Insee Conjoncture Auvergne-Rhône-AlpesUne croissance modérée mais régulière de l'activité

Pierre-Jean Chambard et Michel Poinsard

Pour le quatrième trimestre consécutif, l'activité est bien orientée en Auvergne-Rhône-Alpes. La région gagne régulièrement de nouveaux salariés du secteur privé marchand : le dynamisme du commerce et des services ne se dément pas, mais l’emploi fléchit dans l’industrie et stagne dans l’intérim ce trimestre. Le taux de chômage fléchit de nouveau. Le redressement se poursuit dans la construction comme pour l'activité hôtelière. Enfin, les exportations régionales redémarrent.

Insee Conjoncture Auvergne-Rhône-Alpes
No 5
Paru le :Paru le19/10/2016
Pierre-Jean Chambard et Michel Poinsard
Insee Conjoncture Auvergne-Rhône-Alpes No 5- Octobre 2016

Les gains d'emploi sont modérés mais réguliers chaque trimestre

Au deuxième trimestre 2016, l'emploi salarié marchand non agricole d'Auvergne-Rhône-Alpes gagne 3 800 emplois, soit un accroissement de + 0,2 %, comme au niveau national (figure 1). C'est le cinquième trimestre consécutif de hausse, certes modérée, de + 0,2 à + 0,4 %, mais qui représente à chaque fois 4 000 à 8 000 salariés supplémentaires. Le tertiaire marchand porte une nouvelle fois la progression régionale de l'emploi. La construction perd peu de salariés. En revanche, les pertes d'emplois sont fortes dans l'industrie.

Sur l'année, Auvergne-Rhône-Alpes gagne 21 000 salariés, soit une hausse de + 1,1 %, plus importante qu'au niveau national (+ 1,0 %).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 100,2 100,07
T3 2005 100,34 100,18
T4 2005 100,3 100,34
T1 2006 100,44 100,45
T2 2006 101,08 101
T3 2006 101,33 101,36
T4 2006 101,47 101,46
T1 2007 102,14 102,26
T2 2007 102,44 102,49
T3 2007 102,84 102,82
T4 2007 102,69 103,03
T1 2008 103,23 103,35
T2 2008 102,51 102,9
T3 2008 102,16 102,63
T4 2008 101,11 101,82
T1 2009 99,82 100,78
T2 2009 99,17 100,3
T3 2009 98,74 100,05
T4 2009 99,02 100,12
T1 2010 98,74 100,01
T2 2010 99,06 100,05
T3 2010 99,55 100,31
T4 2010 100 100,52
T1 2011 100,23 100,8
T2 2011 100,47 101,05
T3 2011 100,34 100,99
T4 2011 100,38 100,94
T1 2012 100,49 100,98
T2 2012 100,41 100,82
T3 2012 100,48 100,61
T4 2012 100,08 100,34
T1 2013 100,17 100,35
T2 2013 100,1 100,03
T3 2013 100,4 100,22
T4 2013 100,66 100,32
T1 2014 100,61 100,19
T2 2014 100,52 100,19
T3 2014 100,2 99,87
T4 2014 100,51 99,94
T1 2015 100,39 99,88
T2 2015 100,73 100,12
T3 2015 101 100,31
T4 2015 101,43 100,58
T1 2016 101,63 100,72
T2 2016 101,83 100,92
  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié marchand en fin de trimestre (hors agriculture et salariés des particuliers employeurs).
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Notes : données CVS, en fin de trimestre. Les données du dernier trimestre affiché sont provisoires.
  • Champ : emploi salarié marchand en fin de trimestre (hors agriculture et salariés des particuliers employeurs).
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Le Puy-de-Dôme et le Rhône gagnent des salariés, la Savoie en perd

Ce trimestre, l’'emploi progresse surtout dans le Puy-de-Dôme (+ 0,7 %, 1 100 salariés supplémentaires) et le Rhône (+ 0,5 %, soit 2 800 salariés en plus). Le nombre d'emplois gagnés est moins important en Haute-Loire (+ 300), mais il s'agit de la plus forte progression régionale (+ 0,9 %). À l'opposé, la Savoie perd 1 600 salariés (– 1,4 %), par contrecoup après les hausses des deux trimestres précédents. Cela est le fait notamment d'effets saisonniers plus marqués qu'habituellement. Les autres départements sont plus proches de la tendance régionale.

