Plus de population à loger et plus de logements vacants : un paradoxe breton ? (Octant Analyse n°49)
En 2010, la Bretagne compte 2,4 % de logements suroccupés et près de 7 % de logements inoccupés. Constitué essentiellement de maisons anciennes dans les communes rurales et d'appartements souvent récents en zone urbaine, le parc de logements vacants a vu sa part remonter fortement depuis 10 ans y compris dans des zones où la population augmente. La mobilité croissante des ménages, une certaine désadéquation entre leurs aspirations et la localisation ou la nature de ces logements disponibles, contribuent à expliquer ce phénomène. Ces facteurs constituent par ailleurs autant de limites pour faire de la vacance des logements un levier pour faire face aux enjeux démographiques.