L’activité économique alsacienne toujours à la peine au deuxième trimestre

Corinne Challand, Nicolas Deboudt, Marie-José Durr, Marie-Laure Kayali, Philippe Marchet, Insee

La morosité persiste pour l’économie alsacienne au deuxième trimestre 2015. L’ensemble des indicateurs conjoncturels est toujours mal orienté hormis pour le tourisme et pour les défaillances d’entreprises, en léger recul.

L’emploi salarié se dégrade pour le deuxième trimestre consécutif alors qu’il progresse au niveau national, avec pour conséquence une perte de 3 500 emplois régionaux sur un an. Les secteurs de l’industrie et de la construction restent particulièrement affectés et l’intérim connaît une baisse sensible. Le taux de chômage est stable, mais la demande d’emploi continue de progresser. La création d’entreprises est altérée par les micro-entrepreneurs, mais les créations d’entreprises classiques repartent à la hausse tandis que les défaillances sont en repli ce trimestre.

Insee Conjoncture Alsace
No 7
Paru le :Paru le29/10/2015
Corinne Challand, Nicolas Deboudt, Marie-José Durr, Marie-Laure Kayali, Philippe Marchet, Insee
Insee Conjoncture Alsace No 7- Octobre 2015

Tendance accentuée à la baisse pour l’emploi

Au deuxième trimestre 2015, l’emploi salarié marchand non agricole se dégrade encore plus fortement qu’au trimestre précédent en Alsace (- 0,3 %, soit 1 200 emplois supprimés). Sur un an, la région perd 3 500 emplois. En France métropolitaine, l’emploi progresse très légèrement (+ 0,2 %). Qu'il soit orienté à la baisse ou à la hausse, l’emploi évolue moins favorablement en Alsace qu’au niveau national dans tous les grands secteurs d’activités. L’industrie et la construction enregistrent des baisses plus importantes. L’emploi régresse dans le commerce et stagne dans le tertiaire marchand (y compris intérim) alors qu’il augmente à l’échelon national.

Le repli de l’emploi industriel est plus élevé qu’au premier trimestre (- 0,5 %, soit 650 emplois de moins) et plus marqué dans le Haut-Rhin (- 1,0 %) que dans le Bas-Rhin (- 0,2 %). Dans la construction, plus de 500 emplois (- 1,2 %) ont été supprimés dans le Haut-Rhin comme dans le Bas-Rhin (respectivement - 1,4 % et - 1,0 %). Dans le commerce, l’emploi se stabilise après un premier trimestre en nette diminution, alors qu’il progresse en France métropolitaine (+ 0,2 %). Les services marchands (hors intérim) sont les seuls à créer des emplois ce trimestre (+ 0,2 %), grâce notamment au secteur du transport (+ 1,0 %, soit 350 emplois créés).

L’emploi intérimaire baisse sensiblement (- 2,1 %, 400 emplois de moins) et plus particulièrement dans le Haut-Rhin (- 3,7 %).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Alsace France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 99,98 100,06
T3 2005 99,95 100,18
T4 2005 99,71 100,33
T1 2006 99,62 100,43
T2 2006 99,79 101
T3 2006 100,07 101,38
T4 2006 99,77 101,45
T1 2007 100,59 102,24
T2 2007 100,73 102,48
T3 2007 100,71 102,86
T4 2007 100,73 103,06
T1 2008 100,69 103,32
T2 2008 100,31 102,89
T3 2008 99,91 102,57
T4 2008 98,8 101,85
T1 2009 97,12 100,77
T2 2009 96,42 100,29
T3 2009 96,21 100,02
T4 2009 96,25 100,1
T1 2010 96,22 100,02
T2 2010 95,85 100,09
T3 2010 96,12 100,3
T4 2010 96,44 100,51
T1 2011 96,8 100,79
T2 2011 96,91 101,06
T3 2011 96,67 100,97
T4 2011 96,62 100,95
T1 2012 96,41 100,99
T2 2012 96,26 100,85
T3 2012 96,1 100,63
T4 2012 95,64 100,34
T1 2013 95,62 100,29
T2 2013 95,37 99,91
T3 2013 95,23 99,99
T4 2013 95,27 100,05
T1 2014 95,04 99,88
T2 2014 94,77 99,88
T3 2014 94,38 99,55
T4 2014 94,36 99,66
T1 2015 94,3 99,61
T2 2015 94,06 99,77
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Alsace

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Alsace (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 100,45 99,35 100,41 100,37
T3 2005 100,96 99,11 100,36 100,39
T4 2005 101,25 98,33 100,32 100,55
T1 2006 101,32 98 100,38 100,49
T2 2006 103,14 97,32 100,48 100,46
T3 2006 104,19 96,79 101,06 100,76
T4 2006 105,48 96,17 101,03 100,78
T1 2007 105,84 96,21 101,56 101,53
T2 2007 106,34 95,86 102,16 102,06
T3 2007 106,95 95,39 103,06 102,92
T4 2007 107,53 94,86 103,15 102,86
T1 2008 108,46 93,6 103,41 103,42
T2 2008 107,96 93,41 103,23 103,1
T3 2008 108,3 92,84 103,17 103,25
T4 2008 107,54 91,71 103,12 103,17
T1 2009 106,33 90,57 102,02 102,28
T2 2009 105,3 89,09 101,77 102,13
T3 2009 104,65 87,73 101,76 101,78
T4 2009 103,62 86,94 101,9 101,69
T1 2010 103,3 86,03 101,79 101,47
T2 2010 103,19 85,3 101,73 101,2
T3 2010 102,97 84,68 101,85 100,76
T4 2010 102,78 84,23 102,08 100,68
T1 2011 102,74 84,21 102,55 101,02
T2 2011 102,03 84,24 103 101,08
T3 2011 101,37 84,28 102,88 101,28
T4 2011 101,31 84,23 103,19 101,42
T1 2012 101,16 84,1 103,11 101,4
T2 2012 101,11 84,02 103,1 101,62
T3 2012 100,73 84,22 103,24 101,93
T4 2012 100,23 83,81 103,02 101,49
T1 2013 99,66 83,38 103,26 101,49
T2 2013 99,49 82,85 103,04 100,9
T3 2013 99,86 82,13 102,91 100,26
T4 2013 99,54 81,85 102,99 100,53
T1 2014 99,05 81,55 102,77 100,11
T2 2014 98,26 81,17 102,54 100,07
T3 2014 96,9 80,87 102,59 100,06
T4 2014 96,03 80,71 102,44 100,07
T1 2015 95,37 80,69 102,48 99,76
T2 2015 94,18 80,28 102,62 99,74
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Alsace

