Insee Conjoncture Ile-de-FranceUne économie francilienne encore hésitante

Denis Rabadeux, Insee Ile-de-France

Au troisième trimestre 2014, l’emploi salarié francilien poursuit sa lente remontée (+ 0,1 %). En un an, il progresse de 0,3 %, soutenu en particulier par les secteurs du commerce et des services, mais pénalisé par l’accélération de la suppression de postes dans l’intérim. Le taux de chômage francilien augmente au troisième trimestre de 0,2 point, à 8,8 %, après trois trimestres de stabilité. Le nombre de demandeurs d’emploi en novembre se stabilise, après avoir augmenté en septembre et octobre. Les créations d’entreprises ont été plus nombreuses en 2014 que l’année précédente. La baisse des ventes de logements neufs est très significative au troisième trimestre 2014, mais le nombre de logements autorisés à être construits augmente. À fin novembre 2014, la fréquentation hôtelière de l’année est inférieure à celle observée en 2013 pour la même période.

Insee Conjoncture Ile-de-France
No 3
Paru le :Paru le30/01/2015
Denis Rabadeux, Insee Ile-de-France
Insee Conjoncture Ile-de-France No 3- Janvier 2015

En un an, l’emploi francilien continue sa lente progression

L’emploi salarié francilien poursuit sa légère progression au troisième trimestre 2014 (+ 0,1 %) par rapport au trimestre précédent alors qu’il se replie de 0,4 % au niveau national. En un an, les évolutions vont dans le même sens : + 0,3 % pour la région et - 0,4 % pour la France métropolitaine.

En revanche, la suppression de postes dans l’intérim s’est accélérée ce trimestre en Ile-de-France (- 3,5 %, soit presque 3 000 postes de moins), atténuant la relative bonne tenue de l’emploi dans la plupart des autres secteurs marchands. En un an, l’intérim est le secteur le plus touché avec 4 800 postes supprimés (- 5,7 %).

L’emploi salarié du secteur marchand hors intérim augmente de 0,2 % au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent et de 0,7 % en un an. Le secteur des services (hors intérim) reste le principal moteur des créations d’emplois dans la région avec une croissance de 0,2 % au troisième trimestre 2014 et environ 22 000 postes supplémentaires en un an. L’emploi dans les services marchands poursuit sa progression, principalement dans les activités scientifiques, administratives et de soutien (+ 1,7 %, soit environ 15 000 emplois supplémentaires en un an), puis dans le secteur de l’hébergement et de la restauration avec 3 500 emplois supplémentaires, soit + 1,2 % en un an.

Après deux années de baisse ininterrompue, l’emploi dans l’industrie se stabilise en Ile-de-France au troisième trimestre 2014 (+ 0,1 %), soit un gain d’environ 500 emplois. En un an, il aura cependant perdu 4 500 postes (- 1 %). Ce recul est principalement dû au fort repli dans le secteur de la fabrication de matériels de transport, qui perd plus de 3 000 emplois, soit - 4,7 % en un an. Dans le commerce, l’emploi progresse (+ 0,8 % en un an, soit un gain de 5 500 emplois). Dans la construction, il est quasiment au même niveau qu’il y a un an en dépit d’une perte de presque 1 300 emplois au troisième trimestre (- 0,5 %).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Ile-de-France France métropolitaine
T1|2005 100 100
T2|2005 100,3 100,06
T3|2005 100,11 100,18
T4|2005 100,43 100,33
T1|2006 100,71 100,43
T2|2006 101,09 101
T3|2006 101,36 101,38
T4|2006 101,77 101,45
T1|2007 102,47 102,25
T2|2007 102,84 102,49
T3|2007 103,19 102,86
T4|2007 103,71 103,07
T1|2008 103,5 103,32
T2|2008 103,18 102,89
T3|2008 103,49 102,56
T4|2008 102,77 101,84
T1|2009 102,26 100,79
T2|2009 101,97 100,29
T3|2009 101,65 100,01
T4|2009 101,52 100,09
T1|2010 101,52 100,03
T2|2010 101,47 100,09
T3|2010 101,57 100,3
T4|2010 101,78 100,5
T1|2011 102,17 100,79
T2|2011 102,39 101,07
T3|2011 102,44 100,97
T4|2011 102,6 100,94
T1|2012 102,76 100,99
T2|2012 102,9 100,87
T3|2012 102,73 100,62
T4|2012 102,65 100,33
T1|2013 102,73 100,28
T2|2013 102,62 99,95
T3|2013 102,68 99,97
T4|2013 102,8 100,02
T1|2014 102,95 99,93
T2|2014 102,95 99,97
T3|2014 103,01 99,61
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Ile-de-France

