Populations légales au 1er janvier 2013 : 277 740 Aveyronnais

Christian Bourniquel

Insee Flash Midi-Pyrénées
No 79
Paru le :Paru le30/12/2015
Christian Bourniquel
Insee Flash Midi-Pyrénées No 79- Décembre 2015

Au 1er janvier 2013, l’Aveyron compte 277 740 habitants. Entre 2008 et 2013, la population y augmente à peine (+ 0,1 % par an en moyenne). Ce rythme est faible comparé à celui de la métropole (+ 0,5 %) et surtout de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (LRMP) (+ 1,0 %). En cinq ans, l’Aveyron gagne 370 habitants en moyenne chaque année. Le département est relativement peu peuplé et figure dans le dernier quart des départements métropolitains les moins peuplés. L’évolution de la population n’est pas homogène sur son territoire : la croissance se concentre autour de la commune de Rodez, assez loin parfois le long des axes routiers en direction de Decazeville, Albi ou vers l’autoroute A75, et dans une moindre mesure autour de Millau ou Saint-Affrique.

Figure 1Population municipale au 1er janvier 2013 et évolution annuelle moyenne

Population municipale au 1er janvier 2013 et évolution annuelle moyenne
Population en 2013 Population en 2008 Évolution annuelle moyenne entre 2008 et 2013 (%)
Aveyron 277 740 275 889 0,1
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées 5 683 878 5 419 946 1,0
France métropolitaine 63 697 865 62 134 866 0,5
Grande aire urbaine du département
Rodez 85 181 82 579 0,6
Principales unités urbaines du département
Rodez 49 716 49 052 0,3
Millau 23 778 23 429 0,3
Decazeville 15 189 16 013 -1,1
Villefranche-de-Rouergue 12 644 12 631 0,0
Saint-Affrique 9 419 9 218 0,4
  • Source : Insee, recensements de la population exploitation principale.

Dynamisme démographique dans l’aire urbaine de Rodez

Seule grande aire urbaine de l’Aveyron, l’aire de Rodez compte 85 181 habitants au 1er janvier 2013. Près d’un tiers des Aveyronnais y vivent. Grâce au dynamisme démographique de sa couronne périurbaine (+ 1,1 % par an en moyenne entre 2008 et 2013), la croissance de l’aire est relativement soutenue (+ 0,6 %). L’unité urbaine bénéficie aussi d’un taux de croissance positif (+ 0,3 %). La commune de Rodez perd des habitants (160 en moyenne par an), alors que les communes les plus peuplées de l’agglomération (Onet-le-Château, Luc-la-Primaube, Olemps ) en gagnent sensiblement. Ce dynamisme s’observe aussi dans certaines communes de la couronne périurbaine (Baraqueville, Salles-la-Source, Flavin…) où la croissance annuelle de population dépasse 1 %. Au 1er janvier 2013, l’agglomération ruthénoise compte près de 50 000 habitants.

Figure 2Population municipale au 1er janvier 2013 et évolution annuelle moyenne

Population municipale au 1er janvier 2013 et évolution annuelle moyenne

    L’agglomération de Millau, la deuxième de l’Aveyron, compte près de 24 000 habitants au 1er janvier 2013. Entre 2008 et 2013, la croissance y est modérée (+ 0,3 %). Celle de Decazeville continue de perdre des habitants, 160 en moyenne par an entre 2008 et 2013, alors que l’unité urbaine de Villefranche-de-Rouergue est stable. Enfin, celle de Saint-Affrique gagne en moyenne 40 habitants chaque année. Hors de l’influence des villes, six communes sur dix perdent des habitants. Elles se situent surtout dans le nord du département (Aubrac, vallées de la Truyère et du Lot) et plus au sud (Lévézou, Grands Causses).

    Figure_3Population municipale au 1er janvier 2013 et évolution annuelle entre 2008 et 2013

    • Sources : Insee, Recensements de la population

    Définitions

    Unité urbaine : La définition de l’unité urbaine correspond à celle, communément admise, d’agglomération. C’est une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu d’au moins 2 000 habitants (pas plus de 200 m entre deux constructions). Les communes appartenant à une unité urbaine sont dites urbaines, les autres sont considérées comme rurales.

    Aire urbaine : L’aire urbaine est la zone d’influence, en termes d’emploi, d’une unité urbaine d’au moins 1 500 emplois (pôle). C’est un ensemble de communes comprenant un pôle et sa couronne constituée par les communes (rurales ou urbaines) dont au moins 40 % des actifs en emploi travaillent dans le pôle ou dans une commune attirée par celui-ci. Si le pôle compte au moins 10 000 emplois, l’aire est considérée comme une grande aire urbaine et sa couronne est dite périurbaine.

    Pour en savoir plus

    En données complémentaires :

    Population communale des communes du département

    Population communale des aires et unités urbaines de Midi-Pyrénées

    Répartition de la population selon les espaces du zonage en aires urbaines 2010