Dans le Tarn, une croissance démographique tirée par l’influence toulousaine
Après une stagnation dans les années 80 et 90, la population du Tarn progresse plus fortement sur la période 2006-2011. Mais ce récent dynamisme démographique est contrasté sur ce territoire caractérisé par un maillage de villes moyennes, bien reliées entre elles ou à la capitale régionale. La croissance démographique s’étend ainsi le long des principaux axes de communication, notamment sur celui reliant Albi à Toulouse. L’est du département, plus montagneux, poursuit son déclin. Le nord connaît un regain de croissance sur la période récente. Le poids des ouvriers, historiquement élevé, diminue de façon continue depuis 30 ans au profit des autres catégories socioprofessionnelles.
Au 1er janvier 2011, le Tarn compte 377 675 habitants et reste ainsi le deuxième département le plus peuplé de Midi-Pyrénées, loin cependant derrière la Haute-Garonne. Après une longue période de stabilité, la croissance de la population s’accélère à l’aube des années 2000 (figure 1). Ainsi, sur la période récente 2006-2011, la croissance démographique est nettement plus forte que sur la tendance de long terme 1982-2011 : + 2 500 habitants en moyenne par an contre + 1 300. Le rythme d’accroissement annuel depuis 2006 devient supérieur à celui de la France métropolitaine (+ 0,7 % contre + 0,5 %) mais demeure cependant en deçà de celui de Midi-Pyrénées (+ 0,9 %).
La croissance démographique du Tarn accélère depuis une dizaine d’années
tableauFigure1 – Évolution de la population entre 1962 et 2011 par territoire
France métropolitaine | Midi-Pyrénées | Tarn | Ouest | Centre | Montagne | Nord | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1962 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
1968 | 107,1 | 106,0 | 103,9 | 107,5 | 106,4 | 101,0 | 96,4 |
1975 | 113,3 | 110,0 | 105,8 | 112,6 | 116,4 | 96,6 | 87,2 |
1982 | 117,0 | 112,8 | 106,2 | 117,0 | 118,8 | 93,7 | 80,9 |
1990 | 121,9 | 117,9 | 107,2 | 122,4 | 122,3 | 90,1 | 75,3 |
1999 | 126,0 | 123,8 | 107,5 | 127,5 | 122,1 | 86,1 | 71,7 |
2006 | 132,3 | 134,7 | 114,3 | 142,8 | 125,5 | 87,8 | 73,3 |
2011 | 135,9 | 140,9 | 118,2 | 151,0 | 129,3 | 87,3 | 74,3 |
- Sources : Insee, recensements de la population
graphiqueFigure1 – Évolution de la population entre 1962 et 2011 par territoire

- Sources : Insee, recensements de la population
Un solde naturel à l’équilibre
Hormis en Haute-Garonne et dans le Tarn-et-Garonne, les décès sont généralement plus nombreux que les naissances dans les autres départements de la région, en raison du caractère âgé des populations. Dans le Tarn, le solde naturel est néanmoins à l’équilibre sur la période 2006-2011, prolongeant la tendance de long terme (figure 2). Ainsi, l’essor démographique du Tarn est uniquement le fait de l’arrivée de nouveaux habitants sur son territoire : la variation de population due au solde migratoire est de + 0,7 % sur 2006-2011, en nette progression par rapport à la tendance de long terme (+ 0,4 %). Cette évolution récente est proche de la moyenne régionale, mais n’atteint pas celle des départements plus ruraux et plus attractifs, tels que le Gers, l’Ariège ou le Lot. Dans ces départements, la croissance démographique est néanmoins ralentie par un solde naturel négatif.