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Ile-de-France (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1|2005 100 100 100 100
T2|2005 100,63 99,63 100,27 100,11
T3|2005 100,85 99,09 100,05 99,54
T4|2005 101,67 98,49 100,52 99,59
T1|2006 102,89 98,71 100,86 99,38
T2|2006 103,56 98,21 101,21 99,54
T3|2006 104,02 97,69 101,6 100,13
T4|2006 104,86 97,19 102,22 100,26
T1|2007 106,14 96,88 102,91 100,73
T2|2007 107,27 96,49 103,4 100,64
T3|2007 108,51 95,6 103,97 100,57
T4|2007 109,99 95,12 104,65 100,95
T1|2008 109,28 93,96 104,54 100,51
T2|2008 109,82 93,47 104,39 100,42
T3|2008 111,25 93,51 104,78 100,24
T4|2008 111,11 93,14 104,24 99,3
T1|2009 110,54 92,24 104,11 98,94
T2|2009 110,55 91,47 103,81 98,15
T3|2009 110,36 90,71 103,49 97,73
T4|2009 110,47 89,99 103,33 97,64
T1|2010 110,28 89,12 103,41 97,75
T2|2010 109,74 88,6 103,39 97,57
T3|2010 109,61 87,8 103,63 97,81
T4|2010 109,24 87,13 104,03 97,77
T1|2011 109,43 86,99 104,51 98,13
T2|2011 109,42 86,54 104,93 98,76
T3|2011 109,42 86,07 104,99 98,45
T4|2011 110,01 85,64 105,33 98,85
T1|2012 111,49 85,5 105,51 99,03
T2|2012 112,01 85,28 105,75 99,46
T3|2012 112,59 85,31 105,53 99,32
T4|2012 113,02 85,18 105,52 98,84
T1|2013 112,95 84,98 105,61 98,67
T2|2013 113,68 84,49 105,51 98,41
T3|2013 114,15 84,04 105,69 98,48
T4|2013 115,05 83,84 105,7 98,77
T1|2014 115,14 83,7 106,05 99,18
T2|2014 114,74 83,11 106,21 99,26
T3|2014 114,22 83,21 106,4 99,26
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Ile-de-France

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Après une phase de stabilité, le taux de chômage augmente en Ile-de-France au troisième trimestre 2014

Après trois trimestres au même niveau, le taux de chômage francilien repart à la hausse, malgré la légère augmentation de l’emploi. La population active francilienne augmente en effet. Le taux de chômage s’établit au troisième trimestre 2014 à 8,8 % de la population active en Ile-de-France, soit une augmentation de 0,2 point. Il suit la même évolution en France métropolitaine, où il atteint désormais 9,9 %. À un an d’intervalle, le taux de chômage s’est accru de 0,1 point dans la région, alors qu’il est resté stable en France métropolitaine. Le chômage augmente dans tous les départements franciliens, mais plus particulièrement en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne (+ 0,3 point en un an). Les Yvelines ont le taux de chômage le plus bas (7,3 % au troisième trimestre 2014) et la Seine-Saint-Denis le plus élevé (13,0 %).

Figure 3Taux de chômage

En %, CVS
Taux de chômage (En %, CVS)
Ile-de-France France métropolitaine
T1|2005 8,3 8,3
T2|2005 8,3 8,4
T3|2005 8,4 8,6
T4|2005 8,3 8,7
T1|2006 8,3 8,8
T2|2006 8,1 8,6
T3|2006 8,0 8,5
T4|2006 7,5 8,0
T1|2007 7,6 8,1
T2|2007 7,4 7,8
T3|2007 7,2 7,7
T4|2007 6,5 7,1
T1|2008 6,3 6,8
T2|2008 6,3 7,0
T3|2008 6,3 7,1
T4|2008 6,4 7,4
T1|2009 7,0 8,2
T2|2009 7,6 8,8
T3|2009 7,7 8,8
T4|2009 8,1 9,1
T1|2010 8,0 9,0
T2|2010 7,9 8,9
T3|2010 7,9 8,8
T4|2010 7,9 8,8
T1|2011 7,8 8,7
T2|2011 7,7 8,6
T3|2011 7,8 8,8
T4|2011 7,9 8,9
T1|2012 8,1 9,1
T2|2012 8,2 9,3
T3|2012 8,2 9,4
T4|2012 8,4 9,7
T1|2013 8,7 9,9
T2|2013 8,7 10,0
T3|2013 8,7 9,9
T4|2013 8,6 9,7
T1|2014 8,6 9,7
T2|2014 8,6 9,7
T3|2014 8,8 9,9
  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 3Taux de chômage

