66 108,4
janv. 2006 106,36 109,44
févr. 2006 108,19 110,71
mars 2006 110,59 112,47
avril 2006 113,14 113,45
mai 2006 113,7 114,84
juin 2006 114,55 115,57
juil. 2006 115,25 116,43
août 2006 115,25 117,11
sept. 2006 116,81 116,62
oct. 2006 116,67 118,03
nov. 2006 118,22 118,99
déc. 2006 119,21 118,52
janv. 2007 118,08 117,92
févr. 2007 116,67 117,92
mars 2007 118,5 118,41
avril 2007 116,81 117,88
mai 2007 115,68 117,58
juin 2007 117,37 116,8
juil. 2007 120,2 117,02
août 2007 121,47 116,84
sept. 2007 122,46 116,53
oct. 2007 122,46 115,82
nov. 2007 120,76 113,71
déc. 2007 120,34 112,47
janv. 2008 120,76 112,24
févr. 2008 123,02 111,91
mars 2008 119,07 110,3
avril 2008 117,66 109,52
mai 2008 116,81 108,34
juin 2008 111,16 106,13
juil. 2008 107,49 103,7
août 2008 105,08 101,27
sept. 2008 102,26 99,71
oct. 2008 99,29 97,51
nov. 2008 96,89 95,65
déc. 2008 91,67 92,85
janv. 2009 88,56 90,09
févr. 2009 83,62 86,45
mars 2009 80,65 83,57
avril 2009 78,81 81,32
mai 2009 75,99 78,64
juin 2009 76,13 76,74
juil. 2009 74,58 75,6
août 2009 72,88 74,76
sept. 2009 71,75 74,11
oct. 2009 69,63 73,21
nov. 2009 70,48 73,37
déc. 2009 70,9 74,09
janv. 2010 71,75 74,76
févr. 2010 72,6 76,5
mars 2010 76,41 79,01
avril 2010 80,37 80,95
mai 2010 81,5 83,04
juin 2010 83,62 85,39
juil. 2010 86,58 87,57
août 2010 87,85 88,92
sept. 2010 89,12 90,46
oct. 2010 90,54 91,11
nov. 2010 90,25 91,64
déc. 2010 91,95 92,81
janv. 2011 92,37 94,36
févr. 2011 94,21 94,54
mars 2011 92,51 94,05
avril 2011 90,11 93,97
mai 2011 92,09 95,44
juin 2011 91,81 95,81
juil. 2011 92,23 96,38
août 2011 95,62 97,63
sept. 2011 96,47 99,39
oct. 2011 98,73 100,04
nov. 2011 98,73 101,12
déc. 2011 100,28 102,21
janv. 2012 101,84 101,96
févr. 2012 100,14 102,15
mars 2012 100,42 101,82
avril 2012 102,26 102,17
mai 2012 102,12 100,72
juin 2012 103,11 100,31
juil. 2012 100,56 99,49
août 2012 99,15 99,57
sept. 2012 97,6 97,55
oct. 2012 96,75 97
nov. 2012 98,16 95,97
déc. 2012 95,48 94,24
janv. 2013 94,92 94,4
févr. 2013 97,32 95,91
mars 2013 98,31 96,53
avril 2013 95,76 94,95
mai 2013 93,93 93,01
juin 2013 91,53 91,29
juil. 2013 90,96 89,27
août 2013 88,28 86,43
sept. 2013 86,72 84,84
oct. 2013 87,99 84,39
nov. 2013 87,43 83,57
déc. 2013 88,14 82,79
janv. 2014 87,29 80,73
févr. 2014 85,17 77,66
mars 2014 84,18 76,58
avril 2014 82,77 75,43
mai 2014 81,07 75,52
juin 2014 82,2 75,5
juil. 2014 82,63 75,78
août 2014 81,92 75,56
sept. 2014 82,63 75,78
oct. 2014 78,25 74,84
nov. 2014 76,55 74,06
déc. 2014 75,71 73,96
janv. 2015 74,72 73,64
févr. 2015 74,29 73,15
mars 2015 72,74 72,33
avril 2015 73,16 72,96
mai 2015 73,31 72,53
juin 2015 72,46 73,35
juil. 2015 71,33 73,25
août 2015 71,33 73,94
sept. 2015 70,62 74,49
oct. 2015 73,31 74,96
nov. 2015 73,87 76,62
déc. 2015 72,18 77,66
janv. 2016 72,32 78,05
févr. 2016 73,16 79,38
mars 2016 73,73 79,58
avril 2016 73,16 80,46
mai 2016 74,01 82,1
juin 2016 72,03 82,24
juil. 2016 73,31 83
août 2016 75 84,24
sept. 2016 76,55 86,31
oct. 2016 76,41 87
nov. 2016 77,68 87,8
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 7Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Le nombre de mises en chantier de logements reste stable au troisième trimestre (+ 0,1 %), alors qu’il avait augmenté de + 2,3 % au deuxième trimestre (figure 8). Le niveau des mises en chantier s'établit à 48 200 logements en rythme annuel. Pour l'ensemble de la France métropolitaine, le nombre de logements commencés au troisième trimestre 2016 augmente de + 2,4 % (après + 3,1 % au trimestre précédent) ; on compte désormais 353 000 logements commencés en rythme annuel.