Un essor démographique lié uniquement aux apports migratoires
tableauFigure2 – Population et évolution de la population et des soldes naturels et migratoires entre 1982 et 2011
Population | Évolution annuelle 2006-2011 (en %) | Évolution annuelle 1982-2011 (en %) | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2011 | 2006 | 1982 | Total | due au solde naturel | due au solde migratoire | Total | due au solde naturel | due au solde migratoire | |
Tarn | 377 675 | 365 335 | 339 345 | 0,7 | 0,0 | 0,7 | 0,4 | -0,1 | 0,4 |
Nord | 38 168 | 37 688 | 41 586 | 0,3 | -0,5 | 0,7 | -0,3 | -0,6 | 0,3 |
Aire d'influence de Carmaux | 17 282 | 17 460 | 20 780 | -0,2 | -0,4 | 0,2 | -0,6 | -0,5 | -0,1 |
Ouest | 167 761 | 158 659 | 129 913 | 1,1 | 0,2 | 1,0 | 0,9 | 0,0 | 0,9 |
Aire d'influence d'Albi | 97 198 | 94 119 | 81 067 | 0,6 | 0,0 | 0,6 | 0,6 | 0,0 | 0,6 |
Aire d'influence de Gaillac | 16 902 | 15 336 | 12 571 | 2,0 | 0,1 | 1,9 | 1,0 | -0,2 | 1,3 |
Aire d'influence de Lavaur | 12 410 | 11 784 | 9 297 | 1,0 | 0,2 | 0,8 | 1,0 | -0,1 | 1,1 |
Saint-Sulpice | 8 213 | 7 378 | 3 877 | 2,2 | 1,1 | 1,1 | 2,6 | 0,4 | 2,2 |
Rabastens | 5 083 | 4 747 | 3 806 | 1,4 | 0,0 | 1,4 | 1,0 | -0,2 | 1,3 |
Centre | 106 590 | 103 453 | 97 898 | 0,6 | 0,2 | 0,4 | 0,3 | 0,2 | 0,1 |
Aire d'influence de Castres | 67 615 | 66 960 | 63 518 | 0,2 | 0,3 | -0,1 | 0,2 | 0,3 | -0,1 |
Aire d'influence de Graulhet | 12 498 | 12 675 | 14 002 | -0,3 | 0,2 | -0,5 | -0,4 | 0,1 | -0,5 |
Réalmont | 3 285 | 3 179 | 2 538 | 0,7 | 0,0 | 0,7 | 0,9 | -0,2 | 1,1 |
Puylaurens | 3 235 | 2 891 | 2 778 | 2,3 | 0,0 | 2,2 | 0,5 | -0,3 | 0,8 |
Montagne | 65 156 | 65 535 | 69 948 | -0,1 | -0,4 | 0,3 | -0,2 | -0,3 | 0,0 |
Aire d'influence de Mazamet | 25 681 | 25 957 | 28 719 | -0,2 | -0,3 | 0,1 | -0,4 | -0,1 | -0,3 |
Labruguière | 6 320 | 5 834 | 5 541 | 1,6 | 0,0 | 1,6 | 0,5 | 0,0 | 0,4 |
Aire d'influence de Lacaune | 3 009 | 3 309 | 3 699 | -1,9 | -0,6 | -1,3 | -0,7 | -0,1 | -0,6 |
France métropolitaine | 63 069 637 | 61 399 733 | 54 334 871 | 0,5 | 0,4 | 0,1 | 0,5 | 0,4 | 0,1 |
Midi-Pyrénées | 2 903 420 | 2 776 822 | 2 325 319 | 0,9 | 0,2 | 0,7 | 0,8 | 0,1 | 0,7 |
- Sources : Insee, recensements de la population et état civil
L’ouest du département sous influence toulousaine
Le dynamisme démographique du Tarn est particulièrement fort le long de l’axe Albi-Toulouse : l’autoroute A68, achevée dans les années 1990, ainsi que la ligne ferroviaire permettent le développement des villes situées entre ces deux grandes aires urbaines (figure 3). L’aire urbaine de Toulouse, très attractive, déborde d’ailleurs largement des limites de la Haute-Garonne, en englobant la périphérie ouest du Tarn, de Rabastens à Cuq-Toulza. Bien qu’engagé depuis 30 ans, le dynamisme de ce territoire est particulièrement fort sur la période récente. En témoigne notamment la nette croissance de la commune de Saint-Sulpice, qui gagne 170 habitants par an (+ 2,2 %) entre 2006 et 2011. Non loin, celle de Rabastens augmente de 1,4 % par an sur la même période.