  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Des demandeurs d’emploi qui se stabilisent en novembre après deux mois d’augmentation

Après une nouvelle légère augmentation au mois d’octobre (+ 0,6 %), le nombre de demandeurs d’emplois inscrits à Pôle emploi et immédiatement disponibles pour occuper un emploi (catégorie ABC) s’est stabilisé en novembre 2014 pour atteindre 916 160. Parmi eux, 660 550 n’avaient pas travaillé durant le mois précédent (catégorie A), presque 9 000 de plus qu’en octobre (+ 1,4 %). Au niveau national, ces deux évolutions d’octobre à novembre s’établissent à + 0,4 % et + 0,8 %.

Dans la région, le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie A augmente de 6,5 % en un an, plus rapidement qu’au niveau national (+ 5,8 %). En novembre 2014, ils sont 42 000 de plus qu’au mois de janvier (+ 4,8 %).

En Ile-de-France, la hausse est particulièrement marquée chez les 50 ans ou plus (+ 12,1 % en un an). Les jeunes sont eux aussi touchés, mais dans de plus faibles proportions (+ 1,4 % pour les moins de 25 ans). C’est également le cas en France métropolitaine, où les hausses atteignent des niveaux similaires (+ 11,1 % et + 1,4 %).

Fin novembre, 391 580 inscrits en catégorie ABC sont à la recherche d’un emploi depuis plus d’un an, soit 42,7 % des demandeurs d’emploi. Jamais une proportion si élevée de demandeurs d’emploi de longue durée n’a été observée depuis le début des séries en janvier 1997. La demande d’emploi de longue durée continue à augmenter (+ 0,4 % par rapport au seul mois d’octobre, mais + 0,9 % d’évolution mensuelle moyenne sur l’année 2014).

Figure 4Le nombre des demandeurs d'emploi franciliens augmente pour toutes les tranches d'âge

Données cvs - indice base 100 en avril 2008
Le nombre des demandeurs d'emploi franciliens augmente pour toutes les tranches d'âge (Données cvs - indice base 100 en avril 2008)
Moins de 25 ans De 25 à 49 ans 50 ans ou plus Total
Janvier 2008 100,7 102,9 101,1 102,3
100,1 101,5 99,8 101,0
100,2 101,4 100,5 101,1
100,0 100,0 100,0 100,0
99,6 99,2 99,7 99,3
101,1 99,2 100,4 99,6
Juillet 2008 102,4 99,8 100,5 100,3
101,5 100,9 102,2 101,2
105,0 101,1 102,4 101,8
106,9 101,5 102,9 102,4
108,8 103,0 104,2 103,9
111,9 104,8 106,1 105,9
Janvier 2009 115,7 106,9 108,5 108,3
120,9 110,1 110,7 111,6
126,4 113,1 113,2 114,8
131,7 115,6 115,9 117,7
134,4 117,7 118,3 120,0
134,4 118,6 119,9 120,9
Juillet 2009 135,9 120,4 122,0 122,6
139,0 122,1 124,8 124,7
142,4 123,8 126,5 126,6
144,9 125,3 128,4 128,3
145,0 125,6 129,8 128,8
143,0 125,6 129,9 128,6
Janvier 2010 142,4 126,2 132,2 129,3
141,7 126,1 133,5 129,3
141,4 126,3 134,7 129,6
142,1 126,7 136,0 130,3
141,8 127,0 137,7 130,7
141,1 127,0 138,7 130,7
Juillet 2010 139,4 126,7 139,6 130,5
141,6 127,4 141,2 131,6
139,8 127,6 142,4 131,7
137,1 127,4 143,3 131,3
137,1 127,9 145,1 132,0
138,3 128,1 146,4 132,5
Janvier 2011 136,9 127,9 147,4 132,3
137,1 128,7 149,7 133,3
135,1 127,4 150,2 132,3
134,1 126,8 151,3 131,9
134,4 127,1 152,4 132,3
135,8 128,2 154,3 133,6
Juillet 2011 134,9 128,2 156,7 133,9
134,8 128,8 158,3 134,5
132,9 128,7 160,0 134,5
132,9 129,3 162,6 135,4
135,5 130,1 164,7 136,7
137,6 131,3 166,6 138,1
Janvier 2012 140,0 131,7 167,4 138,8
138,5 131,7 169,1 138,9
138,1 131,7 170,9 139,2
138,1 131,9 172,5 139,5
140,1 132,9 174,9 140,9
141,8 133,5 177,3 141,9
Juillet 2012 144,4 134,7 179,6 143,5
144,3 135,8 182,2 144,7
144,7 136,6 185,7 146,0
147,2 137,5 188,0 147,3
149,6 139,0 190,0 149,0
149,0 139,6 191,9 149,7
Janvier 2013 152,7 142,3 195,1 152,6
152,0 142,7 197,0 153,1
153,2 144,2 199,7 154,7
154,6 145,0 201,5 155,8
153,2 145,5 203,2 156,2
153,1 145,9 205,3 156,9
Juillet 2013 153,3 146,6 206,4 157,5
147,8 144,9 206,0 155,7
154,1 147,5 209,2 158,8
154,7 148,2 211,3 159,7
153,1 148,3 214,0 160,0
153,3 149,2 216,9 161,2
Janvier 2014 153,1 148,6 218,1 160,9
151,9 150,5 221,6 162,7
153,5 151,7 224,6 164,2
152,6 151,7 226,4 164,5
152,9 153,0 229,1 165,9
153,1 154,6 233,1 167,7
Juillet 2014 152,5 154,3 233,3 167,4
150,5 153,0 233,0 166,3
154,1 155,1 236,3 168,7
153,7 154,4 236,0 168,1
155,2 156,4 239,8 170,4
  • Champ : demandeurs d'emploi de catégorie A en fin de mois.
  • Sources : Pôle emploi, Dares

