Insee Conjoncture Ile-de-FranceL’économie francilienne continue de résister

Denis Rabadeux, Insee Ile-de-France - Rédaction achevée le 28 janvier 2016

Au troisième trimestre 2015, l’emploi salarié francilien continue de progresser légèrement (+ 0,1 %). La construction et l’industrie perdent toujours des emplois. En un an, la croissance de l’emploi (+ 0,6 %) est principalement portée par les activités scientifiques et techniques et les services administratifs et de soutien. Le taux de chômage francilien a augmenté au troisième trimestre, à 9,1 %. Fin novembre, le nombre de demandeurs d’emploi a diminué par rapport au trimestre précédent, mais demeure encore légèrement supérieur au niveau du mois de mai. En 2015, les créations d’entreprises ont été plus nombreuses que l’année précédente. Les défaillances du troisième trimestre 2015 ont diminué par rapport au deuxième trimestre. Les ventes de logements neufs sont bien orientées. En 2015, le nombre de logements autorisés à être construits est en hausse par rapport à l’an dernier (+ 8,0 %), tout comme le nombre de logements dont la construction est commencée. Après les attentats du 13 novembre, la fréquentation hôtelière a chuté, en particulier à Paris.

Insee Conjoncture Ile-de-France
No 8
Paru le :Paru le01/02/2016
Denis Rabadeux, Insee Ile-de-France - Rédaction achevée le 28 janvier 2016
Insee Conjoncture Ile-de-France No 8- Février 2016

L’emploi francilien progresse encore légèrement

L’emploi salarié francilien progresse encore au troisième trimestre 2015 par rapport au trimestre précédent (+ 0,1 %, soit 5 700 emplois supplémentaires), comme au niveau national (figure 1). L’évolution annuelle est plus marquée : + 0,6 % dans la région (25 400 emplois supplémentaires) contre + 0,4 % en France métropolitaine.

Au troisième trimestre 2015, les effectifs du secteur de l’intérim ont progressé de 5 400 dans la région par rapport au deuxième trimestre (soit + 6,6 %), sensiblement plus qu’au niveau national (+ 3,0 %). En un an, ce secteur a gagné plus de 7 000 postes (+ 8,7 %) dans la région.

Le secteur tertiaire marchand hors intérim - quatre cinquièmes de l’emploi salarié marchand total dans la région - a créé environ 3 300 postes supplémentaires au troisième trimestre 2015 (+ 0,1 %) en Ile-de-France (figure 2), et plus de 27 300 en un an (+ 1,1 %). L’emploi dans les services marchands confirme sa progression, principalement dans les activités scientifiques, administratives et de soutien (+ 1,4 %, soit environ 12 800 emplois supplémentaires en un an) et dans le secteur de l’hébergement et de la restauration avec 5 200 emplois supplémentaires, soit + 1,8 % en un an. Dans le commerce, 1 300 emplois ont été créés ce trimestre (+ 0,2 %), ce qui porte les créations annuelles aux alentours de 3 600. En revanche, l’emploi francilien continue de reculer dans la construction au troisième trimestre 2015 (- 0,9 %). En un an, ce secteur a perdu 5 900 emplois, soit une baisse de 2,2 %. Dans l’industrie francilienne, environ 6 600 emplois ont été supprimés en un an (- 1,5 %), dont 2 000 au troisième trimestre 2015 (- 0,5 % par rapport au deuxième trimestre).

Avertissement - Ces derniers mois, un nombre croissant d’entreprises ont cessé de déclarer leurs effectifs via les bordereaux récapitulatifs de cotisations (BRC) et ont eu recours à la déclaration sociale nominative (DSN) qui devient la nouvelle modalité de collecte de données sociales des entreprises par les organismes et les administrations. Ce changement a pu transitoirement affecter leurs déclarations d’effectifs, de sorte que les estimations d’emploi et de chômage relatives au troisième trimestre 2015 sont susceptibles d’être révisées ultérieurement.

Figure 1L'emploi salarié francilien est proche de son haut niveau de 2008

Données cvs - indice base 100 au 1er trimestre 2005
L'emploi salarié francilien est proche de son haut niveau de 2008 (Données cvs - indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Ile-de-France France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 100,3 100,06
T3 2005 100,1 100,18
T4 2005 100,42 100,32
T1 2006 100,7 100,43
T2 2006 101,09 101
T3 2006 101,36 101,38
T4 2006 101,77 101,44
T1 2007 102,46 102,25
T2 2007 102,85 102,48
T3 2007 103,18 102,85
T4 2007 103,68 103,06
T1 2008 103,48 103,32
T2 2008 103,15 102,89
T3 2008 103,47 102,57
T4 2008 102,75 101,85
T1 2009 102,2 100,78
T2 2009 101,92 100,28
T3 2009 101,61 100,01
T4 2009 101,51 100,1
T1 2010 101,47 100,02
T2 2010 101,43 100,08
T3 2010 101,51 100,29
T4 2010 101,78 100,51
T1 2011 102,16 100,8
T2 2011 102,41 101,05
T3 2011 102,47 100,97
T4 2011 102,61 100,95
T1 2012 102,76 100,99
T2 2012 102,88 100,84
T3 2012 102,64 100,63
T4 2012 102,56 100,35
T1 2013 102,58 100,3
T2 2013 102,52 99,86
T3 2013 102,55 100
T4 2013 102,74 100,06
T1 2014 102,77 99,89
T2 2014 102,8 99,85
T3 2014 102,79 99,57
T4 2014 102,92 99,68
T1 2015 103,06 99,63
T2 2015 103,28 99,82
T3 2015 103,43 99,81
  • Champ : ensemble des secteurs hors agriculture, administration, éducation, santé et action sociale et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi