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Alsace France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 98,31 99,86
T3 2005 98,95 101,93
T4 2005 99,12 102,6
T1 2006 98,72 101,7
T2 2006 102,74 107,36
T3 2006 103,79 107,33
T4 2006 99,18 105,31
T1 2007 110,43 114,93
T2 2007 107,69 112,47
T3 2007 98,05 110,87
T4 2007 100,24 109,72
T1 2008 103,43 114,33
T2 2008 99,57 106,28
T3 2008 94,3 99,93
T4 2008 79,31 86,9
T1 2009 65,08 73,86
T2 2009 65,35 75,59
T3 2009 71,97 79,59
T4 2009 79,27 84,26
T1 2010 87,49 88,79
T2 2010 85,46 93,33
T3 2010 95,43 97,1
T4 2010 103,75 100,81
T1 2011 106,36 101,29
T2 2011 104,22 101,53
T3 2011 101,5 100,44
T4 2011 96,85 96,52
T1 2012 94,11 95,18
T2 2012 91,58 91,82
T3 2012 85,19 87,97
T4 2012 81,29 86,04
T1 2013 82,19 88,46
T2 2013 83,65 87,19
T3 2013 86,54 88,79
T4 2013 89,41 91,7
T1 2014 90,17 89,21
T2 2014 91,15 91,3
T3 2014 86,43 87,4
T4 2014 90,94 91,77
T1 2015 90,46 89,91
T2 2015 88,57 93,15
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Taux de chômage stabilisé mais demandeurs d’emplois en hausse

Au deuxième trimestre 2015, le taux de chômage est resté stable en Alsace à 9,2 %, dans les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin (respectivement 8,8 % et 9,8 %), ainsi qu’en France métropolitaine (10,0 % de la population active). En revanche, le chômage sur un an est orienté à la hausse dans la région (+ 0,2 point), le Bas-Rhin (+ 0,3 point) et le Haut-Rhin (+ 0,2 point).

Ce trimestre, le chômage diminue légèrement dans la zone d’emploi de Mulhouse (- 0,1 point), augmente dans celles de Saint-Louis et de Saverne (+ 0,1 point) et reste constant dans les six autres zones d’emploi. Il s’échelonne de 6,2 % dans la zone d’emploi de Wissembourg à 11,4 % dans celle de Mulhouse. Sur un an, le taux de chômage recule dans la zone d’emploi de Molsheim-Obernai (- 0,1 point) mais progresse dans toutes les autres et plus fortement dans celles de Strasbourg et de Saint-Louis (+ 0,3 point chacune).

Fin juin, le nombre de demandeurs d’emploi augmente quelle que soit la catégorie. L’Alsace compte 149 080 demandeurs d’emploi de catégorie ABC dont 99 670 de catégorie A (n’ayant exercé aucune activité). Le chômage s’accentue davantage dans le Bas-Rhin (+ 2,9 %) que dans le Haut-Rhin (+ 2,4 %).

Ce trimestre, le chômage des jeunes et des seniors accélère au même rythme de 3 % après une stabilité enregistrée pour les jeunes le trimestre dernier.

Le nombre de demandeurs d’emploi s’accroît dans le secteur de l’industrie, des services et du commerce. Il reflue dans ceux de la construction et de l’agriculture.

Dans le même temps, le chômage de longue durée continue de s’intensifier : 64 780 personnes sont à la recherche d’un emploi depuis plus d’un an, soit 43,5 % des demandeurs d’emploi en Alsace pour 44,1 % en France métropolitaine. Sur un an, cette part progresse plus rapidement au niveau national que dans la région (+ 1,6 point pour + 0,7 point).

Au cours du deuxième trimestre, 17 420 offres d’emplois ont été proposées par Pôle emploi, soit 900 emplois de moins (- 5 %) qu’au trimestre précédent. Au niveau national, les offres progressent en revanche de 10 000 postes (+ 1,6 %) sur la même période. Sur un an, les offres s’accroissent de 0,5 % en Alsace et de 1,7 % en France métropolitaine.