En glissement annuel, le Rhône compte 11 900 emplois supplémentaires (+ 2,0 %). Le département concentre 60 % des créations nettes depuis un an. La Haute-Savoie se distingue également, avec 3 300 salariés de plus qu'il y a un an (+ 1,8 %). Le Puy-de-Dôme comme la Savoie gagnent 1 500 emplois, et l'Isère 1 100, soit des progressions assez proches de celles enregistrées au niveau régional. Dans les autres départements d'Auvergne-Rhône-Alpes, le niveau de l'emploi est proche de celui relevé un an plus tôt. Une exception, cependant, l'Ardèche, qui perd des salariés (– 500 en tout, soit – 1,0% sur un an).

Stagnation de l'emploi intérimaire

La progression de l'emploi intérimaire tend à se réduire ces derniers trimestres, en Auvergne-Rhône-Alpes comme au niveau national (figure 2). Le secteur ne gagne que 200 emplois ce trimestre dans la région (+ 0,2 %), et le nombre d'emplois intérimaires ne varie pas en France métropolitaine. En glissement annuel, du fait de hausses plus soutenues en début de période, le niveau de l'emploi intérimaire progresse néanmoins, dans la région (+ 5,5 %) comme au niveau national (+ 6,5 %).

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 100,8 99,86
T3 2005 99,94 101,93
T4 2005 100,66 102,6
T1 2006 101,65 101,7
T2 2006 105,31 107,36
T3 2006 105,96 107,31
T4 2006 105,13 105,31
T1 2007 114,74 114,94
T2 2007 114,5 112,47
T3 2007 112,33 110,87
T4 2007 106,37 109,72
T1 2008 113,22 114,35
T2 2008 104,77 106,28
T3 2008 98,16 99,93
T4 2008 83,19 86,9
T1 2009 67,4 73,86
T2 2009 67,03 75,59
T3 2009 71,72 79,59
T4 2009 80,54 84,27
T1 2010 83,87 88,79
T2 2010 90,63 93,35
T3 2010 94,98 97,12
T4 2010 102,2 100,8
T1 2011 102,97 101,31
T2 2011 101,57 101,54
T3 2011 100,04 100,53
T4 2011 94,66 96,39
T1 2012 93,29 95,2
T2 2012 90,25 91,86
T3 2012 87,03 88,14
T4 2012 83,62 85,67
T1 2013 87,31 88,46
T2 2013 89,27 87,28
T3 2013 89,98 89,08
T4 2013 91,87 90,99
T1 2014 90,69 89,19
T2 2014 92,7 91,47
T3 2014 87,42 87,8
T4 2014 91,17 90,75
T1 2015 89,95 89,92
T2 2015 93,93 93,35
T3 2015 96,96 96,15
T4 2015 98,15 99,32
T1 2016 98,83 99,39
T2 2016 99,07 99,39
  • Note : données trimestrielles, provisoires pour le 2e trimestre 2016.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi intérimaire

  • Note : données trimestrielles, provisoires pour le 2e trimestre 2016.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Un emploi dynamique dans le commerce et les services, mais en baisse dans l'industrie

L'emploi est à la baisse dans l'industrie au 2e trimestre 2016. Hors agroalimentaire, tous les secteurs industriels sont concernés. Les pertes régionales dépassent 2 000 emplois (– 2 200 en tout, soit – 0,5 %) pour la première fois depuis deux ans (figure 3). On retrouve cette tendance au niveau national, mais le fléchissement est moindre (– 0,3 %).

Figure 3Évolution de l’emploi salarié privé par secteur (hors agriculture)

Évolution de l’emploi salarié privé par secteur (hors agriculture)
Secteur d'activités Effectif au 2e trimestre 2016 Évolution sur un an (en %) Évolution par rapport au 1er trimestre 2016
En effectif En % France métropolitaine (en %)
Industrie 479 400 -1,2 -2 200 -0,5 -0,3
Construction 173 400 -1,0 -300 -0,2 -0,2
tertiaire marchand (1) + (2)+ (3) 1 293 100 + 2,3 + 6 300 + 0,5 + 0,4
(1) commerce 370 300 + 1,9 + 1 800 + 0,5 + 0,3
(2) services hors intérim 841 900 + 2,1 + 4 300 + 0,5 + 0,4
(3) intérim 80 900 + 5,5 + 200 + 0,2 + 0,0
Ensemble 1 945 900 + 1,1 + 3 800 + 0,2 + 0,2
  • Note : données corrigées des variations saisonnières, provisoires pour le 2e trimestre 2016.
  • Champ : emploi salarié marchand en fin de trimestre (hors agriculture et salariés des particuliers employeurs).
  • Source : Insee, estimations d'emploi

Le Rhône, l'Isère, le Puy-de-Dôme, et dans une proportion moindre l'Ain, concentrent l'essentiel des pertes. Sur l'année, l’emploi salarié industriel perd 5 800 salariés en Auvergne-Rhône-Alpes, soit un recul de 1,2 %, comparable au niveau national.