Figure 1L'emploi salarié francilien est proche de son haut niveau de 2008

  • Champ : ensemble des secteurs hors agriculture, administration, éducation, santé et action sociale et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi

Figure 2Le tertiaire marchand soutient l'emploi en Ile-de-France

Données cvs - indice base 100 au 1er trimestre 2005
Le tertiaire marchand soutient l'emploi en Ile-de-France (Données cvs - indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 100,63 99,64 100,26 100,1
T3 2005 100,85 99,09 100,04 99,54
T4 2005 101,67 98,49 100,51 99,59
T1 2006 102,89 98,71 100,86 99,38
T2 2006 103,56 98,21 101,22 99,53
T3 2006 104,02 97,69 101,61 100,12
T4 2006 104,87 97,19 102,23 100,26
T1 2007 106,14 96,88 102,9 100,66
T2 2007 107,27 96,48 103,42 100,78
T3 2007 108,51 95,59 103,97 100,64
T4 2007 109,99 95,12 104,61 100,96
T1 2008 109,28 93,95 104,52 100,51
T2 2008 109,82 93,48 104,37 100,41
T3 2008 111,24 93,51 104,77 100,23
T4 2008 111,12 93,14 104,22 99,31
T1 2009 110,55 92,23 104,08 98,94
T2 2009 110,54 91,48 103,77 98,14
T3 2009 110,35 90,71 103,45 97,72
T4 2009 110,48 89,99 103,3 97,65
T1 2010 110,29 89,11 103,36 97,74
T2 2010 109,74 88,61 103,33 97,54
T3 2010 109,59 87,8 103,57 97,8
T4 2010 109,25 87,12 104 97,78
T1 2011 109,45 86,96 104,5 98,12
T2 2011 109,43 86,51 104,96 98,73
T3 2011 109,42 86,02 105,07 98,44
T4 2011 110,14 85,59 105,39 98,88
T1 2012 111,37 85,59 105,55 98,9
T2 2012 111,66 85,57 105,73 99,19
T3 2012 111,97 85,72 105,42 98,96
T4 2012 112,36 85,74 105,39 98,44
T1 2013 112,23 85,56 105,42 98,18
T2 2013 112,93 85,13 105,34 97,88
T3 2013 113,31 84,6 105,51 98
T4 2013 114,44 84,41 105,58 98,41
T1 2014 114,36 84,2 105,75 98,67
T2 2014 113,92 83,63 105,9 98,63
T3 2014 113,3 83,57 106,05 98,67
T4 2014 111,94 83,23 106,27 98,59
T1 2015 111,91 82,84 106,61 98,66
T2 2015 111,79 82,72 106,91 99
T3 2015 110,83 82,35 107,06 99,18
  • Champ : ensemble des secteurs hors agriculture, administration, éducation, santé et action sociale et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi - données provisoires pour le troisième trimestre 2015

Figure 2Le tertiaire marchand soutient l'emploi en Ile-de-France

  • Champ : ensemble des secteurs hors agriculture, administration, éducation, santé et action sociale et salariés des particuliers employeurs.
  • Source : Insee, estimations d'emploi - données provisoires pour le troisième trimestre 2015

Le taux de chômage augmente de 0,2 point au troisième trimestre

Après une phase de stabilité au cours du trimestre précédent, le taux de chômage francilien a augmenté au troisième trimestre : il s’établit à 9,1 % de la population active (figure 3). La situation s’est dégradée dans tous les départements de la région. Le taux de chômage suit la même évolution trimestrielle qu’en France métropolitaine, où ce taux atteint désormais 10,2 % de la population active. À un an d’intervalle, le taux de chômage s’est accru de 0,2 point dans la région, au même rythme qu’au niveau national. Il augmente, en un an, dans tous les départements franciliens sauf à Paris, où il reste stable ; l’augmentation est plus sensible en Essonne (+ 0,3 point). Le taux de chômage le plus élevé de la région concerne toujours la Seine-Saint-Denis (13,5 % au troisième trimestre 2015).