Figure 4Taux de chômage

En %, CVS
Taux de chômage (En %, CVS)
Alsace France métropolitaine
T1 2005 7,4 8,3
T2 2005 7,5 8,4
T3 2005 7,8 8,6
T4 2005 8,0 8,7
T1 2006 8,1 8,7
T2 2006 8,0 8,6
T3 2006 7,9 8,5
T4 2006 7,4 8,0
T1 2007 7,4 8,1
T2 2007 7,1 7,8
T3 2007 7,0 7,6
T4 2007 6,6 7,2
T1 2008 6,2 6,8
T2 2008 6,3 7,0
T3 2008 6,4 7,1
T4 2008 6,7 7,4
T1 2009 7,7 8,2
T2 2009 8,4 8,8
T3 2009 8,4 8,8
T4 2009 8,8 9,2
T1 2010 8,5 9,0
T2 2010 8,4 8,9
T3 2010 8,3 8,8
T4 2010 8,2 8,8
T1 2011 8,0 8,7
T2 2011 7,9 8,7
T3 2011 8,1 8,8
T4 2011 8,2 9,0
T1 2012 8,3 9,1
T2 2012 8,5 9,3
T3 2012 8,6 9,4
T4 2012 9,0 9,7
T1 2013 9,3 9,9
T2 2013 9,2 10,0
T3 2013 9,2 9,9
T4 2013 8,9 9,7
T1 2014 9,0 9,8
T2 2014 9,0 9,7
T3 2014 9,2 10,0
T4 2014 9,3 10,1
T1 2015 9,2 10,0
T2 2015 9,2 10,0
  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Taux de chômage

  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Permis de construire toujours moins nombreux

Le nombre de permis de construire poursuit sa baisse au deuxième trimestre 2015. Il s'établit à 11 700 logements, soit un recul de 9,3 % par rapport au cumul annuel pris trois mois plus tôt. En France métropolitaine, le cumul des autorisations délivrées est en très légère augmentation (+ 0,5% ).

En glissement annuel, le nombre de permis en Alsace reste cependant en hausse (+ 11,3 %), grâce aux logements individuels groupés (+ 18,2 %) et aux logements collectifs (+ 14,3 %). Les autorisations progressent dans les deux départements, mais plus rapidement dans le Haut-Rhin (+ 34,6 %) que dans le Bas-Rhin (+ 4,5 %). Au niveau national, le nombre de permis de construire est en recul de 6,1 %.

Entre juillet 2014 et juin 2015, 10 800 logements ont été mis en chantier, soit une diminution de 2,6 % par rapport au cumul annuel mesuré trois mois plus tôt, essentiellement due aux logements collectifs (- 3,6 %). Toutefois, sur un an en cumul annuel, la progression du secteur de l'habitat collectif (+ 21,2 %) préserve le dynamisme régional (+ 11,3 %). Les mises en chantier diminuent dans le Bas-Rhin de 3,4 % et augmentent d'autant dans le Haut-Rhin.

En France métropolitaine, 330 600 constructions ont débuté, soit un repli de 1,4 % ce trimestre et de 4,5 % sur an.

Le marché des locaux à usage non résidentiel n'est pas mieux orienté. Les autorisations de construction sont en baisse de 2,5 % ce trimestre par rapport au cumul annuel mesuré trois mois plus tôt et de 14,0 % sur un an. Sur la même période, le nombre de mises en chantier recule fortement (- 12,0 %) mais la baisse est moins sensible en glissement du cumul sur une année (- 2,8 %).