Figure 8Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100,88 100,44
mars 2005 101,58 101,6
avril 2005 101,93 102,22
mai 2005 104,75 104,47
juin 2005 105,62 105,5
juil. 2005 105,45 105,82
août 2005 106,15 106,49
sept. 2005 108,44 108,07
oct. 2005 110,02 109,18
nov. 2005 110,54 109,28
déc. 2005 110,37 110,64
janv. 2006 111,25 110,86
févr. 2006 112,3 111,53
mars 2006 112,3 112,31
avril 2006 113,71 113,43
mai 2006 112,65 113,77
juin 2006 112,83 114,96
juil. 2006 113,01 115,35
août 2006 112,83 115,92
sept. 2006 111,95 115,72
oct. 2006 113,18 116,44
nov. 2006 114,24 117,42
déc. 2006 116,87 117,08
janv. 2007 116,17 117,08
févr. 2007 115,47 117,08
mars 2007 116,7 116,81
avril 2007 116,87 116,49
mai 2007 116,52 116,04
juin 2007 117,93 115,75
juil. 2007 120,74 117,28
août 2007 120,21 116,56
sept. 2007 121,44 116,49
oct. 2007 121,27 117
nov. 2007 120,56 116,36
déc. 2007 117,93 116,14
janv. 2008 118,98 115,89
févr. 2008 120,04 115,84
mars 2008 119,86 114,44
avril 2008 116,7 113,15
mai 2008 115,82 111,38
juin 2008 114,76 109,23
juil. 2008 110,37 106,32
août 2008 110,02 105,4
sept. 2008 107,21 103,36
oct. 2008 105,45 100,22
nov. 2008 101,41 96,99
déc. 2008 100,7 94,6
janv. 2009 97,19 91,31
févr. 2009 92,09 88,01
mars 2009 88,75 85,81
avril 2009 86,99 83,96
mai 2009 84,53 81,96
juin 2009 82,95 80,5
juil. 2009 84,01 80,5
août 2009 83,3 80,6
sept. 2009 82,95 79,37
oct. 2009 80,67 78,73
nov. 2009 83,66 80,13
déc. 2009 84,36 82,33
janv. 2010 83,3 82,43
févr. 2010 84,18 82,92
mars 2010 85,94 84,18
avril 2010 88,22 84,85
mai 2010 89,46 86,25
juin 2010 89,81 87,49
juil. 2010 90,86 88,15
août 2010 93,15 88,97
sept. 2010 94,55 91,36
oct. 2010 97,89 94,23
nov. 2010 101,41 96,74
déc. 2010 105,62 98,35
janv. 2011 108,08 99,7
févr. 2011 109,14 100,64
mars 2011 108,96 101,58
avril 2011 107,38 101,8
mai 2011 107,91 102,86
juin 2011 106,15 101,58
juil. 2011 104,75 101,11
août 2011 103,34 100,57
sept. 2011 103,69 100,05
oct. 2011 102,64 99,01
nov. 2011 103,16 100,81
déc. 2011 102,64 102,17
janv. 2012 102,46 101,63
févr. 2012 102,28 101,6
mars 2012 103,16 101,97
avril 2012 102,81 100,86
mai 2012 101,41 98,99
juin 2012 101,93 99,33
juil. 2012 101,05 98,99
août 2012 100,88 98,59
sept. 2012 99,3 97,06
oct. 2012 99,3 96,42
nov. 2012 96,31 92,74
déc. 2012 94,73 91,93
janv. 2013 94,55 92,2
févr. 2013 95,08 92,84
mars 2013 94,55 92,5
avril 2013 95,61 93,81
mai 2013 96,66 94,57
juin 2013 97,54 94,57
juil. 2013 98,59 94,37
août 2013 98,07 93,83
sept. 2013 97,72 93,68
oct. 2013 95,96 92,25
nov. 2013 93,67 91,21
déc. 2013 90,51 88,5
janv. 2014 89,81 87,73
févr. 2014 88,58 86,01
mars 2014 86,47 84,25
avril 2014 85,76 83,32
mai 2014 85,06 82,06
juin 2014 83,3 81,24
juil. 2014 83,3 80,9
août 2014 82,78 80,7
sept. 2014 82,25 80,06
oct. 2014 82,25 79,81
nov. 2014 83,83 79,84
déc. 2014 86,82 80,4
janv. 2015 86,82 79,99
févr. 2015 85,94 79,99
mars 2015 85,94 79,79
avril 2015 85,41 79,12
mai 2015 84,89 78,8
juin 2015 86,47 79,15
juil. 2015 85,24 78,9
août 2015 85,24 79,15
sept. 2015 85,59 79,84
oct. 2015 84,71 79,94
nov. 2015 83,66 80,36
déc. 2015 81,02 81,02
janv. 2016 80,67 81,37
févr. 2016 82,43 82,11
mars 2016 83,13 82,31
avril 2016 83,3 83,37
mai 2016 84,36 85,07
juin 2016 84,36 85,66
juil. 2016 84,71 86,82
août 2016 84,89 87,12
sept. 2016 84,01 87,78
oct. 2016 84,36 89,17
nov. 2016 84,36 89,71
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 8Évolution du nombre de logements commencés