Pour le troisième trimestre consécutif, les variations d'emploi dans le secteur de la construction sont sans commune mesure avec les lourdes pertes enregistrées en 2014 et 2015 (figure 4). La région perd 300 emplois ce trimestre - après des gains identiques au trimestre précédent - soit une régression de 0,2 %, comme au niveau national.

Les variations départementales ne dépassent généralement pas une cinquantaine d'emplois. Seuls la Drôme et le Puy-de-Dôme connaissent des pertes un peu plus fortes, de l'ordre de 150 salariés. A l'opposé, l'Isère et l'Ardèche gagnent quelques emplois dans le secteur. En glissement annuel également, la situation de l'emploi tend à être moins dégradée dans la construction. Le secteur compte 1 700 salariés en moins, soit un recul de – 1,0 %, contre – 1,3 % au niveau national.

Si ce n'est une progression moins soutenue au trimestre dernier, le dynamisme du commerce ne se dément pas depuis début 2015. Le secteur continue de gagner des emplois, 1 800 ce trimestre, soit une hausse de + 0,5 %, supérieure à celle relevée dans l’ensemble du pays (+ 0,3 %). Aucun département ne perd des emplois dans le commerce ce trimestre : les effectifs stagnent dans l'Ain, l'Allier et la Savoie, mais tous les autres départements d'Auvergne-Rhône-Alpes gagnent de 100 à 300 salariés. Sur un an, le secteur compte 7 000 salariés supplémentaires, soit une croissance quasiment deux fois plus rapide dans la région (+ 1,9 %) qu'au niveau national (+ 1,0 %).

L'emploi des services marchands hors intérim connaît une nette hausse pour le cinquième trimestre consécutif. Le secteur gagne 4 300 salariés en Auvergne-Rhône-Alpes, soit une progression de + 0,5 %, proche de celle enregistrée en France métropolitaine. Pour près de la moitié, il s'agit d'emplois de services aux entreprises. Au total, les services marchands hors intérim gagnent 3 200 salariés dans le Rhône (+ 1,0 %), 900 dans le Puy-de-Dôme (+ 1,5 %), et 700 dans la Loire (+ 1,3 %). En revanche, deux départements connaissent des pertes dans ce secteur : l'Ardèche (- 200 emplois), et surtout la Savoie, qui compte 1 500 salariés de moins sur le trimestre, soit une baisse de – 2,7 %. Dans ce dernier département, l'hébergement - restauration concentre les deux tiers des pertes du secteur, par contrecoup d'une saison d'hiver meilleure qu'ailleurs dans les Alpes du Nord.

En un an, Auvergne-Rhône-Alpes gagne 17 400 salariés dans les services, soit une progression de + 2,1 %, contre + 1,6 % en France métropolitaine.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne-Rhône-Alpes

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne-Rhône-Alpes (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 101 99,56 100,37 100,45
T3 2005 102,1 99,17 100,71 100,75
T4 2005 103,11 98,57 100,74 100,73
T1 2006 104,25 98,28 100,88 101,24
T2 2006 105,65 98,01 101,66 101,6
T3 2006 106,73 97,62 102,08 102,01
T4 2006 108,05 97,22 102,39 101,93
T1 2007 108,92 97,06 102,79 102,31
T2 2007 109,96 97,08 103,17 102,78
T3 2007 111,48 96,65 104,03 103,32
T4 2007 112,64 96,32 104,2 103,34
T1 2008 112,61 96,07 104,77 102,88
T2 2008 112,55 95,37 104,52 102,8
T3 2008 113,01 95,15 104,46 102,63
T4 2008 112,61 94,2 104,29 102,43
T1 2009 111,76 92,82 104,07 102,06
T2 2009 111,55 91,13 103,88 101,58
T3 2009 110,26 89,77 103,68 100,99
T4 2009 109,52 88,91 104,08 100,94
T1 2010 109,38 87,91 103,89 101,36
T2 2010 109,16 87,49 104,2 101,68
T3 2010 109,02 87,2 104,92 102,14
T4 2010 109 86,92 105,31 102,24
T1 2011 108,86 87,06 105,61 102,44
T2 2011 108,79 87,01 106,17 102,89
T3 2011 108,54 86,95 106,13 102,83
T4 2011 108,37 86,84 106,68 103,3
T1 2012 108,86 86,62 107,02 103,45
T2 2012 108,49 86,49 107,24 103,7
T3 2012 108,59 86,43 107,62 103,99
T4 2012 108,24 86,18 107,36 103,3
T1 2013 107,77 86,07 107,37 103,09
T2 2013 107,71 85,77 107,27 102,53
T3 2013 107,6 85,77 107,75 102,7
T4 2013 107,37 85,62 108,19 103,22
T1 2014 107,22 85,56 108,26 102,99
T2 2014 106,47 85,38 108,15 102,88
T3 2014 105,61 85,03 108,3 102,75
T4 2014 104,34 84,99 108,79 102,76
T1 2015 103,24 84,85 108,91 103,06
T2 2015 102,38 84,77 109,39 103,45
T3 2015 101,57 84,5 109,91 104,07
T4 2015 101,39 84,27 110,72 104,71
T1 2016 101,57 84,14 111,06 104,9
T2 2016 101,38 83,75 111,63 105,43
  • Note : données corrigées des variations saisonnières, provisoires pour le 2e trimestre 2016.
  • Champ : emploi salarié marchand en fin de trimestre (hors agriculture et salariés des particuliers employeurs).
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 4Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne-Rhône-Alpes

