Quelques signes d’éclaircie

Alain Batifoulier, Insee

En Auvergne, la conjoncture présente quelques signes d’amélioration au 4e trimestre 2014. Après deux trimestres de recul, l’emploi salarié marchand augmente (+ 0,3 % par rapport au 3e trimestre). À l’échelon national, les effectifs demeurent stables. La croissance de l’emploi dans les services marchands (+ 0,8 %) constitue le moteur principal de cette éclaircie. De plus, la baisse des effectifs de l’industrie et du commerce ralentit. Par ailleurs, la fréquentation des hôtels de la région est supérieure à celle du 4e trimestre 2013 (+ 1,1 %) alors que la moyenne nationale est orientée à la baisse (– 0,7 %).

À l’opposé, d’autres éléments s’avèrent moins satisfaisants. Le taux de chômage régional progresse de 0,1 point. Il reste inférieur à la moyenne nationale, également en hausse de 0,1 point. Dans la construction, les difficultés demeurent bien ancrées. L’emploi du secteur subit une nouvelle baisse (– 0,4 % contre – 1,3 % en moyenne nationale). L’activité dans le secteur du logement reste faible avec peu de mises en chantier et un nombre d’autorisations en constante décrue. Reflet de ces difficultés, les créations d’entreprise diminuent fortement dans la construction. Ce recul s’inscrit dans un contexte général de baisse des créations en Auvergne, qui ne s’observe pas au niveau national.

Insee Conjoncture Auvergne
No 4
Paru le :Paru le24/04/2015
Alain Batifoulier, Insee
Insee Conjoncture Auvergne No 4- Avril 2015

Légère reprise de l’emploi salarié marchand régional

En Auvergne, après deux périodes de baisse, l’emploi salarié des secteurs marchands non agricoles se redresse au 4e trimestre 2014 (+ 0,3 % par rapport au trimestre précédent). Au niveau national, les effectifs se stabilisent après la chute du trimestre précédent.

L’emploi salarié des services marchands auvergnats croît régulièrement depuis 2009. Cette augmentation se renforce au 4e trimestre 2014 avec une nouvelle hausse des effectifs de 0,8 % par rapport au trimestre précédent (+ 0,4 % en moyenne nationale). En particulier, l’emploi intérimaire, comptabilisé dans les services, augmente de 1,6 % en Auvergne et de 4,7 % en France métropolitaine.

Dans les autres secteurs, le nombre d’emplois salariés diminue tant en Auvergne qu’à l’échelon national. Les effectifs auvergnats offrent cependant une meilleure résistance sur le trimestre. Dans la construction, la baisse se limite à 0,4 % en Auvergne contre 1,3 % au niveau national. Dans l’industrie et le commerce, les effectifs salariés reculent de 0,1 % dans la région (– 0,3 % en France métropolitaine).

Au 4e trimestre, la hausse de l’emploi salarié marchand auvergnat repose sur deux départements : + 0,2 % en Haute-Loire et + 0,4 % dans le Puy-de-Dôme. En Haute-Loire, seul le secteur du commerce perd des salariés (– 0,5 %). Dans ce département, le secteur de l’intérim augmente le plus fortement (+ 3,9 % par rapport au trimestre précédent). Dans le Puy-de-Dôme, l’emploi est porté par les services (+ 1,1 %). Il est cependant confronté à la plus forte baisse des effectifs de la construction (– 0,9 %) et à un léger recul de ses effectifs industriels.