Figure 4Le nombre des demandeurs d'emploi franciliens augmente pour toutes les tranches d'âge

  • Champ : demandeurs d'emploi de catégorie A en fin de mois.
  • Sources : Pôle emploi, Dares

Les créations d’entreprises augmentent beaucoup plus rapidement qu’au plan national

L’économie régionale a créé plus de 141 000 entreprises au cours de l’année 2014, soit une hausse de 6,1 % par rapport à l’année précédente (+ 2,3 % au niveau national).

Les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien continuent de dominer le nombre de créations, avec presque 41 000 entreprises créées au cours de l’année, soit 7,2 % de plus qu’en 2013. Les créations d’entreprises dans les secteurs du commerce, des transports, de l’hébergement et de la restauration se situent aussi à des niveaux élevés : plus de 35 700 entreprises y sont ainsi apparues en 2014, soit 11,5 % de plus que l’année précédente. Dans la construction, un peu moins de 16 000 entreprises ont été créées (+ 1,5 %).

La création d’entreprises est le fait, pour plus de la moitié, de micro-entrepreneurs. Les créations de micro-entreprises ont augmenté plus rapidement en 2014 que les autres types d’entreprises, tant dans la région (+ 6,7 % contre + 5,5 %) qu’au niveau de la France métropolitaine (+ 3,1 % et + 1,6 %).

À la fin du mois de septembre 2014, le nombre de défaillances d’entreprises jugées au cours des douze derniers mois augmente par rapport aux douze mois précédents (+ 3,3 %), de manière légèrement moins marquée que ce qu’on observait à la fin du deuxième trimestre (+ 4,9 %). L’augmentation est moins importante en France métropolitaine (+ 1,0 %).

Figure_5Les créations d’entreprises ont été plus dynamiques en 2014 en Ile-de-France qu’au niveau national

Les créations d’entreprises ont été plus dynamiques en 2014 en Ile-de-France qu’au niveau national
Créations d'entreprises Année 2014 Évolution en glissement annuel (en %)*
Total créations Part des micro-entreprises (en %) Total créations Micro-entreprises Créations hors micro-entreprises
Industrie 4 640 59,7 6,3 10,9 0,1
Construction 15 929 38,1 1,5 8,6 -2,4
Commerce, transports, hébergement, restauration 35 711 45,4 11,5 15,8 8,2
Information et communication 12 007 52,7 1,1 -7,4 12,8
Activités financières 4 083 18,1 8,4 11,8 7,7
Activités immobilières 3 988 22,9 11,8 47,4 4,3
Activités de services** 40 830 56,5 7,2 7,0 7,4
Enseignement, santé, action sociale 13 636 63,3 4,0 6,2 0,3
Autres activités de services 10 917 68,6 -1,5 -4,0 4,4
Total Ile-de-France 141 741 50,9 6,1 6,7 5,5
Total France métropolitaine 550 794 51,5 2,3 3,1 1,6
  • * Évolution du cumul de janvier à décembre 2014 par rapport au même cumul douze mois auparavant.
  • ** Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien (niveau A10, NAF rév 2).
  • Champ : activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements

