540 067 habitants dans l'Aisne au 1er janvier 2013

Au 1er janvier 2013, la France compte 65 615 686 habitants. La région Nord-Pas-de-Calais-Picardie regroupe 5 987 883 habitants et se place au 2e rang des régions de province, après Auvergne-Rhône-Alpes (7 757 595 habitants) et devant Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (5 844 177 habitants).

Le département de l'Aisne compte 540 067 habitants, ce qui le situe au 48e rang national et en dernière position dans la région. La population départementale a augmenté de 1 277 habitants par rapport à 2008. Sur cinq ans, cette hausse correspond à un rythme de croissance annuel quasi nul, tandis que la région et la France ont respectivement augmenté de +0,2 % et +0,5 % dans le même temps. Ainsi, le poids démographique du département dans la nouvelle grande région s'établit à 9,0 %.

L'écart entre les naissances et les décès dans le département contribue à un gain de population de +0,3 % par année entre 2008 et 2013, quand le taux régional est de +0,5 % et le taux national de +0,4 %. Mais les départs du département, plus nombreux que les arrivées, annulent presque totalement cet excédent.

Au sein du département, l'arrondissement de Laon reste le plus peuplé avec 165 852 habitants, soit un niveau de population identique à celui de 2008. L'arrondissement de Saint-Quentin conserve son 2e rang en termes de population avec 130 944 habitants, mais il est en légère baisse par rapport à 2008. Ce repli résulte du déficit migratoire soutenu (-0,4 % l'an), qui contrecarre l'excédent naturel. Seul l'arrondissement de Soissons connaît une croissance notable (+0,4 % par an), portée par les soldes naturel et migratoire, en raison des installations provenant à la fois d’Île-de-France et de la région rémoise.

La stabilité apparente de la population du département cache des disparités territoriales liées à la taille des communes. En effet, la population des communes de moins de 2 000 habitants a augmenté en moyenne de +0,4 % par année, entre 2008 et 2013. Mais celle des communes de 2 000 à moins de 5 000 habitants est restée stable sur la période et les communes de 5 000 habitants ou plus ont perdu de la population, en moyenne -0,5 % par an. L'évolution de ces dernières résulte d'un déficit migratoire allant de -0,5 % à -0,9 % par an selon les tranches de communes. Ainsi, presque toutes les villes de 5 000 habitants ou plus du département connaissent une diminution de leur population. Seules Soissons et Villers-Cotterêts échappent à ce phénomène. Dans le premier cas, le solde naturel compense totalement le déficit migratoire. Dans le second, la commune connaît à la fois un excédent des naissances sur les décès et un surplus d'arrivées par rapport aux départs, ce qui lui permet d'enregistrer un gain annuel de +1,2 % l'an. Cela résulte notamment de l'apport de populations d’Île-de- France, souvent plus jeunes.