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Alsace France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 102,07 100,47
mars 2005 105,52 101,51
avril 2005 100,69 102,27
mai 2005 101,38 102,8
juin 2005 101,38 104,19
juil. 2005 100 105,05
août 2005 97,93 105,52
sept. 2005 104,83 106,38
oct. 2005 104,83 106,52
nov. 2005 106,9 106,97
déc. 2005 107,59 108,38
janv. 2006 108,97 109,42
févr. 2006 112,41 110,69
mars 2006 110,34 112,44
avril 2006 113,79 113,42
mai 2006 115,17 114,81
juin 2006 119,31 115,55
juil. 2006 120,69 116,39
août 2006 121,38 117,06
sept. 2006 117,93 116,57
oct. 2006 119,31 118
nov. 2006 116,55 118,98
déc. 2006 113,79 118,49
janv. 2007 111,72 117,9
févr. 2007 106,9 117,92
mars 2007 107,59 118,39
avril 2007 108,28 117,86
mai 2007 108,28 117,55
juin 2007 104,83 116,78
juil. 2007 108,28 117
août 2007 106,9 116,82
sept. 2007 106,9 116,53
oct. 2007 107,59 115,79
nov. 2007 106,9 113,69
déc. 2007 104,14 112,44
janv. 2008 104,14 112,22
févr. 2008 102,07 111,87
mars 2008 104,14 110,26
avril 2008 104,14 109,48
mai 2008 101,38 108,28
juin 2008 98,62 106,09
juil. 2008 95,17 103,62
août 2008 93,79 101,16
sept. 2008 89,66 99,61
oct. 2008 87,59 97,43
nov. 2008 87,59 95,57
déc. 2008 84,83 92,75
janv. 2009 82,76 89,99
févr. 2009 81,38 86,39
mars 2009 78,62 83,49
avril 2009 74,48 81,24
mai 2009 72,41 78,57
juin 2009 71,72 76,64
juil. 2009 73,79 75,52
août 2009 73,1 74,66
sept. 2009 73,1 74,03
oct. 2009 71,03 73,13
nov. 2009 69,66 73,29
déc. 2009 76,55 74,01
janv. 2010 75,86 74,68
févr. 2010 76,55 76,42
mars 2010 77,24 78,95
avril 2010 79,31 80,85
mai 2010 82,07 82,96
juin 2010 82,76 85,31
juil. 2010 79,31 87,52
août 2010 79,31 88,84
sept. 2010 80 90,38
oct. 2010 80 91,03
nov. 2010 80 91,54
déc. 2010 74,48 92,73
janv. 2011 76,55 94,01
févr. 2011 76,55 94,22
mars 2011 79,31 93,71
avril 2011 82,76 93,65
mai 2011 86,21 95,1
juin 2011 85,52 95,46
juil. 2011 88,28 96,02
août 2011 90,34 97,26
sept. 2011 91,72 99,02
oct. 2011 93,79 99,69
nov. 2011 93,79 100,8
déc. 2011 100 101,84
janv. 2012 102,07 101,86
févr. 2012 105,52 102,02
mars 2012 102,07 101,7
avril 2012 99,31 102,02
mai 2012 93,79 100,61
juin 2012 95,86 100,22
juil. 2012 93,79 99,37
août 2012 94,48 99,24
sept. 2012 95,17 97,2
oct. 2012 93,79 96,65
nov. 2012 94,48 95,57
déc. 2012 88,97 93,87
janv. 2013 90,34 94,05
févr. 2013 88,28 95,55
mars 2013 91,72 96,06
avril 2013 91,03 94,52
mai 2013 90,34 92,5
juin 2013 86,21 90,76
juil. 2013 82,76 88,68
août 2013 78,62 86
sept. 2013 76,55 84,41
oct. 2013 74,48 83,92
nov. 2013 73,79 83,08
déc. 2013 73,79 82,28
janv. 2014 69,66 80,2
févr. 2014 68,28 77,16
mars 2014 70,34 76,11
avril 2014 69,66 74,95
mai 2014 77,24 75,07
juin 2014 78,62 74,95
juil. 2014 88,28 75,23
août 2014 91,72 75,01
sept. 2014 96,55 75,19
oct. 2014 98,62 74,17
nov. 2014 97,93 73,33
déc. 2014 101,38 72,93
janv. 2015 100,69 72,29
févr. 2015 99,31 71,52
mars 2015 96,55 70,47
avril 2015 96,55 70,9
mai 2015 88,97 70,29
juin 2015 87,59 70,78
juil. 2015 81,38 70,27
août 2015 80 71,03
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en janvier 2005)
Alsace France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100 100,44
mars 2005 104,42 101,6
avril 2005 104,42 102,22
mai 2005 107,08 104,47
juin 2005 107,96 105,53
juil. 2005 110,62 105,85
août 2005 112,39 106,49
sept. 2005 114,16 108,07
oct. 2005 114,16 109,18
nov. 2005 113,27 109,28
déc. 2005 111,5 110,64
janv. 2006 112,39 110,86
févr. 2006 115,04 111,53
mars 2006 115,04 112,31
avril 2006 119,47 113,43
mai 2006 123,89 113,77
juin 2006 125,66 114,96
juil. 2006 128,32 115,35
août 2006 128,32 115,94
sept. 2006 126,55 115,72
oct. 2006 127,43 116,46
nov. 2006 126,55 117,45
déc. 2006 124,78 117,08
janv. 2007 122,12 117,08
févr. 2007 123,01 117,08
mars 2007 119,47 116,81
avril 2007 119,47 116,51
mai 2007 117,7 116,07
juin 2007 117,7 115,77
juil. 2007 116,81 117,32
août 2007 115,93 116,58
sept. 2007 115,93 116,51
oct. 2007 114,16 117,03
nov. 2007 114,16 116,36
déc. 2007 117,7 116,16
janv. 2008 119,47 115,87
févr. 2008 120,35 115,82
mars 2008 119,47 114,41
avril 2008 118,58 113,13
mai 2008 115,93 111,33
juin 2008 112,39 109,18
juil. 2008 111,5 106,27
août 2008 111,5 105,36
sept. 2008 109,73 103,31
oct. 2008 108,85 100,2
nov. 2008 104,42 96,99
déc. 2008 99,12 94,57
janv. 2009 94,69 91,34
févr. 2009 89,38 88,03
mars 2009 86,73 85,83
avril 2009 82,3 84,01
mai 2009 77,88 82,03
juin 2009 78,76 80,58
juil. 2009 77,88 80,58
août 2009 78,76 80,7
sept. 2009 78,76 79,42
oct. 2009 77,88 78,83
nov. 2009 79,65 80,21
déc. 2009 83,19 82,43
janv. 2010 83,19 82,53
févr. 2010 84,96 83,02
mars 2010 86,73 84,28
avril 2010 86,73 84,9
mai 2010 89,38 86,28
juin 2010 85,84 87,44
juil. 2010 90,27 88,1
août 2010 89,38 88,92
sept. 2010 92,04 91,34
oct. 2010 95,58 94,23
nov. 2010 97,35 96,77
déc. 2010 97,35 98,37
janv. 2011 98,23 99,75
févr. 2011 95,58 100,84
mars 2011 97,35 101,7
avril 2011 98,23 102
mai 2011 100 102,89
juin 2011 100,88 101,83
juil. 2011 95,58 101,31
août 2011 93,81 100,79
sept. 2011 90,27 99,85
oct. 2011 95,58 98,72
nov. 2011 96,46 99,58
déc. 2011 99,12 99,98
janv. 2012 98,23 99,51
févr. 2012 100 99,63
mars 2012 101,77 99,53
avril 2012 100 99,14
mai 2012 96,46 98,03
juin 2012 96,46 98,52
juil. 2012 97,35 98,3
août 2012 98,23 97,98
sept. 2012 99,12 97,38
oct. 2012 92,92 96,92
nov. 2012 92,92 94,32
déc. 2012 94,69 94,32
janv. 2013 96,46 95,09
févr. 2013 96,46 95,83
mars 2013 93,81 96,25
avril 2013 97,35 97,19
mai 2013 97,35 98,03
juin 2013 97,35 98,2
juil. 2013 96,46 98,17
août 2013 95,58 97,73
sept. 2013 97,35 97,48
oct. 2013 92,92 96,52
nov. 2013 89,38 95,61
déc. 2013 84,96 93,19
janv. 2014 82,3 92,3
févr. 2014 83,19 90,67
mars 2014 84,07 89,04
avril 2014 83,19 88,1
mai 2014 84,07 86,65
juin 2014 87,61 85,98
juil. 2014 88,5 85,41
août 2014 90,27 85,27
sept. 2014 89,38 84,48
oct. 2014 91,15 84,18
nov. 2014 92,92 83,81
déc. 2014 96,46 83,96
janv. 2015 101,77 83,56
févr. 2015 103,54 83,49
mars 2015 102,65 83,24
avril 2015 103,54 82,58
mai 2015 102,65 82,35
juin 2015 100 82,08
juil. 2015 100,88 81,66
août 2015 100 81,61
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Un assez bon printemps touristique