graphiqueFigure3 – Entre 2006 et 2011, la croissance s’intensifie sous l’influence toulousaineEntre 2006 et 2011

graphiquefigure4 – Entre 1982 et 2011

- Sources : Insee, recensements de la population 2011, 2006 et 1982
À la frontière de l’aire urbaine toulousaine, l’aire de Lavaur suit la tendance des villes reliées à la capitale régionale : + 1 % par an depuis 2006 ; c’est autant que sur la période de long terme.
Plus éloignée de Toulouse, mais plus proche d’Albi, l’aire de Gaillac progresse elle de 1,9 % par an.
À l’extrémité de l’axe, Albi, chef lieu du département avec ses 49 200 habitants, continue doucement de s’agrandir, au rythme d’une petite centaine d’ habitants par an depuis 2006 (+ 0,2 %). En revanche, les communes dans son aire d’influence sont plus dynamiques. Ainsi dans sa couronne, à laquelle appartiennent notamment Lescure-d’Albigeois et Marssac-sur-Tarn, le rythme passe à 340 habitants par an (+ 1,5 %).
Croissance contrastée au sein du département
L’aire urbaine de Castres s’est accrue depuis 2006 uniquement grâce au dynamisme de certaines communes sous l’influence de la ville-centre (+ 2,1 % à Soual , + 2,0 % à Viviers-lès-Montagnes). La ville-centre perd elle des habitants (un peu moins de 200 habitants par an depuis 2006), tout comme, dans une moindre mesure, les villes de Sémalens et Navès.
Entre Castres et Toulouse, la croissance est plus homogène. Puylaurens attire et dépasse désormais la barre des 3 000 habitants. Sa croissance de 2,3 % par an depuis 2006 est une des plus fortes du département.
La nationale 112 dessert tout le centre du département, et relie notamment Castres à Albi. Les communes de Réalmont et Lautrec profitent ainsi de la proximité de ces deux grandes aires urbaines et leur population croît de respectivement 0,7 % et 0,9 % par an depuis 2006.
À l’est, le territoire se vide encore
Au sud-est du département, la densité démographique se réduit : le Sidobre au nord-est de Castres, le Massif central entourant Lacaune et la Montagne noire au sud de Mazamet font de cette partie du département un territoire montagneux où les villes sont quelque peu isolées. L’est est particulièrement en déclin. L’aire d’influence de Lacaune perd ainsi 0,7 % par an d’habitants depuis 1982 ; le rythme de cette baisse s’est accru sur la période récente (- 1,9 % par an depuis 2006). En effet, la ville-centre perd beaucoup d’habitants sur cette période (- 2 %), autant en raison d’un déficit naturel que de départs.
À l’extrême sud, l’aire d’influence de Mazamet perd un peu plus d’une centaine d’habitants par an entre 1982 et 2011, soit une baisse de 0,4 % par an. La commune, de tradition manufacturière, a subi les crises du textile et de la mégisserie dans les années 70. Le déclin est cependant moindre sur la période récente en raison d’arrivées supérieures aux départs qui tendent à compenser le fort déficit naturel.
Regain de croissance au nord
Le nord du département est un territoire peu peuplé et vallonné qui abrite la forêt domaniale de Grésigne et des villages médiévaux (Penne, Castelnau-de-Montmiral, Cordes-sur-Ciel, etc.). La croissance démographique connaît un regain depuis 2006, alors même que la tendance de long terme est négative. En dehors de l’aire de Carmaux, le solde naturel reste négatif sur 2006-2011 mais le territoire gagne des habitants grâce à de nombreuses arrivées. Ainsi la population de la commune de Monestiés croît fortement depuis 2006 (+ 1,6 %) après avoir stagné depuis 1982, grâce à un solde migratoire qui a doublé (+ 2,7 %).