L’emploi salarié de l’Allier demeure stable même si de fortes baisses sont enregistrées dans l’intérim (– 2,1 %) et l’industrie (– 0,6 %). Seul l’emploi salarié du Cantal est en légère diminution (– 0,1 %). Dans ce département, la hausse de l’emploi dans les services ne suffit pas à compenser les diminutions des autres secteurs, notamment la construction (– 0,7 %).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Auvergne France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 99,96 100,06
T3 2005 100,07 100,19
T4 2005 99,64 100,33
T1 2006 99,84 100,43
T2 2006 100 101
T3 2006 100,17 101,39
T4 2006 100,12 101,45
T1 2007 100,52 102,24
T2 2007 100,64 102,49
T3 2007 100,92 102,86
T4 2007 100,61 103,07
T1 2008 100,72 103,31
T2 2008 100,15 102,89
T3 2008 99,43 102,56
T4 2008 98,48 101,85
T1 2009 97,21 100,78
T2 2009 96,89 100,29
T3 2009 96,49 100,01
T4 2009 96,18 100,09
T1 2010 96,23 100,03
T2 2010 95,94 100,08
T3 2010 96,09 100,29
T4 2010 96,32 100,49
T1 2011 96,16 100,78
T2 2011 96,29 101,06
T3 2011 96,18 100,95
T4 2011 96,25 100,94
T1 2012 95,95 100,98
T2 2012 96,17 100,85
T3 2012 96,19 100,59
T4 2012 95,74 100,33
T1 2013 95,9 100,28
T2 2013 95,53 99,92
T3 2013 95,87 99,94
T4 2013 95,89 100,03
T1 2014 95,92 99,91
T2 2014 95,69 99,95
T3 2014 95,52 99,56
T4 2014 95,76 99,55
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 100,88 99,23 100,04 100,23
T3 2005 101,53 98,8 100,38 100,45
T4 2005 102,3 98,2 100,05 100,81
T1 2006 102,92 97,86 100,61 101,44
T2 2006 103,99 97,3 100,74 101,46
T3 2006 105,52 96,89 101,09 101,84
T4 2006 106,38 96,68 101 101,24
T1 2007 107,21 96,19 101,24 101,77
T2 2007 108,34 95,49 101,63 102,08
T3 2007 109,65 95,08 102,27 102,24
T4 2007 110,68 94,58 101,93 102,23
T1 2008 111,77 93,66 102,3 101,39
T2 2008 111,68 93,24 102,45 102,05
T3 2008 111,9 92,78 102,01 102,45
T4 2008 111,81 91,24 102,11 101,97
T1 2009 109,63 90,31 101,43 101,74
T2 2009 110,98 89,18 101,48 101,57
T3 2009 109,5 88,09 101,39 100,68
T4 2009 108,72 87 101,53 100,93
T1 2010 108,94 86,24 101,7 101,13
T2 2010 107,87 85,73 101,27 100,32
T3 2010 107,35 85,14 101,69 100,12
T4 2010 107,57 85 101,72 100
T1 2011 106,65 84,83 101,86 99,88
T2 2011 106,06 85,18 101,88 99,88
T3 2011 105,34 85,33 101,94 99,96
T4 2011 105,21 85,49 102,19 99,79
T1 2012 104,63 85,46 102,02 99,25
T2 2012 104,87 85,37 102,65 99,76
T3 2012 104,53 85,4 103,05 100,49
T4 2012 103,39 84,96 102,75 99,48
T1 2013 103,49 84,92 102,83 99,57
T2 2013 102,93 84,35 102,54 98,86
T3 2013 102,99 84,29 102,93 98,64
T4 2013 102,06 84,19 103,08 99,45
T1 2014 101,67 84,09 103,25 99,44
T2 2014 100,73 83,92 102,96 99,37
T3 2014 99,35 83,52 103,34 99,21
T4 2014 98,91 83,42 103,85 99,16
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Auvergne

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Auvergne France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 102,67 99,88
T3 2005 102,79 101,92
T4 2005 99,45 102,65
T1 2006 98,14 101,71
T2 2006 102,59 107,4
T3 2006 101,69 107,33
T4 2006 101,38 105,39
T1 2007 110,31 114,96
T2 2007 111,07 112,52
T3 2007 109,54 110,89
T4 2007 108,06 109,84
T1 2008 110,9 114,39
T2 2008 97,76 106,36
T3 2008 88,71 99,98
T4 2008 76,25 87,02
T1 2009 66,11 74,44
T2 2009 63,38 75,74
T3 2009 67,45 79,46
T4 2009 68,68 84,02
T1 2010 73,42 88,96
T2 2010 79,03 92,99
T3 2010 83,67 97,12
T4 2010 89,72 100,59
T1 2011 87,45 101,19
T2 2011 89,05 101,78
T3 2011 85,7 100,93
T4 2011 83,26 96,96
T1 2012 79,53 95,66
T2 2012 76,77 92,32
T3 2012 72,37 88,41
T4 2012 71,48 86,38
T1 2013 74,71 88,5
T2 2013 75,31 87,55
T3 2013 79,13 88,99
T4 2013 80,96 91,91
T1 2014 81,19 89,65
T2 2014 83,04 91,62
T3 2014 80,34 87,87
T4 2014 81,61 91,96
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Hausse limitée du taux de chômage auvergnat