Au deuxième trimestre 2015, les hôtels alsaciens ont comptabilisé 1,8 million de nuitées, soit 2,2 % de plus par rapport au deuxième trimestre de l’année précédente (+ 1,9 % en France métropolitaine). La progression a été identique pour les nuitées françaises et les nuitées étrangères. Les plus fortes hausses sont réalisées grâce à la Belgique (+ 6,8 %), à la Suisse (+ 9,5 %) ainsi qu’aux États-Unis (+ 11,7 %). En revanche, les nuitées des visiteurs en provenance d’Italie, du Royaume-Uni et de Russie sont en net recul (– 11,1 %, – 14,6 % et – 24,7 %).

Toutes les zones touristiques ont profité de cette embellie, à part la Plaine d’Alsace, en baisse de 7,7 % ce trimestre par rapport à l’an dernier. Le mois d’avril a connu une légère hausse de la fréquentation (+ 0,6 %), suivi d’un bon mois de mai (+ 6,9 %) et s’est terminé sur un mois de juin en léger recul (– 0,9 %). Ce dernier est uniquement dû à une moindre fréquentation étrangère, en particulier européenne (- 5,1 %), notamment en provenance d’Allemagne, de Suisse, du Royaume-Uni, des Pays-Bas et d’Italie.

Les établissements indépendants, qui totalisent 57 % des nuitées, continuent de perdre du terrain face aux hôtels de chaîne (– 7,5 % contre + 19,3 %). Le taux d’occupation des chambres s’élève à 59,8 %, ce qui reste comparable à celui du même trimestre de l’année précédente. Il augmente au fil des mois en passant de 52,9 % en avril à 61,1 % en mai et à 65,3 % en juin.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

En %
Évolution de la fréquentation dans les hôtels ( En %)
Alsace France métropolitaine
T1 2011 6,303724928366759 2,2455296988236904
T2 2011 6,878070847836742 3,118357539041192
T3 2011 6,261428671604029 3,0256743767917547
T4 2011 7,124541895458359 4,643769783473398
T1 2012 1,2398921832884056 2,3624045764267207
T2 2012 -2,026983333823241 -0,7817130068028603
T3 2012 -2,021858200886293 -0,7592137658719297
T4 2012 1,605464417070452 0,30393408277045164
T1 2013 1,6013883958506017 -0,39239682185379654
T2 2013 2,488344323970792 -0,7465023691316598
T3 2013 4,101256903644299 0,09029170044515399
T4 2013 1,4755228683061403 -0,5644496415199138
T1 2014 3,04844908575642 -2,85235793715239
T2 2014 1,5227980609353406 -0,7980936572239198
T3 2014 2,729806400238884 -1,6063850425588522
T4 2014 3,136890741076287 -0,7375650233675307
T1 2015 1,4918485170988205 2,4484776357299944
T2 2015 2,2058187480176468 1,9306724791269951
  • Notes : données trimestrielles brutes. Évolution du nombre de nuitées du trimestre de l'année n par rapport au trimestre de l'année n-1.
  • Suite au changement de classification début 2014, les données 2011 à 2013 ont été rétropolées.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Évolution du nombre de nuitées du trimestre de l'année n par rapport au trimestre de l'année n-1.
  • Suite au changement de classification début 2014, les données 2011 à 2013 ont été rétropolées.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Les immatriculations de micro-entrepreneurs poursuivent leur recul

Au cours du deuxième trimestre 2015, en Alsace, 2 753 entreprises ont été créées (données CVS). Par rapport au premier trimestre, le nombre de créations est en baisse (- 4,9 %). Comme pour la période précédente, ce résultat est lié à la très forte diminution du nombre d'immatriculations de micro-entrepreneurs (- 20,8 %). Sur un an, la baisse atteint 38,2 %, soit 640 créations de moins sous ce régime. À l'inverse, les créations classiques sont en hausse (+ 8,2 %).

Au niveau national, le nombre d'immatriculations (y compris micro-entrepreneurs) recule de 4,4 % au deuxième trimestre et de 5,3 % sur un an.

En données brutes, les immatriculations d'entreprises régressent ce trimestre dans le Haut-Rhin (- 15,1 %) et dans le Bas-Rhin (- 10,9 %). Dans la région, les créations d'entreprises augmentent uniquement dans le secteur des activités immobilières, aussi bien par rapport à la période précédente (+ 4,4%) qu'en glissement annuel (+ 28,4%). Sur un an, les secteurs de la construction et « Commerces, transports, hébergements et restauration » contribuent le plus à la dégradation des résultats avec un recul respectif de 33,7 % et de 17,8 %.