  • Note : données corrigées des variations saisonnières, provisoires pour le 2e trimestre 2016.
  • Champ : emploi salarié marchand en fin de trimestre (hors agriculture et salariés des particuliers employeurs).
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Avertissement : L’introduction de la Déclaration sociale nominative (DSN) en remplacement du bordereau récapitulatif de cotisations (BRC) peut transitoirement affecter les comportements déclaratifs des entreprises. Durant la phase de montée en charge de la DSN, des adaptations sont réalisées dans la chaîne de traitement statistique des estimations d’emploi afin de tenir compte de ces changements. Ces modifications sont susceptibles de générer des révisions accrues sur les données.

Le taux de chômage diminue de – 0,4 point en un an

Le taux de chômage d’Auvergne-Rhône-Alpes diminue de – 0,2 point au deuxième trimestre 2016. Il atteint désormais 8,6 % de la population active (figure 5). L’écart entre la région et le niveau national est d'un point. En un an, le taux de chômage régional a diminué de – 0,4 point, une baisse comparable à celle relevée en France métropolitaine (– 0,5 point). Auvergne-Rhône-Alpes est une des quatre régions françaises où le taux de chômage est le plus bas.

Figure 5Évolution du taux de chômage

En %
Évolution du taux de chômage (En %)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
T1 2005 7,2 8,3
T2 2005 7,4 8,4
T3 2005 7,5 8,6
T4 2005 7,5 8,7
T1 2006 7,5 8,7
T2 2006 7,4 8,6
T3 2006 7,3 8,5
T4 2006 6,9 8,0
T1 2007 7,0 8,1
T2 2007 6,8 7,8
T3 2007 6,7 7,6
T4 2007 6,2 7,1
T1 2008 5,9 6,8
T2 2008 6,1 7,0
T3 2008 6,3 7,1
T4 2008 6,6 7,4
T1 2009 7,5 8,2
T2 2009 8,2 8,8
T3 2009 8,1 8,8
T4 2009 8,4 9,1
T1 2010 8,3 9,0
T2 2010 8,1 8,9
T3 2010 8,0 8,8
T4 2010 7,9 8,8
T1 2011 7,8 8,8
T2 2011 7,7 8,7
T3 2011 7,9 8,8
T4 2011 8,0 9,0
T1 2012 8,1 9,1
T2 2012 8,4 9,3
T3 2012 8,4 9,4
T4 2012 8,7 9,7
T1 2013 8,9 9,9
T2 2013 8,9 10,0
T3 2013 8,8 9,9
T4 2013 8,6 9,7
T1 2014 8,6 9,8
T2 2014 8,7 9,8
T3 2014 8,9 10,0
T4 2014 8,9 10,1
T1 2015 8,9 10,0
T2 2015 9,0 10,1
T3 2015 9,1 10,2
T4 2015 8,9 9,9
T1 2016 8,8 9,9
T2 2016 8,6 9,6
  • Note : données trimestrielles, provisoires pour le 2e trimestre 2016.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés (Auvergne-Rhône-Alpes) et au sens du BIT (France).

Figure 5Évolution du taux de chômage

  • Note : données trimestrielles, provisoires pour le 2e trimestre 2016.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés (Auvergne-Rhône-Alpes) et au sens du BIT (France).

Au sein de la région, les disparités départementales sont structurellement fortes, avec des taux s'étageant entre 6,1 % et 10,9 % de la population active. Sur le dernier trimestre, ils diminuent dans l'ensemble des départements de – 0,1 à – 0,2 point, sauf dans l'Allier et le Puy-de-Dôme où la baisse atteint – 0,3 point.