Figure 6Défaillances d'entreprises

Indice base 100 en janvier 2005
Défaillances d'entreprises (Indice base 100 en janvier 2005)
Ile-de-France France métropolitaine
janv.|2005 100 100
févr.|2005 101,04 100,52
mars|2005 100,85 100,57
avr.|2005 101,47 101,22
mai|2005 102,15 102,01
juin|2005 101,83 102,31
juil.|2005 102,44 102,08
août|2005 102,88 101,95
sept.|2005 101,98 102,18
oct.|2005 102,52 101,8
nov.|2005 102,06 101,61
déc.|2005 101,46 101,36
janv.|2006 100,17 100,49
févr.|2006 98,16 99,45
mars|2006 97,1 98,95
avr.|2006 95,02 97,81
mai|2006 94,15 97,16
juin|2006 92,81 96,75
juil.|2006 91,76 96,78
août|2006 91,31 97
sept.|2006 91,9 97,05
oct.|2006 90,68 97,57
nov.|2006 90,73 98,29
déc.|2006 91,04 98,95
janv.|2007 91,5 99,82
févr.|2007 92,25 101,14
mars|2007 93,56 102
avr.|2007 94,24 102,72
mai|2007 94,86 103,16
juin|2007 96,64 103,95
juil.|2007 97,47 105,07
août|2007 97,2 104,94
sept.|2007 96,78 104,96
oct.|2007 98,58 105,76
nov.|2007 97,44 105,6
déc.|2007 97,9 105,6
janv.|2008 97,7 105,64
févr.|2008 98,65 106,13
mars|2008 97,49 105,69
avr.|2008 98,77 107,12
mai|2008 97,97 106,87
juin|2008 96,62 106,86
juil.|2008 96,96 107,4
août|2008 96,6 107,64
sept.|2008 97,17 109,11
oct.|2008 97,56 110,52
nov.|2008 98,69 111,76
déc.|2008 99,82 114,05
janv.|2009 100 115,7
févr.|2009 99,81 117,52
mars|2009 102,07 121,05
avr.|2009 103,2 122,8
mai|2009 104,27 124,71
juin|2009 104,79 126,52
juil.|2009 106,08 128
août|2009 107,74 128,98
sept.|2009 108,43 130,67
oct.|2009 108,2 130,38
nov.|2009 108,94 130,96
déc.|2009 108,85 130,57
janv.|2010 109,02 130,72
févr.|2010 110,23 130,53
mars|2010 109,43 130,65
avr.|2010 107,77 129,35
mai|2010 107,84 129,3
juin|2010 108,55 129,4
juil.|2010 107,46 128,48
août|2010 107,5 128,63
sept.|2010 106,6 127,41
oct.|2010 104,45 126,45
nov.|2010 104,14 125,86
déc.|2010 103,07 124,77
janv.|2011 103,08 124,84
févr.|2011 101,88 124,8
mars|2011 102,12 123,95
avr.|2011 101,79 123,42
mai|2011 101,9 125,01
juin|2011 100,88 123,63
juil.|2011 100,03 122,91
août|2011 99,97 122,95
sept.|2011 98,38 122,44
oct.|2011 98,6 122,53
nov.|2011 97,86 122,76
déc.|2011 97,44 122,57
janv.|2012 98,02 123,52
févr.|2012 98,27 123,51
mars|2012 95,92 122,56
avr.|2012 96,04 122,9
mai|2012 95,91 121,24
juin|2012 95,28 121,36
juil.|2012 96,5 122,97
août|2012 96,38 122,83
sept.|2012 95,56 122,24
oct.|2012 97,29 124,24
nov.|2012 97,04 124,55
déc.|2012 97,15 125,96
janv.|2013 96,44 125,68
févr.|2013 96,54 125,53
mars|2013 96,15 125,36
avr.|2013 97,34 126,81
mai|2013 96,21 127,1
juin|2013 96,18 127,58
juil.|2013 97,23 128,61
août|2013 97,29 128,45
sept.|2013 98,1 129,49
oct.|2013 97,74 129,49
nov.|2013 97,37 129,2
déc.|2013 97,92 129,25
janv.|2014 98,91 129,4
févr.|2014 98,69 130,56
mars|2014 100,57 130,54
avr.|2014 100,18 130,78
mai|2014 100,47 130,13
juin|2014 100,93 130,33
juil.|2014 101,29 130,32
août|2014 101 130,33
sept.|2014 101,24 129,86
  • Note : données mensuelles brutes au 12 novembre 2014, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 6Défaillances d'entreprises

  • Note : données mensuelles brutes au 12 novembre 2014, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Les ventes de logements neufs au plus bas depuis plus de cinq ans

La baisse des ventes de logements neufs est très importante en Ile-de-France au troisième trimestre 2014 : elle est de 15,2 % par rapport au troisième trimestre 2013 (- 11,5 % en France métropolitaine) et de 22,6 % par rapport au trimestre précédent.