Au 4e trimestre 2014, le chômage concerne 8,9 % des actifs auvergnats (données corrigées des variations saisonnières), soit 0,1 point de plus qu’au trimestre précédent. La courte amélioration qu’a connu le marché du travail régional en 2013 ne s’est pas maintenue dans la durée. Après trois trimestres de hausse modérée, le chômage retrouve ainsi le point haut atteint début 2013. Depuis plus d’un an, le marché du travail auvergnat suit exactement la tendance nationale. Le taux de chômage régional reste ainsi inférieur de 1,1 point à la moyenne nationale.

Le chômage s’accentue dans les deux départements auvergnats où il est déjà le plus élevé. Avec une hausse identique à la moyenne régionale, il atteint 10,6 % de la population active dans l’Allier et 8,7 % dans le Puy-de-Dôme. Dans les deux autres départements, le taux de chômage baisse de 0,1 point. Il atteint ainsi 8,4 % en Haute-Loire et 6,4 % dans le Cantal.

Au 31 décembre 2014, 100 630 Auvergnats sont à la recherche d’un emploi (catégories A, B et C confondues données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables). Leur nombre est à nouveau en forte augmentation (+ 1,6 % par rapport à fin septembre 2014). Au niveau national, le nombre de demandeurs d’emploi augmente de 1,8 %. Sur un an, l’augmentation est de 6,2 % en Auvergne contre 6,4 % en moyenne nationale.

Le nombre de demandeurs d’emploi âgés de moins de 25 ans s’accroît au même rythme qu’à l’échelon national (+ 1,0 % par rapport à la fin du 3e trimestre). En revanche, les effectifs des demandeurs d’emploi âgés d’au moins 50 ans progressent moins rapidement en Auvergne qu’à l’échelon national (+ 1,1 % contre + 2,3 %). Il en est de même pour les demandeurs d’emploi depuis plus d’un an (1,2 % contre 2,3 %).

Sur un an, l’évolution est toujours plus faible en Auvergne qu’en France pour les jeunes, les seniors et les demandeurs d’emploi de longue durée.

Figure 4Taux de chômage

En %, CVS
Taux de chômage (En %, CVS)
Auvergne France métropolitaine
T1 2005 7,1 8,3
T2 2005 7,3 8,4
T3 2005 7,5 8,6
T4 2005 7,6 8,7
T1 2006 7,7 8,8
T2 2006 7,6 8,6
T3 2006 7,5 8,5
T4 2006 7,2 8,0
T1 2007 7,3 8,1
T2 2007 7,0 7,8
T3 2007 6,9 7,6
T4 2007 6,4 7,1
T1 2008 6,1 6,8
T2 2008 6,4 7,0
T3 2008 6,5 7,1
T4 2008 6,9 7,4
T1 2009 7,6 8,2
T2 2009 8,1 8,8
T3 2009 8,0 8,8
T4 2009 8,3 9,1
T1 2010 8,1 9,0
T2 2010 8,0 8,9
T3 2010 7,9 8,8
T4 2010 7,8 8,8
T1 2011 7,8 8,7
T2 2011 7,8 8,6
T3 2011 7,9 8,8
T4 2011 8,0 8,9
T1 2012 8,2 9,1
T2 2012 8,4 9,3
T3 2012 8,4 9,4
T4 2012 8,7 9,7
T1 2013 8,9 9,9
T2 2013 8,8 10,0
T3 2013 8,7 9,9
T4 2013 8,5 9,6
T1 2014 8,6 9,7
T2 2014 8,6 9,7
T3 2014 8,8 9,9
T4 2014 8,9 10,0
  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Taux de chômage

  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Activité et perspectives restreintes dans la construction

En Auvergne, entre janvier et décembre 2014, le volume de mises en chantier est estimé à 5 400 logements soit 1,8 % de moins par rapport à la période précédente (d’octobre 2013 à septembre 2014). Le recul dans le secteur du logement collectif (– 4,3 %) est la principale raison de cette baisse. Au niveau national, les mises en chantier diminuent de 1,6 %.