Figure 3Le taux de chômage augmente au troisième trimestre 2015

Données en moyenne trimestrielle et corrigées des variations saisonnières (en %)
Le taux de chômage augmente au troisième trimestre 2015 (Données en moyenne trimestrielle et corrigées des variations saisonnières (en %))
Ile-de-France France métropolitaine
T1 2005 8,3 8,3
T2 2005 8,3 8,4
T3 2005 8,3 8,6
T4 2005 8,4 8,7
T1 2006 8,3 8,7
T2 2006 8,1 8,6
T3 2006 8,0 8,5
T4 2006 7,5 8,0
T1 2007 7,6 8,1
T2 2007 7,4 7,8
T3 2007 7,1 7,6
T4 2007 6,6 7,2
T1 2008 6,2 6,8
T2 2008 6,3 7,0
T3 2008 6,3 7,1
T4 2008 6,5 7,4
T1 2009 7,0 8,2
T2 2009 7,6 8,8
T3 2009 7,7 8,8
T4 2009 8,2 9,2
T1 2010 8,0 9,0
T2 2010 7,8 8,9
T3 2010 7,9 8,8
T4 2010 7,9 8,8
T1 2011 7,8 8,7
T2 2011 7,8 8,7
T3 2011 7,9 8,8
T4 2011 8,0 9,0
T1 2012 8,1 9,1
T2 2012 8,2 9,3
T3 2012 8,3 9,4
T4 2012 8,5 9,7
T1 2013 8,7 9,9
T2 2013 8,7 10,0
T3 2013 8,7 9,9
T4 2013 8,6 9,7
T1 2014 8,7 9,8
T2 2014 8,7 9,7
T3 2014 8,9 10,0
T4 2014 9,0 10,1
T1 2015 8,9 10,0
T2 2015 8,9 10,0
T3 2015 9,1 10,2
  • Source : Insee, taux de chômage localisés - données provisoires pour le troisième trimestre 2015

Figure 3Le taux de chômage augmente au troisième trimestre 2015

  • Source : Insee, taux de chômage localisés - données provisoires pour le troisième trimestre 2015

Fin novembre 2015, la demande d’emploi est en baisse

Fin novembre 2015, 961 100 demandeurs inscrits à Pôle emploi sont immédiatement disponibles pour occuper un emploi en Ile-de-France (catégories ABC). Parmi eux, 677 980 n’ont pas travaillé durant le mois (catégorie A). Par rapport au trimestre précédent, le nombre d’inscrits en catégorie A a diminué (- 0,5 %). En six mois, l’évolution s’établit néanmoins à + 0,3 %, avec 2 250 demandeurs d’emploi supplémentaires.

La situation s’est améliorée pour les jeunes : en un an, la demande d’emploi des moins de 25 ans recule de 4,3 %. En revanche, les seniors expliquent les trois quarts de la demande supplémentaire d’emploi : leur nombre est en hausse de 8,5 % sur cette période, contre + 2,7 % pour l’ensemble des demandeurs de catégorie A (figure 4).

Sur la même période, la situation s’est dégradée pour les catégories B et C : le nombre de demandeurs d’emploi en catégories ABC a crû de façon significative en Ile-de-France (+ 4,6 %), comme en France métropolitaine (+ 5,1 %). La hausse est encore plus forte pour les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi depuis plus d’un an : + 7,0 % contre + 2,8 % pour les demandeurs inscrits depuis moins d’un an.

Figure_4Le nombre de demandeurs d'emploi franciliens de plus de 50 ans augmente plus rapidement

Données cvs - indices base 100 en avril 2008
Le nombre de demandeurs d'emploi franciliens de plus de 50 ans augmente plus rapidement (Données cvs - indices base 100 en avril 2008)
Moins de 25 ans De 25 à 49 ans 50 ans ou plus Total
Janvier 2008 98,8 102,1 100,6 101,4
98,2 101,1 99,7 100,5
100,1 101,0 100,2 100,8
100,0 100,0 100,0 100,0
100,4 99,2 99,8 99,5
102,5 99,6 100,6 100,1
Juillet 2008 103,0 99,3 100,2 99,9
102,0 99,0 100,4 99,6
103,3 100,4 102,2 101,1
105,2 101,1 103,1 101,9
107,9 102,7 104,0 103,6
110,5 104,4 106,1 105,5
Janvier 2009 114,8 106,2 108,1 107,7
120,4 109,4 110,2 111,0
125,7 112,6 112,9 114,3
130,4 115,1 115,8 117,2
133,6 117,2 118,0 119,4
132,7 118,1 119,9 120,3
Juillet 2009 134,1 119,9 121,8 122,0
138,9 121,5 124,0 124,1
142,4 123,2 126,1 126,1
145,7 124,7 128,1 128,0
145,0 125,0 129,3 128,3
141,9 125,0 129,7 127,9
Janvier 2010 142,3 125,7 131,8 128,9
141,4 125,4 133,1 128,8
140,2 125,6 134,6 129,0
140,7 126,1 135,9 129,6
140,8 126,2 137,1 129,9
139,4 126,2 138,5 130,0
Juillet 2010 138,4 126,2 139,4 130,0
140,9 126,8 140,7 131,0
139,5 127,0 142,1 131,1
137,6 126,9 142,8 131,0
136,1 127,3 144,6 131,3
137,2 127,5 146,2 131,9
Janvier 2011 136,4 127,3 147,0 131,8
136,4 128,0 149,2 132,6
133,9 126,7 149,9 131,6
133,6 126,4 150,9 131,5
133,5 126,3 151,8 131,5
134,9 127,6 154,0 133,0
Juillet 2011 134,9 127,8 156,2 133,5
134,1 128,0 158,0 133,8
132,0 128,0 159,7 133,9
132,8 128,9 162,0 135,0
134,2 129,5 164,2 136,0
136,9 130,8 166,1 137,5
Janvier 2012 138,8 131,1 167,2 138,2
136,7 131,3 169,2 138,4
137,0 131,1 170,5 138,5
137,6 131,4 171,9 139,1
138,9 131,9 174,2 139,9
141,2 132,8 176,4 141,2
Juillet 2012 143,6 134,1 179,1 142,9
144,0 135,3 182,5 144,4
144,8 136,1 185,1 145,5
146,6 137,0 188,0 146,8
148,7 138,4 189,5 148,3
148,6 139,2 191,2 149,2
Janvier 2013 151,4 141,7 195,2 152,0
151,7 141,9 196,3 152,4
152,4 143,1 198,6 153,7
153,1 144,4 200,9 155,1
151,3 144,2 202,3 154,9
152,3 144,7 203,5 155,6
Juillet 2013 151,6 145,7 205,9 156,7
148,0 144,9 207,0 155,8
154,0 146,7 208,7 158,1
154,3 147,7 211,3 159,3
152,4 147,6 213,4 159,3
152,3 148,6 216,3 160,5
Janvier 2014 151,9 148,3 218,4 160,6
151,6 149,8 220,9 162,0
152,5 150,7 223,5 163,2
151,3 150,8 225,3 163,5
151,9 151,7 227,6 164,5
151,9 152,9 230,7 166,0
Juillet 2014 151,1 153,3 232,6 166,4
151,3 153,5 234,4 166,9
153,0 154,1 235,9 167,8
153,0 153,8 236,0 167,6
154,7 155,6 238,7 169,5
153,9 155,6 240,6 169,8
Janvier 2015 153,6 154,7 240,4 169,0
153,5 155,8 242,8 170,2
152,8 156,2 243,9 170,6
153,8 156,8 245,8 171,5
156,2 158,5 249,2 173,5
153,0 157,6 250,2 172,6
Juillet 2015 152,7 156,6 251,5 172,1
153,8 159,1 256,8 174,9
149,4 157,2 255,8 172,9
149,8 158,7 258,0 174,3
148,1 158,4 259,0 174,1
  • Champ : demandeurs d'emploi de catégorie A inscrits en fin de mois.
  • Sources : Pôle emploi, Dares