Après une baisse depuis trois trimestres, les prix de vente de logements neufs au m² se reprennent légèrement dans la région (+ 2,1 % au troisième trimestre 2014 par rapport au troisième trimestre 2013, mais aussi + 5,0 % par rapport au deuxième trimestre 2014).

Les prix de vente des logements anciens ont baissé en Ile-de-France, comme en province, de 1,1 % en moyenne sur les douze derniers mois, mais se sont stabilisés dans la région au troisième trimestre 2014 par rapport au deuxième, contrairement à la province où ils ont diminué de 0,9 %.

Fin novembre 2014, le nombre de logements dont la construction est commencée au cours des douze derniers mois se contracte légèrement (- 2,2 % par rapport aux douze mois précédents, soit 48 000 logements commencés contre 49 100 sur les douze mois précédents). En revanche, les perspectives d’activité de construction de logements neufs sont favorablement orientées : le nombre de logements autorisés à être construits dans la région au cours des douze derniers mois progresse à nouveau (+ 3,8 % par rapport aux douze mois précédents, soit 64 400 logements autorisés contre 62 050 sur les douze mois précédents), contrairement à ce qui est observé au niveau de la France métropolitaine (- 12,5 %). La surface des locaux dont la construction est commencée au cours des douze derniers mois a reculé (- 4 % par rapport aux douze mois précédents). La surface des locaux autorisés à être construits dans la région au cours des douze derniers mois a cependant progressé de 7,4 % par rapport aux douze mois précédents, contrairement à ce qui est constaté au niveau national (- 10,9 %).

Fin novembre, l’activité hôtelière est en deçà de son niveau de 2013 à la même époque

En Ile-de-France, après un premier semestre 2014 hésitant, les taux d’occupation ont atteint, voire dépassé, les maxima constatés au cours des mêmes périodes de 2011 à 2013. Relativement à la seule année 2013, ils ont été supérieurs, en 2014, au cours de huit des onze mois écoulés. Cependant, entre janvier et novembre 2014, les nuitées ont légèrement régressé par rapport à la même période de 2013.

Le nombre de nuitées dans la région, toutes provenances confondues, s’est en effet replié de plus de 850 000 au total depuis le début de l’année, soit - 1,4 % en un an sur la période de janvier à novembre 2014. Ce recul concerne à la fois la clientèle étrangère (- 550 000 nuitées, soit - 1,5 %) et la clientèle française (- 1,2 %). Le nombre d’arrivées de clients étrangers ayant quasiment stagné (à peine - 0,2 %), c’est la durée moyenne du séjour qui a donc légèrement diminué. Parmi ces étrangers, la clientèle européenne est venue en moins grand nombre à hauteur de - 400 000 nuitées (soit - 2,1 %). L’afflux de touristes espagnols (+ 150 000 nuitées) n’a pas compensé le recul des Russes, des Britanniques et des Suisses (- 100 000 à - 150 000 nuitées chacun), mais surtout des Allemands (- 250 000 nuitées à eux seuls). Au-delà de l’Europe, c’est la clientèle en provenance du Proche et Moyen Orient qui est en plus forte progression : presque 300 000 nuitées de plus par rapport à l’an passé, pour la période de janvier à novembre (+ 20,8 %). Ils sont venus plus nombreux presque tous les mois de l’année 2014. A contrario, la clientèle japonaise a quelque peu boudé la région au cours de ces onze premiers mois (- 130 000 nuitées, soit - 7,8 %). Les touristes en provenance des Amériques sont venus plus nombreux (+ 60 000 arrivées), mais sont restés globalement moins longtemps (- 130 000 nuitées).

Figure 7Fréquentation hôtelière à des niveaux élevés depuis plusieurs mois

Évolution du taux d'occupation en Ile-de-France (en %)
Fréquentation hôtelière à des niveaux élevés depuis plusieurs mois (Évolution du taux d'occupation en Ile-de-France (en %))
2010 2014 Max. 2011-2013 (1)
Janvier 61,2 62,84 64,13
Février 62,1 63,62 65,56
Mars 73,8 71,33 73,97
Avril 71,0 78,57 77,98
Mai 79,2 78,98 81,34
Juin 84,4 85,47 86,3
Juillet 75,8 79,05 79,82
Août 65,3 73,14 69,83
Septembre 84,2 83,4 83,96
Octobre 81,0 83,21 82,42
Novembre 71,0 71,33 74,21
Décembre 68,1 67,88
  • (1) Fréquentation maximale observée sur la période 2011-2013.
  • Source : Insee, DGCIS, Comité régional du tourisme, enquête de fréquentation hôtelière