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

L’activité hôtelière est bien orientée en juillet

La progression de l’activité hôtelière ralentit au troisième trimestre 2016 (+ 1,6 % par rapport au troisième trimestre 2015) après + 4,2 % au deuxième trimestre. Le nombre de nuitées enregistrées s’élève à 6,9 millions. Cette évolution résulte d’un très bon mois de juillet mais d’un léger repli en août. Le Rhône (+ 5,3 %) contribue fortement à la hausse régionale, notamment grâce à la Coupe d’Europe de football, ainsi que l’Ardèche, et le Cantal dans une moindre mesure (respectivement + 6,4 % et + 4,6 %). Inversement, la Loire et la Savoie enregistrent des baisses de – 11,8 % et – 1,7 %. Le taux d’occupation gagne un point à 59 %, grâce à des progressions de + 3 points dans le Puy-de-Dôme, et + 2 points dans le Cantal et en Haute-Savoie. La part des nuitées étrangères dans la région varie peu (+ 0,3 point) mais les disparités départementales sont nettes. Ainsi, la Haute-Savoie et l’Ain gagnent 2,0 points tandis que la Loire et la Haute-Loire perdent 4,8 et 2,4 points.

Figure 9Évolution du nombre de nuitées mensuelles dans l'hôtellerie

En milliers
Évolution du nombre de nuitées mensuelles dans l'hôtellerie (En milliers) -
2015 2016 Moyenne des années 2012 à 2015
Janvier 1 887 1 910 1 837
Février 2 265 2 420 2 158
Mars 2 216 2 459 2 263
Avril 1 675 1 718 1 613
Mai 1 653 1 732 1 587
Juin 1 908 2 007 1 880
Juillet 2 401 2 533 2 343
Août 2 560 2 532 2 510
Septembre 1 827 1 833 1 789
Octobre 1 507 1 615 1 490
Novembre 1 150 1 187
Décembre 1 632 1 669
  • Note : données mensuelles brutes.
  • Suite au changement de méthode intervenu début 2013, les données 2012 ont été rétropolées
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE

Figure 9Évolution du nombre de nuitées mensuelles dans l'hôtellerie

  • Note : données mensuelles brutes.
  • Suite au changement de méthode intervenu début 2013, les données 2012 ont été rétropolées
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE

Les exportations régionales progressent modérément

En moyenne glissante, du quatrième trimestre de 2015 au troisième de 2016, les exportations d'Auvergne-Rhône-Alpes augmentent de + 0,3 %, après + 0,4 %. En revanche, pour la France métropolitaine, la baisse se poursuit et s'établit à – 0,6 % (– 0,3 % au trimestre précédent) (figure 10).

Les exportations de produits pharmaceutiques poursuivent leur redressement (+ 6,0 % comme au deuxième trimestre). Celles des matériels de transport accélèrent leur progression (+ 3,6 % après + 0,5 %). Les exportations d'équipements mécaniques diminuent de – 0,3 %, comme au trimestre précédent.