En France métropolitaine, le mouvement va dans le même sens mais est moins marqué qu'en Alsace (- 9,7 % sur un trimestre et - 4,7 % sur un an).

Figure 8Créations d'entreprises

Indice base 100 au 1er trimestre 2009
Créations d'entreprises (Indice base 100 au 1er trimestre 2009)
Alsace hors micro-entrepreneurs France métro. hors micro-entrepreneurs Alsace y/c micro-entrepreneurs France métro. y/c micro-entrepreneurs
T1 2009 100 100 100 100
T2 2009 99,55 94,99 117,3 117,58
T3 2009 99,68 93,46 120,92 108,03
T4 2009 111,53 99,49 130,78 119,92
T1 2010 97,68 96,1 139,67 134,17
T2 2010 103,35 99,53 124,34 118,72
T3 2010 99,68 98,24 118,19 108,7
T4 2010 96,52 97,32 116,17 114,41
T1 2011 95,62 96,02 115,21 108,6
T2 2011 92,72 94,16 109,69 105,19
T3 2011 95,36 96,13 108,6 99,96
T4 2011 93,94 96,62 102,22 105,76
T1 2012 95,3 91,75 113,88 112,59
T2 2012 90,53 88,29 106,14 105,2
T3 2012 93,56 89,55 108,53 100,26
T4 2012 84,66 90,7 98,51 102,59
T1 2013 102,19 97,11 120,65 107,54
T2 2013 100,9 97,56 106,54 102,87
T3 2013 105,15 98,91 109,83 98,75
T4 2013 113,27 101,93 111,02 104,95
T1 2014 101,93 100,25 112,15 109,59
T2 2014 103,41 100,05 108,63 104,67
T3 2014 97,04 99,7 103,22 103,28
T4 2014 100,13 101,07 104,35 106,96
T1 2015 102,64 107,29 96,08 103,68
T2 2015 111,02 112,53 91,4 99,07
  • Note : les créations d'entreprises hors micro-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CJO-CVS), les créations sous régime de micro-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 8Créations d'entreprises

  • Note : les créations d'entreprises hors micro-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CJO-CVS), les créations sous régime de micro-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Moins de défaillances d'entreprises

En Alsace, un peu plus de 1 700 entreprises ont été placées en redressement ou en liquidation judiciaire entre juillet 2014 et juin 2015, soit une baisse de 2,0 % par rapport au cumul annuel pris trois mois plus tôt. Si le nombre de défaillances recule dans les deux départements sur la même période, il progresse cependant de 3,8 % par rapport au cumul annuel pris un an plus tôt dans le Bas-Rhin. En France métropolitaine, le nombre de défaillances diminue de 0,6 % sur le trimestre mais augmente de 0,9 % sur un an.

Figure 9Défaillances d'entreprises

Indice base 100 en janvier 2005
Défaillances d'entreprises (Indice base 100 en janvier 2005)
Alsace France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 98,88 100,52
mars 2005 97,92 100,57
avril 2005 99,04 101,22
mai 2005 99,36 102,01
juin 2005 98,64 102,31
juil. 2005 97,36 102,08
août 2005 98 101,95
sept. 2005 99,12 102,18
oct. 2005 98,48 101,8
nov. 2005 99,6 101,61
déc. 2005 97,44 101,36
janv. 2006 94,56 100,49
févr. 2006 94,48 99,45
mars 2006 95,52 98,95
avril 2006 92,63 97,81
mai 2006 95,92 97,16
juin 2006 95,12 96,75
juil. 2006 95,36 96,78
août 2006 97,36 97
sept. 2006 97,68 97,05
oct. 2006 98,16 97,57
nov. 2006 98,32 98,29
déc. 2006 99,76 98,95
janv. 2007 101,12 99,82
févr. 2007 102,8 101,14
mars 2007 101,92 102
avril 2007 104,32 102,72
mai 2007 101,2 103,16
juin 2007 101,12 103,95
juil. 2007 100,72 105,07
août 2007 100,32 104,94
sept. 2007 103,2 104,96
oct. 2007 106,16 105,76
nov. 2007 106,16 105,6
déc. 2007 106,97 105,6
janv. 2008 105,44 105,64
févr. 2008 103,2 106,13
mars 2008 104,32 105,69
avril 2008 105,68 107,12
mai 2008 106 106,87
juin 2008 107,77 106,86
juil. 2008 108,89 107,4
août 2008 108,97 107,64
sept. 2008 109,85 109,11
oct. 2008 108,25 110,52
nov. 2008 110,09 111,76
déc. 2008 111,93 114,05
janv. 2009 113,77 115,7
févr. 2009 120,5 117,52
mars 2009 124,18 121,05
avril 2009 125,38 122,8
mai 2009 131,39 124,71
juin 2009 132,11 126,52
juil. 2009 134,43 128
août 2009 136,43 128,98
sept. 2009 136,91 130,67
oct. 2009 139,31 130,38
nov. 2009 143,31 130,96
déc. 2009 144,36 130,57
janv. 2010 143,63 130,72
févr. 2010 141,55 130,53
mars 2010 141,23 130,65
avril 2010 140,27 129,35
mai 2010 137,71 129,3
juin 2010 139,55 129,4
juil. 2010 138,11 128,48
août 2010 137,15 128,63
sept. 2010 134,03 127,41
oct. 2010 131,63 126,45
nov. 2010 127,54 125,86
déc. 2010 123,3 124,77
janv. 2011 125,78 124,84
févr. 2011 121,54 124,8
mars 2011 120,98 123,95
avril 2011 119,54 123,42
mai 2011 122,66 125,01
juin 2011 121,3 123,63
juil. 2011 121,3 122,91
août 2011 120,82 122,95
sept. 2011 121,94 122,44
oct. 2011 121,78 122,53
nov. 2011 122,74 122,76
déc. 2011 122,9 122,57
janv. 2012 123,14 123,52
févr. 2012 125,94 123,51
mars 2012 124,1 122,56
avril 2012 126,58 122,9
mai 2012 120,1 121,24
juin 2012 117,77 121,36
juil. 2012 118,82 122,97
août 2012 118,41 122,83
sept. 2012 117,77 122,24
oct. 2012 120,18 124,24
nov. 2012 119,78 124,54
déc. 2012 123,94 125,94
janv. 2013 123,38 125,66
févr. 2013 122,9 125,49
mars 2013 123,46 125,31
avril 2013 121,62 126,73
mai 2013 122,58 127
juin 2013 122,98 127,46
juil. 2013 124,66 128,46
août 2013 122,82 128,29
sept. 2013 125,78 129,3
oct. 2013 123,86 129,28
nov. 2013 122,26 129
déc. 2013 123,62 129,06
janv. 2014 126,74 129,21
févr. 2014 130,5 130,38
mars 2014 130,1 130,39
avril 2014 132,11 130,68
mai 2014 134,59 130,06
juin 2014 135,47 130,32
juil. 2014 133,39 130,39
août 2014 133,47 130,44
sept. 2014 133,87 130,88
oct. 2014 137,31 130,76
nov. 2014 141,95 130,99
déc. 2014 143,07 129,28
janv. 2015 139,95 130
févr. 2015 140,43 129,83
mars 2015 141,15 132,24
avril 2015 144,68 132,32
mai 2015 138,59 129,62
juin 2015 138,35 131,48
juil. 2015 139,87 130,87
août 2015 138,19 130,23
  • Note : données mensuelles brutes au 12 octobre 2015, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 9Défaillances d'entreprises