Sur un an, les taux de chômage des départements d'Auvergne-Rhône-Alpes sont tous en baisse (figure 6). Le recul est plus marqué dans le Rhône, la Drôme et en Savoie (– 0,5 point). Il est en revanche plus limité dans l'Ain et l'Ardèche (– 0,2 point).

Figure 6Taux de chômage dans les départements d'Auvergne-Rhône-Alpes

  • Note de lecture : l’évolution du taux de chômage sur un an dans le Rhône est de - 0,5 point.
  • Note : données provisoires pour le 2e trimestre 2016
  • Source : Insee, taux de chômage localisés

Les mises en chantier retrouvent un rythme d'évolution positif

Au deuxième trimestre 2016, les autorisations de construire progressent en Auvergne-Rhône-Alpes de + 0,8 %, contre + 0,4 % (chiffre révisé) au trimestre précédent, portant le niveau des autorisations à 52 800 logements en rythme annuel. Pour la France métropolitaine, la hausse ralentit modérément, à + 2,3 % après un accroissement de + 2,7 %. Le nombre de logements autorisés dépasse ainsi 387 000 logements en rythme annuel (figure 7).

Figure 7Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100,99 100,47
mars 2005 100,99 101,51
avril 2005 100,85 102,29
mai 2005 100,99 102,78
juin 2005 101,55 104,17
juil. 2005 103,25 105,05
août 2005 102,82 105,5
sept. 2005 102,82 106,35
oct. 2005 103,95 106,5
nov. 2005 104,24 106,97
déc. 2005 104,66 108,38
janv. 2006 106,36 109,42
févr. 2006 108,19 110,69
mars 2006 110,59 112,42
avril 2006 113,14 113,4
mai 2006 113,7 114,81
juin 2006 114,55 115,55
juil. 2006 115,25 116,39
août 2006 115,25 117,06
sept. 2006 116,81 116,57
oct. 2006 116,67 118
nov. 2006 118,22 118,96
déc. 2006 119,21 118,49
janv. 2007 118,08 117,9
févr. 2007 116,67 117,9
mars 2007 118,64 118,39
avril 2007 116,81 117,86
mai 2007 115,82 117,55
juin 2007 117,37 116,8
juil. 2007 120,2 117
août 2007 121,47 116,82
sept. 2007 122,46 116,53
oct. 2007 122,46 115,79
nov. 2007 120,9 113,69
déc. 2007 120,34 112,44
janv. 2008 120,76 112,22
févr. 2008 123,02 111,89
mars 2008 119,07 110,28
avril 2008 117,66 109,5
mai 2008 116,81 108,32
juin 2008 111,16 106,11
juil. 2008 107,49 103,66
août 2008 105,08 101,23
sept. 2008 102,26 99,67
oct. 2008 99,29 97,49
nov. 2008 96,89 95,63
déc. 2008 91,67 92,83
janv. 2009 88,56 90,05
févr. 2009 83,62 86,43
mars 2009 80,65 83,55
avril 2009 78,81 81,3
mai 2009 75,99 78,63
juin 2009 76,13 76,73
juil. 2009 74,58 75,58
août 2009 72,88 74,74
sept. 2009 71,75 74,09
oct. 2009 69,63 73,19
nov. 2009 70,48 73,36
déc. 2009 70,9 74,07
janv. 2010 71,75 74,74
févr. 2010 72,6 76,48
mars 2010 76,41 78,99
avril 2010 80,37 80,94
mai 2010 81,5 83,02
juin 2010 83,62 85,37
juil. 2010 86,58 87,56
août 2010 87,85 88,9
sept. 2010 89,12 90,44
oct. 2010 90,54 91,09
nov. 2010 90,25 91,62
déc. 2010 91,95 92,81
janv. 2011 92,37 94,32
févr. 2011 94,21 94,52
mars 2011 92,51 94,01
avril 2011 90,11 93,95
mai 2011 92,09 95,42
juin 2011 91,81 95,77
juil. 2011 92,23 96,34
août 2011 95,48 97,59
sept. 2011 96,47 99,35
oct. 2011 98,73 100
nov. 2011 98,73 101,08
déc. 2011 100,28 102,17
janv. 2012 101,84 101,94
févr. 2012 100,14 102,1
mars 2012 100,56 101,82
avril 2012 102,4 102,15
mai 2012 102,26 100,72
juin 2012 103,25 100,33
juil. 2012 100,71 99,49
août 2012 99,29 99,59
sept. 2012 97,74 97,55
oct. 2012 96,89 97,04
nov. 2012 98,31 96
déc. 2012 95,62 94,28
janv. 2013 95,2 94,48
févr. 2013 97,46 96
mars 2013 98,16 96,55
avril 2013 95,62 94,99
mai 2013 93,79 93,01
juin 2013 91,38 91,25
juil. 2013 90,82 89,27
août 2013 88,14 86,39
sept. 2013 86,58 84,8
oct. 2013 87,99 84,33
nov. 2013 87,43 83,51
déc. 2013 88,14 82,73
janv. 2014 87,15 80,65
févr. 2014 85,17 77,56
mars 2014 84,32 76,46
avril 2014 82,77 75,32
mai 2014 81,07 75,38
juin 2014 82,2 75,32
juil. 2014 82,63 75,6
août 2014 81,92 75,4
sept. 2014 82,63 75,6
oct. 2014 78,11 74,56
nov. 2014 76,55 73,78
déc. 2014 75,71 73,7
janv. 2015 74,72 73,29
févr. 2015 74,15 72,8
mars 2015 72,74 72,01
avril 2015 73,16 72,64
mai 2015 73,16 72,17
juin 2015 72,46 73,01
juil. 2015 71,33 72,89
août 2015 71,19 73,54
sept. 2015 70,62 74,03
oct. 2015 73,31 74,52
nov. 2015 73,87 76,09
déc. 2015 72,32 77,03
janv. 2016 72,6 77,5
févr. 2016 73,45 78,71
mars 2016 74,15 78,65
avril 2016 73,73 79,36
mai 2016 74,72 81
juin 2016 72,88 80,81
juil. 2016 74,29 81,14
août 2016 76,27 82,2
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 7Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Le nombre de mises en chantier de logements augmente de + 1,5 %, alors qu’il avait diminué de – 0,8 % (chiffre révisé) au premier trimestre (figure 8). Le niveau des mises en chantier s'établit à 48 100 logements en rythme annuel. Pour l'ensemble de la France métropolitaine, le nombre de logements commencés au deuxième trimestre 2016 augmente de + 2,0 % (après + 1,6 % au trimestre précédent). On compte désormais 341 000 logements commencés en rythme annuel.