Sur la même période, l'essentiel de la hausse concerne l'Europe hors Union Européenne (+ 2,3 % après une baisse de – 2,0 % au deuxième trimestre). Les exportations vers l'Union Européenne progressent de + 0,8 %, après + 1,0 % au trimestre précédent. Celles à destination de l'Asie reculent de – 2,9 % après un repli de – 1,6 % au trimestre précédent. La baisse des exportations vers le continent américain est beaucoup plus mesurée (– 0,1 % après – 1,4 % ).

Figure10Évolution des montants des exportations (glissement sur quatre trimestres)

En milliards d'euros
Évolution des montants des exportations (glissement sur quatre trimestres) (En milliards d'euros) -
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
T1 2006 11,4 92,2
T2 2006 11,7 94,7
T3 2006 11,9 96,1
T4 2006 12,1 97,7
T1 2007 12,3 98,3
T2 2007 12,4 98,5
T3 2007 12,6 99,7
T4 2007 12,7 100,4
T1 2008 13,0 101,9
T2 2008 13,3 103,3
T3 2008 13,5 104,5
T4 2008 13,2 103,2
T1 2009 12,4 97,8
T2 2009 11,6 92,1
T3 2009 10,9 87,9
T4 2009 10,5 85,4
T1 2010 10,7 87,3
T2 2010 11,2 91,0
T3 2010 11,8 94,1
T4 2010 12,2 97,5
T1 2011 12,8 100,8
T2 2011 13,2 102,7
T3 2011 13,5 103,9
T4 2011 13,7 105,2
T1 2012 13,9 106,5
T2 2012 13,9 107,0
T3 2012 13,8 108,0
T4 2012 13,8 108,6
T1 2013 13,5 107,7
T2 2013 13,4 107,9
T3 2013 13,2 107,3
T4 2013 13,1 107,0
T1 2014 13,2 106,8
T2 2014 13,1 106,2
T3 2014 13,2 106,3
T4 2014 13,3 107,0
T1 2015 13,4 107,9
T2 2015 13,7 109,8
T3 2015 13,9 110,7
T4 2015 14,1 111,4
T1 2016 14,0 111,1
T2 2016 14,1 110,8
T3 2016 14,1 110,2
  • Note : données trimestrielles brutes en glissement sur quatre trimestres
  • Source : douanes

Figure10Évolution des montants des exportations (glissement sur quatre trimestres)

  • Note : données trimestrielles brutes en glissement sur quatre trimestres
  • Source : douanes

Contexte international : Le climat des affaires des économies avancées résiste aux incertitudes politiques

L’activité dans les économies avancées a accéléré au troisième trimestre 2016, en particulier aux États-Unis. Dans la zone euro, la croissance est restée modérée (+ 0,3 %), s’infléchissant en Allemagne et en Espagne mais s’élevant en Italie. Avec un climat des affaires bien orienté, l'activité resterait solide dans les économies avancées fin 2016 et au cours du premier semestre 2017. Elle accélérerait légèrement dans la zone euro mais ralentirait nettement au Royaume-Uni. Dans la zone euro, l'accélération serait portée par le dynamisme de la consommation, notamment en Allemagne. Le marché du travail resterait en effet bien orienté avec un chômage qui diminuerait encore doucement. Toutefois, la stabilisation du cours du pétrole engendre un regain d'inflation qui éroderait un peu la dynamique du pouvoir d'achat.

Contexte international : L’économie française redémarre en douceur au 3ème trimestre

En France, l’activité a doucement redémarré à l’été 2016 (+ 0,2 % après − 0,1 %). La production manufacturière s’est redressée et la construction a rebondi. Côté demande, les exportations ont un peu accéléré mais les dépenses intérieures sont restées atones : la consommation des ménages a de nouveau stagné et l’investissement des entreprises a modérément reculé. Dans le même temps, l’emploi salarié marchand a encore progressé (+ 51 000 après + 29 000) et le chômage a légèrement augmenté (+ 0,1 point à 10,0 %) après avoir nettement baissé au printemps. À l’automne, le climat des affaires demeure au-dessus de sa moyenne de longue période dans l’industrie et les services. De plus, il s’est nettement redressé dans le bâtiment bien qu’il reste encore juste au-dessous de son niveau moyen. Au total, le PIB accélérerait fin 2016 (+ 0,4 %) et ne faiblirait quasiment pas au premier semestre 2017 (+ 0,3 % au premier trimestre puis + 0,4 % au deuxième). L’emploi continuerait de progresser solidement et le chômage baisserait à nouveau, à 9,8 % mi-2017.

Pour en savoir plus

« La croissance à l'épreuve des incertitudes », Note de conjoncture nationale, décembre 2016