Carmaux, ancienne ville minière, a connu une forte crise économique en raison du déclin puis de la cessation de l’industrie charbonnière. Sur la période récente, le solde migratoire devient positif dans l’aire ce qui ralentit la perte d’habitants (- 40 habitants par an). Depuis 1982, son aire perd 120 habitants par an, en raison à la fois d’un déficit naturel et d’un déficit migratoire.
Moins d’ouvriers et plus de cadres
Avec son riche passé industriel (le charbon à Carmaux, le cuir à Graulhet et Mazamet), le Tarn a longtemps abrité une population d’ouvriers. En raison du déclin de ces activités, elle ne représente plus que 23,6 % de la population active en 2011, contre 35,1 % en 1982 (figure 5). C’est encore 3 points de plus que pour la région Midi-Pyrénées. Les employés suivent eux une évolution inverse, en représentant 30,6 % de la population active du département, soit 7 points de plus qu’en 1982.
tableauFigure5 – Des tarnais plus diplômés qu'auparavant - évolution de la structure de la population tarnaise
Effectif dans le Tarn en | Répartition (%) | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Tarn | Midi-Pyrénées | France métropolitaine | ||||
2011 | 2011 | 2006 | 1982 | 2011 | 2011 | |
Population selon l'âge | ||||||
Moinse de 18 ans | 76 452 | 20,2 | 20,2 | 24,2 | 20,3 | 21,9 |
18-24 ans | 25 394 | 6,7 | 6,9 | 9,9 | 8,4 | 8,6 |
25-39 ans | 60 884 | 16,1 | 17,4 | 19,3 | 18,2 | 19,0 |
40-59 ans | 104 517 | 27,8 | 28,0 | 24,4 | 27,3 | 27,0 |
60-74 ans | 62 735 | 16,6 | 15,7 | 14,3 | 15,2 | 14,4 |
75 ans ou plus | 47 694 | 12,6 | 11,8 | 7,9 | 10,6 | 9,1 |
Population par situation principale | ||||||
Actifs ayant un emploi | 144 785 | 38,4 | 38,6 | 37,6 | 41,3 | 41,4 |
Chômeurs | 20 897 | 5,5 | 5,0 | 3,7 | 5,5 | 5,8 |
Retraités ou préretraités | 104 208 | 27,6 | 26,6 | 17,6 | 24,1 | 21,7 |
Élèves, étudiants, stagiaires | 24 329 | 6,4 | 7,0 | 7,0 | 7,7 | 7,7 |
Moins de 14 ans | 59 222 | 15,7 | 15,3 | 18,5 | 15,7 | 17,2 |
Femmes ou hommes au foyer | 11 074 | 2,9 | 3,8 | 15,6 | 2,6 | 3,0 |
Autres inactifs | 13 159 | 3,5 | 3,7 | 3,1 | 3,2 | |
Population active par CSP | ||||||
Agriculteurs exploitants | 5 591 | 3,4 | 4,3 | 11,6 | 3,1 | 1,6 |
Artisans, commerçants, chefs entreprise | 12 777 | 7,8 | 7,5 | 10,1 | 7,0 | 5,9 |
Cadres, professions intellectuelles sup. | 17 626 | 10,8 | 9,7 | 4,9 | 15,7 | 15,7 |
Professions intermédiaires | 38 937 | 23,8 | 23,1 | 14,4 | 25,1 | 24,6 |
Employés | 49 981 | 30,6 | 30,0 | 23,9 | 28,7 | 29,0 |
Ouvriers | 38 640 | 23,6 | 25,4 | 35,1 | 20,4 | 23,2 |
Population par mode de cohabitation | ||||||
Couples avec au moins un enfant | 159 898 | 42,3 | 44,1 | /// | 42,2 | 45,6 |
Familles monoparentales | 34 500 | 9,1 | 8,4 | /// | 9,3 | 9,9 |
Couples sans enfant | 106 506 | 28,3 | 27,8 | /// | 25,9 | 23,6 |
Personnes seules | 53 647 | 14,2 | 13,1 | /// | 15,8 | 14,9 |
Autres ménages (colocataires...) | 13 026 | 3,4 | 4,0 | /// | 4,3 | 3,7 |