Figure_4Le nombre de demandeurs d'emploi franciliens de plus de 50 ans augmente plus rapidement

  • Champ : demandeurs d'emploi de catégorie A inscrits en fin de mois.
  • Sources : Pôle emploi, Dares

Les créations d’entreprises ont augmenté au cours de l’année dans la région

À fin décembre 2015, presque 144 000 entreprises ont été créées dans la région depuis le début de l’année, soit une légère hausse (+ 1,3 %) par rapport à la même période de l’année précédente (figure 5). Au niveau national, les créations sont au contraire orientées à la baisse au cours de la même période (- 4,7 %).

Les créations d’entreprises autres que micro-entreprises ont continué d’augmenter au cours de cette période (+ 10,1 %), mais moins sensiblement qu’en France métropolitaine (+ 12,1 %). À l’inverse, les micro-entrepreneurs ont été moins nombreux à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale dans la région au cours de l’année (- 7,0 %). C’est encore plus net au niveau national (- 19,6 %). Ainsi, la part des créations sous forme de micro-entreprenariat est devenue minoritaire en Ile-de-France (47,1 %) alors qu’elle était majoritaire en début d’année.

Le secteur regroupant les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien retrouve un léger mieux après avoir marqué le pas en début d’année : environ 41 300 entreprises ont été créées au cours de l’année, soit + 1,1 % par rapport à la même période de 2014. Les secteurs du commerce, transports, hébergement et restauration, ainsi que ceux de l’enseignement, santé et action sociale sont encore les plus dynamiques. Les dispositions réglementaires adoptées fin 2014 (Loi n° 2014-1104 du 1er octobre 2014 relative aux taxis et aux voitures de transport avec chauffeur) et mi-2015 (disposition instituant la libéralisation du transport par autocar inscrite dans la loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques aussi appelée Loi Macron) ont notamment contribué à dynamiser les créations dans le secteur des transports (+ 65 % en Ile-de-France et + 47 % en France métropolitaine). Dans le secteur de la construction, les créations sont en net recul (- 17,7 %), tant du fait des micro-entrepreneurs que des autres créateurs. L’industrie est aussi à la peine du fait du net repli des créations de micro-entreprises.

Le nombre de défaillances d’entreprises jugées à la fin du troisième trimestre de 2015, en cumul annuel, a augmenté en Ile-de-France par rapport aux douze mois précédents (+ 4,6 %), alors qu’il s’est stabilisé en France métropolitaine (- 0,1 %) (figure 6). Les hausses les plus importantes concernent notamment les secteurs de l’hébergement et la restauration, de la construction et de l’industrie. Le secteur du commerce et de la réparation automobile résiste (- 0,8 %), ainsi que les secteurs des services aux entreprises et de l’information et de la communication.