Figure 8Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100,88 100,44
mars 2005 101,58 101,6
avril 2005 101,93 102,22
mai 2005 104,75 104,47
juin 2005 105,62 105,5
juil. 2005 105,45 105,82
août 2005 106,15 106,49
sept. 2005 108,44 108,07
oct. 2005 110,02 109,18
nov. 2005 110,54 109,28
déc. 2005 110,37 110,64
janv. 2006 111,25 110,86
févr. 2006 112,3 111,53
mars 2006 112,3 112,31
avril 2006 113,71 113,43
mai 2006 112,65 113,77
juin 2006 112,83 114,93
juil. 2006 113,01 115,35
août 2006 112,83 115,92
sept. 2006 111,95 115,7
oct. 2006 113,18 116,44
nov. 2006 114,24 117,42
déc. 2006 116,87 117,05
janv. 2007 116,17 117,08
févr. 2007 115,47 117,05
mars 2007 116,7 116,78
avril 2007 116,87 116,49
mai 2007 116,52 116,04
juin 2007 117,93 115,75
juil. 2007 120,74 117,3
août 2007 120,21 116,56
sept. 2007 121,44 116,49
oct. 2007 121,27 117
nov. 2007 120,74 116,36
déc. 2007 118,1 116,16
janv. 2008 118,98 115,89
févr. 2008 120,04 115,84
mars 2008 119,86 114,44
avril 2008 116,7 113,15
mai 2008 115,82 111,38
juin 2008 114,76 109,23
juil. 2008 110,37 106,32
août 2008 110,02 105,4
sept. 2008 107,21 103,36
oct. 2008 105,45 100,22
nov. 2008 101,41 96,99
déc. 2008 100,7 94,6
janv. 2009 97,19 91,31
févr. 2009 92,09 88,01
mars 2009 88,75 85,81
avril 2009 86,99 83,96
mai 2009 84,53 81,96
juin 2009 82,95 80,5
juil. 2009 84,01 80,5
août 2009 83,3 80,63
sept. 2009 82,95 79,37
oct. 2009 80,67 78,75
nov. 2009 83,66 80,13
déc. 2009 84,36 82,33
janv. 2010 83,48 82,43
févr. 2010 84,18 82,92
mars 2010 86,12 84,18
avril 2010 88,22 84,85
mai 2010 89,46 86,28
juin 2010 89,81 87,49
juil. 2010 90,86 88,18
août 2010 93,15 88,99
sept. 2010 94,73 91,39
oct. 2010 97,89 94,27
nov. 2010 101,41 96,79
déc. 2010 105,62 98,4
janv. 2011 108,08 99,75
févr. 2011 109,14 100,72
mars 2011 108,96 101,65
avril 2011 107,38 101,88
mai 2011 108,08 102,91
juin 2011 106,15 101,65
juil. 2011 104,75 101,18
août 2011 103,34 100,62
sept. 2011 103,69 100,1
oct. 2011 102,81 99,06
nov. 2011 103,16 100,86
déc. 2011 102,64 102,22
janv. 2012 102,46 101,65
févr. 2012 102,46 101,65
mars 2012 103,34 102
avril 2012 102,99 100,91
mai 2012 101,58 99,04
juin 2012 102,11 99,38
juil. 2012 101,41 99,04
août 2012 101,23 98,67
sept. 2012 99,65 97,16
oct. 2012 99,82 96,52
nov. 2012 96,66 92,82
déc. 2012 95,25 91,98
janv. 2013 95,25 92,3
févr. 2013 95,78 92,97
mars 2013 95,08 92,65
avril 2013 96,49 93,98
mai 2013 97,72 94,79
juin 2013 98,42 94,82
juil. 2013 99,65 94,64
août 2013 99,12 94,1
sept. 2013 98,95 93,98
oct. 2013 97,19 92,6
nov. 2013 94,9 91,54
déc. 2013 91,56 88,87
janv. 2014 90,86 88,13
févr. 2014 89,63 86,38
mars 2014 87,52 84,62
avril 2014 86,64 83,69
mai 2014 85,94 82,4
juin 2014 84,18 81,64
juil. 2014 84,01 81,24
août 2014 83,48 81,07
sept. 2014 82,95 80,38
oct. 2014 82,6 80,08
nov. 2014 84,18 80,11
déc. 2014 86,99 80,68
janv. 2015 86,64 80,23
févr. 2015 85,76 80,28
mars 2015 85,76 80,11
avril 2015 85,41 79,52
mai 2015 84,71 79,22
juin 2015 86,29 79,57
juil. 2015 85,06 79,32
août 2015 85,24 79,59
sept. 2015 85,59 80,38
oct. 2015 85,06 80,6
nov. 2015 84,18 81
déc. 2015 81,55 81,61
janv. 2016 81,72 82,06
févr. 2016 83,48 82,77
mars 2016 84,01 82,95
avril 2016 84,18 83,84
mai 2016 85,06 85,14
juin 2016 84,89 85,51
juil. 2016 84,89 86,2
août 2016 84,89 86,3
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 8Évolution du nombre de logements commencés