  • Note : données mensuelles brutes au 12 octobre 2015, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Croissance soutenue dans le Bade-Wurtemberg grâce à l’industrie

Au deuxième trimestre 2015, la croissance allemande reste solide : le PIB allemand a progressé de 0,4 % par rapport au premier trimestre, comme dans la zone euro (ZE à 19) et dans l’Union européenne (UE à 28), après le léger fléchissement du trimestre dernier. Comparée au même trimestre de l’année précédente, la hausse de la croissance atteint 1,6 point. Les exportations, en hausse de 2,2 % (+ 6,6 % sur un an), sont le principal soutien à l’activité économique allemande, alors que les importations ont ralenti (+ 0,6 %). Au total, le solde des échanges extérieurs contribue de 0,7 point à la croissance. La consommation des ménages a crû faiblement de 0,2 % ainsi que les dépenses de l’État (+ 0,3 %). En revanche, les investissements ont diminué de 0,4 % par rapport au premier trimestre de l’année, principalement dans la construction (- 1,2 %), réduisant ainsi le PIB de 0,4 point.

Au deuxième trimestre 2015, 42,8 millions d’actifs occupent un emploi en Allemagne, soit une augmentation de 175 000 personnes (+ 0,4 %) par rapport au deuxième trimestre 2014. On observe toutefois une hausse plus importante entre les deux premiers trimestres 2015 avec + 0,9 %. Sur un an, ils progressent notamment dans les services aux entreprises (+ 2,0 %), le secteur de l’éducation et de la santé (+ 0,9 %) et le commerce (+ 0,3 %). Dans l’industrie, les effectifs n’augmentent que de 0,2 % et diminuent de 0,8 % dans la construction. L’Allemagne détient le taux de chômage le plus bas parmi les États membres de l’UE à 28. Il est de 4,7 % fin juin 2015, soit 0,3 point de moins qu’en juin 2014 contre 9,6 % dans l’Union européenne (UE à 28) et 11,1 % dans la zone euro (ZE à 19).

Avec + 2,3 %, la croissance dans le Bade-Wurtemberg reste soutenue au deuxième trimestre 2015, après un premier trimestre vigoureux (+ 2,0 %). Sur les six premiers mois de 2015, elle atteint même + 3,1 % par rapport à la même période de 2014 (+ 1,4 % au niveau national), soit la plus forte du pays. L’industrie manufacturière, très performante, est le moteur essentiel à l’économie du land. En effet, elle y contribue à près d’un tiers (32,5 %). La forte hausse des commandes dans l’industrie au second trimestre (+ 6,4 % par rapport au trimestre précédent) est principalement due à la demande étrangère. Au cours du premier semestre 2015, elles ont progressé de 9 % : + 3 % pour les commandes nationales et + 12,9 % pour les commandes internationales. Sont concernées par la hausse, l’industrie automobile (+ 18,1 %), la fabrication de machines et équipements (+ 6,8 %) et la chimie (+ 6,6 %). Depuis le début de l’année, le volume de la production industrielle ne cesse d’augmenter : + 6,6 % en juin 2015 comparé à juin 2014, principalement des biens d’investissements (+ 9,6 %) et des biens intermédiaires (+ 5,1 %). Dans le même temps, le chiffre d’affaires réalisé par l’industrie manufacturière a crû de 9,4 %, soutenu par les échanges internationaux très dynamiques (+ 12,2 %). Grâce à la situation économique très favorable du land, l’industrie continue d’embaucher et atteint 1,106 million d’actifs en juin 2015, soit + 1,1 % par rapport à juin 2014. Fin juin 2015, le chômage au sens du BIT a légèrement reculé et concerne 4,7 % de la population active contre 5,0 % fin juin 2014.