Figure_5Les créations d'entreprises augmentent légèrement en Ile-de-France

Les créations d'entreprises augmentent légèrement en Ile-de-France
Janvier à décembre Évolution en glissement annuel (en %)*
Créations d'entreprises Total créations Part des micro-entreprises (en %) Total créations Micro-entreprises Créations hors micro-entreprises
Industrie 4 068 47,8 -12,3 -30,2 14,6
Construction 13 113 34,1 -17,7 -26,8 -12,0
Commerce, transports, hébergement, restauration 39 503 37,8 10,6 -8,8 27,1
Information et communication 11 986 48,3 -0,2 -8,8 9,6
Activités financières 4 544 16,4 11,3 -0,5 13,9
Activités immobilières 4 109 21,2 3,0 -5,5 5,6
Activités de services** 41 296 55,4 1,1 -1,5 4,6
Enseignement, santé, action sociale 14 270 61,4 4,6 0,9 11,3
Autres activités de services 10 738 67,8 -1,6 -3,4 2,4
Total Ile-de-France 143 627 47,1 1,3 -7,0 10,1
Total France métropolitaine 509 576 44,6 -4,7 -19,6 12,1
  • * Évolution du cumul de janvier à décembre 2015 par rapport au même cumul douze mois auparavant.
  • ** Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien (niveau A10, NAF rév 2).
  • Champ : activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements

Figure 6Plus de défaillances jugées au cours des douze derniers mois en Ile-de-France par rapport aux douze mois précédents

Indice base 100 en janvier 2005
Plus de défaillances jugées au cours des douze derniers mois en Ile-de-France par rapport aux douze mois précédents (Indice base 100 en janvier 2005)
Ile-de-France France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 101,03 100,52
mars 2005 100,85 100,57
avril 2005 101,46 101,22
mai 2005 102,14 102,01
juin 2005 101,82 102,31
juil. 2005 102,44 102,08
août 2005 102,87 101,95
sept. 2005 101,97 102,18
oct. 2005 102,51 101,8
nov. 2005 102,05 101,61
déc. 2005 101,45 101,36
janv. 2006 100,16 100,49
févr. 2006 98,16 99,45
mars 2006 97,1 98,95
avril 2006 95,02 97,81
mai 2006 94,15 97,16
juin 2006 92,81 96,75
juil. 2006 91,76 96,78
août 2006 91,31 97
sept. 2006 91,9 97,05
oct. 2006 90,68 97,57
nov. 2006 90,73 98,29
déc. 2006 91,04 98,95
janv. 2007 91,5 99,82
févr. 2007 92,25 101,14
mars 2007 93,56 102
avril 2007 94,24 102,72
mai 2007 94,86 103,16
juin 2007 96,64 103,95
juil. 2007 97,47 105,07
août 2007 97,2 104,94
sept. 2007 96,78 104,96
oct. 2007 98,58 105,76
nov. 2007 97,44 105,6
déc. 2007 97,9 105,6
janv. 2008 97,7 105,64
févr. 2008 98,65 106,13
mars 2008 97,49 105,69
avril 2008 98,77 107,12
mai 2008 97,97 106,87
juin 2008 96,62 106,86
juil. 2008 96,96 107,4
août 2008 96,6 107,64
sept. 2008 97,17 109,11
oct. 2008 97,56 110,52
nov. 2008 98,69 111,76
déc. 2008 99,82 114,05
janv. 2009 100 115,7
févr. 2009 99,81 117,52
mars 2009 102,07 121,05
avril 2009 103,2 122,8
mai 2009 104,27 124,71
juin 2009 104,79 126,52
juil. 2009 106,08 128
août 2009 107,74 128,98
sept. 2009 108,43 130,67
oct. 2009 108,2 130,38
nov. 2009 108,94 130,96
déc. 2009 108,85 130,57
janv. 2010 109,02 130,72
févr. 2010 110,23 130,53
mars 2010 109,43 130,65
avril 2010 107,77 129,35
mai 2010 107,84 129,3
juin 2010 108,55 129,4
juil. 2010 107,46 128,48
août 2010 107,5 128,63
sept. 2010 106,6 127,41
oct. 2010 104,45 126,45
nov. 2010 104,14 125,86
déc. 2010 103,07 124,77
janv. 2011 103,08 124,84
févr. 2011 101,88 124,8
mars 2011 102,12 123,95
avril 2011 101,79 123,42
mai 2011 101,9 125,01
juin 2011 100,88 123,63
juil. 2011 100,03 122,91
août 2011 99,97 122,95
sept. 2011 98,38 122,44
oct. 2011 98,6 122,53
nov. 2011 97,86 122,76
déc. 2011 97,44 122,57
janv. 2012 98,02 123,52
févr. 2012 98,27 123,51
mars 2012 95,92 122,56
avril 2012 96,04 122,9
mai 2012 95,91 121,24
juin 2012 95,28 121,36
juil. 2012 96,5 122,97
août 2012 96,38 122,83
sept. 2012 95,56 122,24
oct. 2012 97,29 124,24
nov. 2012 97,04 124,54
déc. 2012 97,13 125,94
janv. 2013 96,39 125,66
févr. 2013 96,48 125,49
mars 2013 96,09 125,31
avril 2013 97,26 126,73
mai 2013 96,13 127
juin 2013 96,11 127,46
juil. 2013 97,17 128,46
août 2013 97,24 128,29
sept. 2013 98,02 129,3
oct. 2013 97,61 129,27
nov. 2013 97,25 129
déc. 2013 97,79 129,05
janv. 2014 98,8 129,18
févr. 2014 98,62 130,34
mars 2014 100,51 130,35
avril 2014 100,11 130,62
mai 2014 100,38 129,99
juin 2014 100,83 130,26
juil. 2014 101,16 130,32
août 2014 100,86 130,37
sept. 2014 101,3 130,8
oct. 2014 101,76 130,67
nov. 2014 101,87 130,89
déc. 2014 100,12 129,18
janv. 2015 99,28 129,91
févr. 2015 100,42 129,77
mars 2015 102,63 132,2
avril 2015 104,05 132,3
mai 2015 102,87 129,61
juin 2015 105,33 131,49
juil. 2015 104,21 130,94
août 2015 104,26 130,43
sept. 2015 105,94 130,63
oct. 2015 105,39 128,83
nov. 2015 106,75 128,87
  • Données mensuelles brutes au 12 janvier 2016, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 6Plus de défaillances jugées au cours des douze derniers mois en Ile-de-France par rapport aux douze mois précédents