Communautés | 10 124 | 2,7 | 2,6 | /// | 2,5 | 2,3 |
Population des plus de 15 ans ayant terminé leurs études, par niveau de diplôme | ||||||
Sans diplôme | 107 865 | 36,7 | 41,9 | 72,1 | 31,7 | 33,6 |
CAP, BEP | 72 959 | 24,8 | 24,6 | 14,2 | 23,0 | 23,7 |
Bac | 49 779 | 16,9 | 15,1 | 8,0 | 17,6 | 16,7 |
Bac+2 | 35 818 | 12,2 | 10,1 | 5,7 | 13,6 | 12,4 |
2e ou 3e cycle universitaire, grande école | 27 576 | 9,4 | 8,3 | 14,1 | 13,6 |
- Sources : Insee, recensements de la population
L’évolution des cadres et professions intellectuelles supérieures est marquée dans le Tarn. Ils occupent en 2011 une part plus importante que dans la plupart des départements de la région : 10,8 %, soit 5,9 points de plus qu’en 1982.
Parallèlement à cette montée en qualification, les Tarnais sont plus diplômés qu’auparavant : la proportion des bac+2 et des diplômés du 2e ou 3e cycle universitaire passe à 21,6 % en 2011 (contre 18,4 % en 2006 et 5,7 % en 1982). Ce chiffre reste inférieur à la moyenne métropolitaine mais l’écart se réduit sensiblement.
La population tarnaise est âgée : 43,5 ans en moyenne en 2011 contre 40,0 en France métropolitaine. Comme partout ailleurs, la population vieillit : en 1982, les Tarnais avaient 38,6 ans en moyenne. Même si ce vieillissement est plus rapide qu’à l’échelle nationale (+ 4,9 points contre + 4,6), l’âge moyen des habitants du Tarn reste un des plus faibles de la région.
Sources
Depuis la mise en place des enquêtes annuelles de recensement (2004), il est possible, pour la 1ère fois cette année, de comparer directement les résultats de deux millésimes de recensement. Ainsi, dans cette étude, des comparaisons ont pu être faites entre les années 2006 et 2011 pour lesquelles les résultats s'appuient sur deux cycles de cinq années d'enquête disjoints : 2004 à 2008 d'une part, 2009 à 2013 d'autre part (cf. La nouvelle méthode de recensement sur insee.fr).
Définitions
Le solde migratoire apparent est estimé par différence entre la variation totale de la population et le solde naturel. Il peut être différent du solde migratoire mesuré à partir de la question du bulletin individuel du recensement sur le lieu de résidence antérieur du fait des imprécisions tenant aux défauts de comparabilité entre deux recensements (évolutions de concepts de population et qualité inégale). Il est qualifié de solde migratoire « apparent », afin que l'utilisateur garde en mémoire la marge d'incertitude qui s'y attache.
Pour en savoir plus
« Midi-Pyrénées, 3e région métropolitaine pour sa croissance démographique », Insee Analyses Midi-Pyrénées n° 3, juillet 2014.
« 30 ans d’évolution démographique en Midi-Pyrénées - 580 000 habitants supplémentaires », 6 pages n° 155, janvier 2014, Insee Midi-Pyrénées.
« Dans le sillage de Toulouse, les villes moyennes proches renforcent leur attractivité », 6 pages n° 154, décembre 2013, Insee Midi-Pyrénées.