Figure 7Fréquentation hôtelière à des niveaux élevés depuis plusieurs mois

  • (1) Fréquentation maximale observée sur la période 2011-2013.
  • Source : Insee, DGCIS, Comité régional du tourisme, enquête de fréquentation hôtelière

Figure 8Évolution de la fréquentation dans les hôtels

En %
Évolution de la fréquentation dans les hôtels ( En %)
Ile-de-France France métropolitaine
janv.|2011 4,007713912298263 4,424022210273802
févr.|2011 -0,4231441896762944 0,36091012993328525
mars|2011 1,8707060550261208 2,148985301975413
avr.|2011 9,404435763655284 5,322672673662384
mai|2011 -0,5389053698495678 -2,4671429083817293
juin|2011 3,378070388290503 6,6012477482590555
juil.|2011 4,880629591541185 3,9576487624397405
août|2011 4,523869771652276 2,467085975978371
sept.|2011 1,2397551743565676 2,613869566834377
oct.|2011 2,4319886061809965 5,675803492745392
nov.|2011 4,440081158626269 4,577886630808415
déc.|2011 2,407848031269905 3,365739522668058
janv.|2012 0,3563683853799886 1,5636939977574793
févr.|2012 3,3967856712494022 3,3450201951589444
mars|2012 0,11103264397634324 2,1838795881305013
avr.|2012 0,7995311998776766 -1,084546877146254
mai|2012 -0,20066821233800713 2,0573943679133726
juin|2012 1,1722572003185634 -3,007905343150008
juil.|2012 -0,8677484563010726 -1,671820890955853
août|2012 -0,802651571378068 -0,23460742978605778
sept.|2012 -1,3606728723312251 -0,31433404339470566
oct.|2012 -0,3843684183754193 -3,1209688860585985
nov.|2012 1,1415103847953836 4,789772228013501
déc.|2012 -1,0276049806778604 0,5088531791278706
janv.|2013 -4,493046628009707 -2,909088596966503
févr.|2013 1,0528430472476418 -2,155312364527966
mars|2013 0,9105737531233253 3,0065411225567704
avr.|2013 -6,024485512196198 -6,510588313604927
mai|2013 2,3947844944910677 4,007690326310902
juin|2013 -0,22130686999595425 -0,25763338349437864
juil.|2013 -4,220035320424274 -1,9135497229769636
août|2013 4,756789744884195 3,3033013912517335
sept.|2013 -0,12826994691470228 -1,4378286834997962
oct.|2013 -1,2156105168290325 0,9297332903546807
nov.|2013 -1,891479253305517 -2,49287987054859
déc.|2013 -0,31276487839822154 -0,5303078028611303
janv.|2014 2,1400067713505257 0,6666591866972581
févr.|2014 -3,64581720842949 -0,9281630087031852
mars|2014 -5,0550637788763355 -6,923801275494002
avr.|2014 4,336800319739642 4,640249513111804
mai|2014 -3,2893256047823964 -4,133265968420022
juin|2014 -4,410888175670285 -1,8972051850332479
juil.|2014 -0,06267252205345403 -3,0344954191828712
août|2014 1,9420018696843482 -0,3448180806156475
sept.|2014 -3,0520060806985736 -1,5430843102930833
oct.|2014 0,5198503485472522 0,4336815157430486
nov.|2014 -4,883208285254316 -5,982433803805898
  • Notes : données mensuelles brutes. Évolution du nombre de nuitées du mois de l'année n par rapport au mois de l'année n-1.
  • Suite au changement de méthode intervenu début 2013, les données 2011 et 2012 ont été rétropolées.
  • Source : Insee ; DGCIS, partenaires régionaux.

Figure 8Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données mensuelles brutes. Évolution du nombre de nuitées du mois de l'année n par rapport au mois de l'année n-1.
  • Suite au changement de méthode intervenu début 2013, les données 2011 et 2012 ont été rétropolées.
  • Source : Insee ; DGCIS, partenaires régionaux.