  • Données mensuelles brutes au 12 janvier 2016, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Ventes de logements neufs en augmentation par rapport à l’an dernier

En Ile-de-France, les ventes de logements neufs sont en hausse au troisième trimestre 2015 par rapport au même trimestre de 2014 (+ 6,4 %). Cette augmentation est cependant moins sensible qu’au niveau national (+ 16,0 %). Ce phénomène s’explique en partie par une baisse des prix dans l’immobilier : les prix de vente des logements neufs au m2 ont diminué de 0,6 % dans la région par rapport au deuxième trimestre 2015 et de 2,2 % par rapport au troisième trimestre 2014. Dans le secteur de la construction, les perspectives d’activité semblent devenir optimistes en Ile-de-France. Fin décembre 2015, le nombre de logements autorisés à être construits dans la région est en hausse (+ 8,0 % au cours des douze derniers mois, contre + 2,3 % au niveau national) : cela correspond à 69 400 logements contre 64 300 un an auparavant. La conjoncture est encore plus favorable en ce qui concerne le nombre de logements dont la construction a commencé dans la région au cours des douze derniers mois (+ 15,1 % contre + 0,4 % en France métropolitaine par rapport aux douze mois précédents), soit 64 200 logements commencés contre 55 800 sur les douze mois précédents (figure 7).

À fin novembre 2015, les surfaces de plancher des locaux autorisés à la construction (en milliers de m2) ont diminué en Ile-de-France (- 6,4 %) par rapport aux douze mois précédents, plus qu’en France métropolitaine (- 3,6 %). La surface des locaux dont la construction a débuté suit la même tendance en Ile-de-France (- 7,5 % par rapport aux douze mois précédents), comme en France métropolitaine (- 9,6 %).

Avertissement - À compter des résultats diffusés fin février 2015, de nouveaux indicateurs visant à retracer les autorisations et les mises en chantier à leur date réelle sont diffusés. Ces nouvelles séries améliorent le diagnostic conjoncturel produit à partir de la base Sit@del2, en corrigeant notamment les éventuels défauts de collecte. Pour plus d’informations, consulter le site du SOeS www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr .

Figure_7La tendance s'installe à la hausse pour les logements commencés en Ile-de-France

Indice base 100 en janvier 2005
La tendance s'installe à la hausse pour les logements commencés en Ile-de-France (Indice base 100 en janvier 2005)
Ile-de-France France métropolitaine
Janvier 2005 100,0 100,0
2005M02 100,2 100,4
2005M03 99,0 101,5
2005M04 99,8 102,2
2005M05 101,7 104,5
2005M06 104,6 105,5
2005M07 105,1 105,8
2005M08 104,8 106,5
2005M09 104,6 108,1
2005M10 106,5 109,2
2005M11 104,1 109,2
2005M12 109,4 110,6
Janvier 2006 106,7 110,8
2006M02 108,7 111,5
2006M03 111,1 112,3
2006M04 112,8 113,4
2006M05 111,8 113,8
2006M06 112,3 114,9
2006M07 111,3 115,3
2006M08 113,3 115,9
2006M09 114,0 115,7
2006M10 113,7 116,4
2006M11 114,9 117,4
2006M12 110,1 117,0
Janvier 2007 111,3 117,0
2007M02 111,3 117,1
2007M03 110,6 116,7
2007M04 109,6 116,4
2007M05 108,7 116,0
2007M06 108,7 115,7
2007M07 112,0 117,2
2007M08 111,6 116,6
2007M09 110,4 116,5
2007M10 113,5 117,0
2007M11 115,4 116,4
2007M12 116,9 116,1
Janvier 2008 117,8 115,9
2008M02 118,6 115,8
2008M03 118,6 114,4
2008M04 119,5 113,2
2008M05 118,8 111,3
2008M06 118,3 109,2
2008M07 117,3 106,3
2008M08 115,7 105,4
2008M09 115,9 103,4
2008M10 112,8 100,2
2008M11 109,6 97,0
2008M12 107,7 94,6
Janvier 2009 105,3 91,3
2009M02 102,4 88,1
2009M03 99,8 85,8
2009M04 97,1 84,0
2009M05 98,3 82,0
2009M06 95,4 80,6
2009M07 94,0 80,6
2009M08 95,9 80,7
2009M09 94,7 79,4
2009M10 94,7 78,8
2009M11 95,9 80,2
2009M12 102,2 82,4
Janvier 2010 102,4 82,5
2010M02 104,6 83,0
2010M03 105,8 84,3
2010M04 105,5 84,9
2010M05 105,8 86,3
2010M06 106,7 87,5
2010M07 106,0 88,2
2010M08 106,5 89,0
2010M09 108,7 91,4
2010M10 117,3 94,3
2010M11 121,0 96,8
2010M12 120,0 98,4
Janvier 2011 121,7 99,8
2011M02 122,9 100,8
2011M03 126,0 101,8
2011M04 127,7 102,1
2011M05 129,2 102,9
2011M06 128,4 101,9
2011M07 129,2 101,3
2011M08 129,4 100,8
2011M09 128,4 100,0
2011M10 121,4 98,8
2011M11 126,3 99,8
2011M12 130,6 100,0
Janvier 2012 129,2 99,7
2012M02 129,9 99,8
2012M03 131,8 99,8
2012M04 134,2 99,3
2012M05 135,2 98,2
2012M06 138,8 98,6
2012M07 142,7 98,4
2012M08 143,4 98,1
2012M09 146,7 97,5
2012M10 149,4 97,0
2012M11 145,8 94,4
2012M12 149,2 94,4
Janvier 2013 154,2 95,1
2013M02 156,9 95,8
2013M03 155,7 96,1
2013M04 155,9 97,0
2013M05 159,0 97,8
2013M06 158,3 98,0
2013M07 156,6 97,9
2013M08 154,9 97,5
2013M09 155,2 97,2
2013M10 155,2 96,0
2013M11 153,3 95,1
2013M12 149,4 92,6
Janvier 2014 149,2 91,6
2014M02 144,6 89,9
2014M03 145,1 88,1
2014M04 144,6 87,0
2014M05 140,7 85,4
2014M06 141,2 84,6
2014M07 143,1 84,2
2014M08 142,4 84,0
2014M09 139,5 83,1
2014M10 136,4 82,7
2014M11 135,4 82,6
2014M12 134,5 83,1
Janvier 2015 133,3 82,6
2015M02 134,7 82,6
2015M03 132,8 82,6
2015M04 134,7 82,2
2015M05 135,7 82,1
2015M06 136,9 82,5
2015M07 138,3 82,3
2015M08 141,0 82,6
2015M09 145,5 83,5
2015M10 147,7 83,7
2015M11 151,1 83,3
Décembre 2015 154,7 83,4
  • Données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des douze derniers mois.
  • Source : SOeS - base de données Sit@del2