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

L’activité hôtelière poursuit son redressement en Auvergne-Rhône-Alpes

La fréquentation hôtelière augmente de + 4,2 % au deuxième trimestre 2016 par rapport au deuxième trimestre 2015 en Auvergne-Rhône-Alpes, et s’établit à 5,5 millions de nuitées (soit 220 000 de plus qu’un an plus tôt). Comme au trimestre précédent, le Rhône, l’Isère et la Haute-Savoie contribuent fortement à cette progression. Le Puy-de-Dôme enregistre également une nette hausse de la fréquentation, après une stagnation au trimestre précédent. Inversement, la Loire et la Haute-Loire affichent des reculs sensibles. Dans un contexte de hausse modérée de l’offre de chambres (+ 1,2 %), le taux d’occupation gagne cependant deux points, à 54,9 % et dépasse d’un point le bon niveau de 2013. La part des nuitées étrangères s’accroît encore au deuxième trimestre 2016 pour l’ensemble de la région (+ 1,0 point, à 25,5 %), malgré le recul notable de la Savoie (– 1,5 point). Cette hausse est due à un excellent mois de juin, notamment dans le Rhône au moment de la coupe d’Europe de football.

Figure 9Évolution de la fréquentation dans les hôtels

Nombre de nuitées en milliers
Évolution de la fréquentation dans les hôtels (Nombre de nuitées en milliers)
2015 2016 Moyenne des années 2012 à 2015
Janvier 1 887 1 910 1 837
Février 2 265 2 420 2 158
Mars 2 216 2 459 2 263
Avril 1 675 1 718 1 613
Mai 1 653 1 732 1 587
Juin 1 908 2 007 1 880
Juillet 2 401 2 535 2 343
Août 2 560 2 510
Septembre 1 827 1 789
Octobre 1 507 1 490
Novembre 1 150 1 187
Décembre 1 632 1 669
  • Note : données mensuelles brutes.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux et départementaux du tourisme (CRT) et la DGE

Figure 9Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Note : données mensuelles brutes.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux et départementaux du tourisme (CRT) et la DGE

Les exportations régionales redémarrent

En moyenne glissante, du troisième trimestre de 2015 au deuxième de 2016, les exportations d'Auvergne-Rhône-Alpes augmentent de + 0,4 %, après un recul de – 0,3 %. Pour la France métropolitaine, la baisse reste la même qu'au premier trimestre, soit – 0,3 % (figure 10).