Au premier semestre 2015, le produit intérieur brut de la Rhénanie-Palatinat a progressé de 1,2 % par rapport au premier semestre 2014. La croissance du land est soutenue par l’industrie, dont le chiffre d’affaires est en hausse de 1,4 %, mais surtout par les services (+ 3,1 %), qui représentent 65 % de la valeur ajoutée brute globale. Toutefois, la production industrielle a augmenté de 9 % sur un an, en lien avec la demande mondiale. Avec 26 milliards d’euros, les exportations s’améliorent (+ 10,0 %) grâce notamment à l’industrie pharmaceutique (+ 23,7 %), les produits métalliques (+ 20,4 %) et l’automobile (+ 17,9 %). Les importations sont moins dynamiques avec + 6 %. Le taux de chômage est de 5,0 %, soit - 0,2 point sur un an.

En Suisse, le PIB a progressé de 0,2 % par rapport au trimestre précédent, grâce à la bonne tenue de la balance commerciale. En effet, les exportations de biens (sans objets de valeur et commerce de transit) ont légèrement augmenté de 0,5 %, alors que les importations ont reculé de 3,6 % comparées au premier trimestre 2015. Les dépenses des ménages (+ 0,3 %) et des administrations publiques (+ 0,2 %) ont également apporté un soutien à la croissance, de même que les investissements en biens d’équipement (+ 1,5 %) et la construction (+ 0,1 %). La Suisse compte 4,244 millions d’emplois au deuxième trimestre 2015, soit une hausse de 1,2 % sur un an (+ 0,4 % par rapport au trimestre précédent). L’emploi a augmenté uniquement dans le tertiaire (+ 1,6 %) et a reculé dans l’industrie (- 0,3 %), comme dans la construction (- 0,1 %). 577 000 emplois sont enregistrés en Suisse du Nord-Ouest, soit en augmentation de 0,4 % en comparaison annuelle, mais en net repli par rapport au premier trimestre 2015 (- 0,7 %). Le nombre de frontaliers résidant en Alsace (sont exclus les frontaliers de nationalité suisse) et travaillant dans les cinq cantons de la Suisse du Nord-Ouest augmente de 3,0 %, entre les deuxièmes trimestres 2014 et 2015. Le taux de chômage suisse au sens du Bureau International du Travail (BIT) a baissé, et atteint 4,2 % au deuxième trimestre 2015 contre 4,4 % un an auparavant. Celui de la Suisse du Nord-Ouest recule de un point à 3,1 %.

« Avertissement - Construction de logements en date réelle »

À compter de février 2015, de nouveaux indicateurs construits à partir de la base Sit@del2 sont diffusés afin d'améliorer le diagnostic conjoncturel sur la construction de logements neufs. Ces nouveaux indicateurs visent à retracer, dès le mois suivant, les autorisations et les mises en chantier à la date réelle d'événement. Ils offrent une information de meilleure qualité que les données en date de prise en compte diffusées jusqu'à présent. Ces nouveaux indicateurs mensuels sont des séries cumulées sur 12 mois.

En France, la demande reste bien orientée, mais l’activité progresse par à-coups

En France, l’activité a calé au deuxième trimestre (0,0 % après + 0,7 %), du fait notamment du décrochage de la production industrielle qui s’est poursuivi jusqu’au début de l’été. Au second semestre, la consommation des ménages retrouverait une croissance en phase avec les gains de pouvoir d’achat, lequel accélèrerait nettement sur l’ensemble de l’année (+ 1,7 %). Leur investissement en logement continuerait cependant de peser sur l’activité. Après une hausse au premier semestre, l’investissement des entreprises accélèrerait modérément au second semestre, avec la hausse de leurs marges et un accès au crédit facilité par les mesures de politiques monétaires. Au total, au-delà des à-coups trimestriels, l’activité progresserait au second semestre (+ 0,2 % puis + 0,4 %) à un rythme comparable à celui du premier semestre. En moyenne annuelle, la croissance serait de + 1,1 %, après + 0,2 % en 2014. L’accélération de l’activité et les politiques d’allégement du coût du travail stimuleraient l’emploi, qui serait rehaussé de 120 000 postes en 2015. En conséquence, le taux de chômage se stabiliserait, à 10,3 % de la population active fin 2015.

Au niveau international, le climat conjoncturel est favorable dans les économies avancées mais se dégrade encore dans les pays émergents

Au deuxième trimestre 2015, la croissance des pays avancés est restée robuste. Elle a été particulièrement vive aux États-Unis et au Royaume-Uni. Dans les pays émergents, l’activité a continué de ralentir, notamment en Chine. Le commerce entre pays asiatiques a pesé sur les échanges mondiaux, qui se sont de nouveau contractés. Dans la zone euro, en revanche, la reprise continue de se diffuser progressivement : le redémarrage de l’emploi et la baisse du prix du pétrole portent la consommation des ménages, tandis que la dépréciation de l’euro depuis mi-2014 stimule les exportations. L’activité resterait très dynamique en Espagne, grâce aussi à la vigueur de l’investissement privé. Elle accélèrerait modérément en Allemagne, et plus modestement encore en Italie, dont le PIB a renoué avec la croissance début 2015. Dans les pays anglo-saxons, l’activité resterait soutenue par la vigueur de la consommation. Au total en 2015, la croissance des économies avancées resterait solide. Dans les pays émergents, l’activité continuerait de tourner au ralenti, et leurs importations reculeraient en moyenne annuelle, pour la première fois depuis 2009.

Pour en savoir plus

Note de conjoncture nationale d’octobre 2015 « La demande reste bien orientée, l’activité progresse par à-coups »