Figure_7La tendance s'installe à la hausse pour les logements commencés en Ile-de-France

  • Données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des douze derniers mois.
  • Source : SOeS - base de données Sit@del2

Légère amélioration de l’activité hôtelière depuis le début de l’année

En Ile-de-France, l’activité hôtelière, en termes de nuitées, a légèrement progressé au cours des onze premiers mois de l’année (+ 0,5 %), malgré la forte baisse après les attentats du 13 novembre 2015, en particulier à Paris. Depuis le début de l’année, environ 330 000 nuitées supplémentaires ont ainsi été enregistrées par rapport à la même période de 2014. Les taux d’occupation (figure 8) sont cependant inférieurs à ceux de l’an passé depuis le milieu d’année.

L’amélioration de la fréquentation observée globalement au cours des dix premiers mois de l’année (660 000 nuitées supplémentaires, soit + 1,2 %) est autant due à la clientèle française qu’à celle en provenance de l’étranger. Alors qu’elle était bien orientée début novembre, la fréquentation hôtelière s’est effondrée, en particulier à Paris, au cours de la deuxième quinzaine du mois après les attentats (figure 9). Dans la capitale, la chute de la fréquentation journalière est estimée entre - 20 % et - 25 % par rapport à la même période de 2014 et le déficit mensuel est de 12 %, soit une baisse de 310 000 nuitées. Compte tenu du poids de Paris dans l’économie touristique francilienne, la fréquentation hôtelière régionale a reculé, en novembre, de 6,9 % (- 330 000 nuitées). Le repli de la fréquentation de ce mois a donc presque exclusivement concerné la capitale. Les touristes étrangers se sont davantage désistés que les touristes français (respectivement - 190 000 et - 110 000 nuitées). Mais au niveau régional, la clientèle française est venue en moins grand nombre au cours de ce mois de novembre que la clientèle étrangère : les déficits atteignent pour ces deux clientèles respectivement 200 000 (- 7,8 %) et 140 000 nuitées (- 6,0 %). Parmi les touristes étrangers, la clientèle européenne s’est particulièrement abstenue de se déplacer vers la région, avec 180 000 nuitées manquantes par rapport au même mois de l’an dernier. Les Italiens et les Britanniques y contribuent pour moitié. Les arrivées des clientèles plus lointaines, notamment celle en provenance d’Asie-Océanie, ont permis toutefois de limiter cette chute de fréquentation.