Les exportations de produits pharmaceutiques se redressent (+ 6,3 % après – 4,5 %). Celles de produits des industries agroalimentaires conservent un rythme nettement positif (+ 3,0 % après + 2,5 %). L’accroissement des exportations d'équipements mécaniques s'établit à + 2,0 %, prolongeant une évolution positive depuis un an et demi.

Sur la même période, l'essentiel de la hausse concerne l'Union Européenne : les exportations vers cette zone se maintiennent au rythme du premier trimestre (+ 1,0 %), tandis qu'elles continuent à diminuer vers l'Europe hors Union Européenne (– 1,9 %). Celles à destination de l'Afrique, en repli au premier trimestre, progressent de + 5,9 %. Les exportations vers le continent américain restent orientées à la baisse (– 1,4 % ).

Figure 10Évolution des montants des exportations

En milliards d'euros
Évolution des montants des exportations (En milliards d'euros)
Auvergne-Rhône-Alpes France métropolitaine
T1 2006 11,4 92,2
T2 2006 11,7 94,7
T3 2006 11,9 96,1
T4 2006 12,1 97,7
T1 2007 12,3 98,3
T2 2007 12,4 98,5
T3 2007 12,6 99,7
T4 2007 12,7 100,4
T1 2008 13,0 101,9
T2 2008 13,3 103,3
T3 2008 13,5 104,5
T4 2008 13,2 103,2
T1 2009 12,4 97,8
T2 2009 11,6 92,1
T3 2009 10,9 87,9
T4 2009 10,5 85,4
T1 2010 10,7 87,3
T2 2010 11,2 91,0
T3 2010 11,8 94,1
T4 2010 12,2 97,5
T1 2011 12,8 100,8
T2 2011 13,2 102,7
T3 2011 13,5 103,9
T4 2011 13,7 105,2
T1 2012 13,9 106,5
T2 2012 13,9 107,0
T3 2012 13,8 108,0
T4 2012 13,8 108,6
T1 2013 13,5 107,7
T2 2013 13,4 107,9
T3 2013 13,2 107,3
T4 2013 13,1 107,0
T1 2014 13,2 106,8
T2 2014 13,1 106,2
T3 2014 13,2 106,3
T4 2014 13,3 107,0
T1 2015 13,4 107,9
T2 2015 13,7 109,8
T3 2015 13,9 110,7
T4 2015 14,1 111,4
T1 2016 14,0 111,1
T2 2016 14,1 110,8
  • Note : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres.
  • Source : Douanes

Figure 10Évolution des montants des exportations

  • Note : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres.
  • Source : Douanes

Contexte national : La conjoncture européenne résiste aux incertitudes politiques

L’activité dans les économies avancées a déçu au deuxième trimestre 2016, notamment aux États-Unis, et le commerce mondial n’a que faiblement rebondi. Dans la zone euro, la croissance est restée solide, notamment en Allemagne et en Espagne. Au second semestre, le climat des affaires se redresse timidement dans les économies émergentes et l’activité reprendrait un peu d’élan. De même l’activité américaine accélérerait à la faveur d’une reprise de l’investissement productif. En revanche, le vote pro-Brexit provoquerait un net ralentissement de l’activité outre-Manche via celui des dépenses d’investissements. Dans la zone euro, malgré la hausse des incertitudes politiques cet été, le climat des affaires résiste et l’activité progresserait de nouveau solidement. Principalement, la consommation privée resterait portée par un emploi et des salaires dynamiques, notamment en Allemagne, alors que l'inflation resterait contenue.

Contexte international : En France, l’activité a calé au printemps

L’économie française a calé au deuxième trimestre (– 0,1 % après + 0,7 %), ralentissant plus fortement que prévu en juin, avec notamment un repli des dépenses de services et des exportations anémiques. En revanche, l’emploi marchand a continué de progresser solidement (+ 30 000) et le taux de chômage a reculé de 0,3 point à 9,9 %. Au second semestre, la hausse des exportations progresserait plus en phase avec la demande adressée, et la production manufacturière rebondirait, notamment dans les branches affectées par les grèves au printemps. Au total, en 2016, la croissance s’élèverait à + 1,3 %, un rythme comparable à celui de 2015 (+ 1,2%). L’emploi total progresserait de 165 000, et le taux de chômage baisserait encore un peu, à 9,8% en fin d’année.

Pour en savoir plus

« La conjoncture européenne résiste aux incertitudes politiques», Point de conjoncture nationale, octobre 2016