Contexte national - Les freins se desserent un peu

Au troisième trimestre 2014, l’activité en France s’est révélée un peu plus dynamique que prévu (+ 0,3 %), sous l’effet de facteurs ponctuels. L’économie française croîtrait légèrement au quatrième trimestre (+ 0,1 %) avant d’accélérer un peu au premier semestre 2015 (+ 0,3 % par trimestre). Plusieurs freins communs aux pays de la zone euro se sont en effet desserrés à l’automne : la dépréciation de l’euro soutient la compétitivité des entreprises ; la baisse du cours du pétrole renforce le pouvoir d’achat des ménages et la situation financière des entreprises ; le revenu des ménages serait également moins handicapé par les hausses d’impôts. Des freins plus spécifiques à l’économie française se desserreraient : le fort ajustement de l’investissement en logement toucherait à sa fin et la situation financière des entreprises s’améliorerait avec la montée en charge du CICE et l’instauration du Pacte de responsabilité. Le recul de l’emploi marchand s’atténuerait et, avec le soutien des contrats aidés, l’emploi total progresserait légèrement. La population active s’accroissant toutefois un peu plus vite, le taux de chômage augmenterait de nouveau pour atteindre 10,6 % mi-2015.

Contexte international – Légère embellie en zone euro

Au troisième trimestre 2014, l’activité a légèrement accéléré dans les pays avancés. Les économies américaine et britannique ont de nouveau fortement progressé, tandis que la croissance est restée modeste en zone euro. Dans les économies émergentes, l’activité a continué de tourner au ralenti. Dans les pays avancés, le découplage perdure entre les pays anglo-saxons où le climat des affaires est à un niveau élevé depuis le début de l’année, et la zone euro où le climat reste morose. Au premier semestre 2015, la croissance reprendrait un peu de vigueur dans la zone euro, notamment en Allemagne où l’instauration d’un salaire minimum génèrerait des effets de revenus positifs. En Espagne, la stabilisation de la construction desserrerait le principal frein restant à la croissance et l’activité y serait dynamique. En Italie en revanche, l’activité resterait atone. Au Japon, la hausse de la TVA en avril 2014 a pesé fortement sur la demande intérieure, de sorte que l’activité y est très dégradée, et ne se rétablirait que lentement. La croissance resterait modérée dans les économies émergentes.

« Micro-entrepreneurs » se subsitue à « auto-entrepreneurs »

Depuis le 19 décembre 2014, de nouvelles dispositions définies par la loi Pinel du 18 juin 2014 s’appliquent au régime de l’auto-entreprise. En particulier, le terme de micro-entrepreneurs se substitue à celui d’auto-entrepreneurs.

Sources

Les estimations trimestrielles d’emploi sont fondées sur les évolutions d’emploi issues principalement des statistiques établies par les Urssaf à partir des déclarations des établissements versant des cotisations sociales. Tous les établissements sont pris en compte. L’Insee interroge également directement certaines grandes entreprises nationales sur l’évolution de leurs effectifs. L’indicateur d’emploi intérimaire est élaboré par la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) à partir des déclarations mensuelles des entreprises de travail temporaire adressées à Pôle emploi. Les séries trimestrielles sont calées sur les estimations annuelles qui sont produites à partir du dispositif Estel (Estimations d’emploi localisées). Ces estimations sont corrigées de la multi activité et correspondent à un concept d’emploi répertorié au sens du Bureau international du travail (BIT). Ainsi, toute personne ayant effectué un travail déclaré au cours de la dernière semaine de l’année est comptabilisée.

DEFM : les demandeurs d’emploi en fin de mois sont les personnes inscrites à Pôle emploi et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Catégorie A, B, C : personnes sans emploi immédiatement disponibles, tenues d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi.

Catégorie A : personnes sans emploi immédiatement disponibles, tenues d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi, n’ayant eu aucune activité au cours du mois.

Les séries de taux de chômage localisés sont révisées à partir de la publication des résultats du quatrième trimestre 2013. D’une part, le taux de chômage est revu à la baisse au niveau national suite à la rénovation du questionnaire de l’enquête Emploi. Ce nouveau calcul situe le taux de chômage national à un niveau inférieur de 0,5 point par rapport aux données publiées antérieurement. D’autre part, la méthode d’estimation des taux de chômage localisés a été améliorée sur différents points concernant notamment l’emploi au dénominateur des taux de chômage localisés (amélioration de la méthode de passage de l’emploi au lieu de travail à l’emploi au lieu de résidence, information sur les travailleurs frontaliers…). Les nouvelles séries de taux de chômage régionaux et départementaux sont rétropolées de ces deux effets : elles sont cohérentes sur l’ensemble de la période d’estimation

Pour en savoir plus

Bortoli C., Clavel L., Laurent T., Passeron V., « Les freins se desserrent un peu », Insee Conjoncture - note de conjoncture, décembre 2014.

Rabadeux D., Dahmouh A., « L’Ile-de-France résiste dans un environnement morose », Insee Conjoncture Ile-de-France n° 2, octobre 2014.

Clavel L., Passeron V., « La reprise différée », Insee Point de Conjoncture, octobre 2014.