Figure_8Baisse de la fréquentation hôtelière en novembre

Évolution du taux d'occupation des hôtels en Ile-de-France (en %)
Baisse de la fréquentation hôtelière en novembre (Évolution du taux d'occupation des hôtels en Ile-de-France (en %))
2010 2014 2015 Max. 2011-2013 (1)
Janvier 61,2 62,84 62,75 64,1
Février 62,1 63,62 64,42 65,6
Mars 73,8 71,33 70,54 74,0
Avril 71,0 78,57 75,09 78,0
Mai 79,2 78,98 76,47 81,3
Juin 84,4 85,47 86,32 86,3
Juillet 75,8 79,05 79,06 79,8
Août 65,3 73,14 71,20 69,8
Septembre 84,2 83,40 82,14 84,0
Octobre 81,0 83,21 79,46 82,4
Novembre 71,0 71,36 64,81 74,2
Décembre 68,1 69,58 67,9
  • (1) Fréquentation maximale observée sur la période 2011-2013.
  • Source : Insee, DGE, Comité régional du tourisme, enquête de fréquentation hôtelière

Figure_8Baisse de la fréquentation hôtelière en novembre

  • (1) Fréquentation maximale observée sur la période 2011-2013.
  • Source : Insee, DGE, Comité régional du tourisme, enquête de fréquentation hôtelière

Figure_9La fréquentation hôtelière de novembre particulièrement impactée par les attentats

Évolution du nombre de nuitées du mois de l'année n par rapport au mois de l'année n-1 (en %)
La fréquentation hôtelière de novembre particulièrement impactée par les attentats (Évolution du nombre de nuitées du mois de l'année n par rapport au mois de l'année n-1 (en %))
Ile-de-France France métropolitaine
Janvier 2013 -4,5 -2,9
2013M02 1,1 -2,2
2013M03 0,9 3,0
2013M04 -6,0 -6,5
2013M05 2,4 4,0
2013M06 -0,2 -0,3
Juillet 2013 -4,2 -1,9
2013M08 4,8 3,3
2013M09 -0,1 -1,4
2013M10 -1,2 0,9
2013M11 -1,9 -2,5
2013M12 -0,3 -0,5
Janvier 2014 2,1 0,7
2014M02 -3,6 -0,9
2014M03 -5,1 -6,9
2014M04 4,3 4,6
2014M05 -3,3 -4,1
2014M06 -4,4 -1,9
Juillet 2014 -0,1 -3,0
2014M08 1,9 -0,3
2014M09 -3,1 -1,5
2014M10 0,5 0,4
2014M11 -4,4 -5,2
2014M12 1,0 2,2
Janvier 2015 1,9 3,0
2015M02 2,5 4,7
2015M03 -2,6 0,2
2015M04 -3,9 0,4
2015M05 0,6 3,6
2015M06 2,8 1,7
Juillet 2015 6,1 5,9
2015M08 0,1 0,6
2015M09 3,9 3,5
2015M10 0,2 2,0
Novembre 2015 -6,9 -1,7
  • Source : Insee, DGE, Comité régional du tourisme, enquête de fréquentation hôtelière

Figure_9La fréquentation hôtelière de novembre particulièrement impactée par les attentats

  • Source : Insee, DGE, Comité régional du tourisme, enquête de fréquentation hôtelière

Contexte international Au troisième trimestre, la progression de l’activité est restée solide dans les économies avancées

Dans les pays émergents, l’activité a faiblement redémarré au troisième trimestre 2015, après deux trimestres de fort ralentissement. La croissance semble se stabiliser en Chine, tandis qu’en Russie le PIB a cessé de se replier. Les importations des économies émergentes ont repris un peu d’élan, permettant une progression du commerce mondial à l’été après deux trimestres consécutifs de contraction.

Au troisième trimestre, l’activité a ralenti aux États-Unis et au Royaume-Uni. Dans la zone euro, le PIB s’est à peine infléchi à la baisse, pénalisé par un trou d’air dans les exportations. La reprise continue toutefois de se diffuser progressivement : l’accélération de l’emploi et des salaires ainsi que la diffusion de la récente baisse des prix du pétrole soutiennent le pouvoir d’achat des ménages. Au premier semestre 2016, la croissance des économies avancées resterait solide, notamment du fait d'une légère accélération dans la zone euro.

Contexte national En France, l'activité a rebondi au troisième trimestre (+ 0,3 % après 0,0 % au deuxième trimestre)

En France, le PIB a progressé de 0,3 % à l’été 2015, porté par le rebond de la production manufacturière et par l’accélération de l’activité dans les services marchands. Alors qu’il tendait à se redresser depuis fin 2014, l’emploi salarié marchand s’est stabilisé au troisième trimestre 2015. Dans le même temps, le taux de chômage a augmenté. Le pouvoir d’achat des ménages, dont la progression atteindrait 1,7 % en 2015, son plus haut niveau depuis 2007, continue de soutenir leur consommation. Leur investissement en logement a continué de peser sur l’activité, mais cesserait de se replier d’ici mi-2016. Enfin, l’investissement des entreprises accélérerait encore légèrement. Au quatrième trimestre, après les attentats meurtriers du 13 novembre à Paris, l’activité dans les services s’infléchirait à la baisse et le PIB n’augmenterait que de 0,2 %. Au premier semestre 2016, ces effets ne pèseraient quasiment plus et l’économie française accélérerait (+ 0,4 % par trimestre).

Pour en savoir plus

« Résistance », Insee Conjoncture - note de conjoncture, décembre 2015.

Rabadeux D., « Des signaux encourageants », Insee Conjoncture Ile-de- France n° 7, octobre 2015.

Amélioration dans la gestion de la liste de demandeurs d’emploi à partir de juin 2015 : voir la Ouvrir dans un nouvel ongletnote du 24 septembre 2015 sur le site du ministère du Travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social.