Les perspectives d’un redressement de l’activité semblent hypothéquées par la baisse des autorisations de nouveaux logements. En Auvergne, elles sont estimées à 5 200 entre janvier et décembre 2014, soit une chute de 8,8 % par rapport à la période précédente. À l’échelle de la métropole, le repli est 3 fois moindre (– 2,8 %).

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100 100,47
mars 2005 100,91 101,51
avril 2005 99,09 102,27
mai 2005 101,82 102,8
juin 2005 100,91 104,19
juil. 2005 104,55 105,05
août 2005 102,73 105,52
sept. 2005 102,73 106,38
oct. 2005 103,64 106,5
nov. 2005 106,36 106,97
déc. 2005 100,91 108,38
janv. 2006 102,73 109,42
févr. 2006 107,27 110,69
mars 2006 104,55 112,42
avril 2006 105,45 113,42
mai 2006 103,64 114,81
juin 2006 106,36 115,53
juil. 2006 106,36 116,39
août 2006 107,27 117,06
sept. 2006 107,27 116,57
oct. 2006 110 118
nov. 2006 109,09 118,96
déc. 2006 110 118,47
janv. 2007 109,09 117,9
févr. 2007 107,27 117,9
mars 2007 110,91 118,39
avril 2007 108,18 117,84
mai 2007 108,18 117,53
juin 2007 106,36 116,78
juil. 2007 107,27 116,98
août 2007 105,45 116,8
sept. 2007 107,27 116,51
oct. 2007 105,45 115,77
nov. 2007 103,64 113,69
déc. 2007 103,64 112,44
janv. 2008 100 112,22
févr. 2008 98,18 111,87
mars 2008 95,45 110,26
avril 2008 95,45 109,48
mai 2008 95,45 108,28
juin 2008 92,73 106,09
juil. 2008 88,18 103,6
août 2008 87,27 101,16
sept. 2008 85,45 99,61
oct. 2008 81,82 97,4
nov. 2008 79,09 95,55
déc. 2008 79,09 92,75
janv. 2009 77,27 89,97
févr. 2009 76,36 86,37
mars 2009 73,64 83,49
avril 2009 72,73 81,24
mai 2009 69,09 78,55
juin 2009 70,91 76,62
juil. 2009 70 75,5
août 2009 69,09 74,66
sept. 2009 65,45 74,01
oct. 2009 64,55 73,11
nov. 2009 66,36 73,27
déc. 2009 64,55 73,99
janv. 2010 65,45 74,64
févr. 2010 64,55 76,38
mars 2010 65,45 78,87
avril 2010 64,55 80,83
mai 2010 65,45 82,94
juin 2010 61,82 85,27
juil. 2010 65,45 87,49
août 2010 67,27 88,8
sept. 2010 67,27 90,36
oct. 2010 68,18 90,99
nov. 2010 69,09 91,52
déc. 2010 72,73 92,71
janv. 2011 71,82 94,01
févr. 2011 70,91 94,22
mars 2011 70 93,73
avril 2011 70 93,62
mai 2011 71,82 95,08
juin 2011 71,82 95,44
juil. 2011 70,91 95,97
août 2011 70,91 97,22
sept. 2011 71,82 98,96
oct. 2011 70,91 99,63
nov. 2011 70,91 100,74
déc. 2011 67,27 101,76
janv. 2012 70 101,78
févr. 2012 71,82 101,92
mars 2012 70,91 101,57
avril 2012 71,82 101,86
mai 2012 69,09 100,45
juin 2012 69,09 100,06
juil. 2012 66,36 99,2
août 2012 63,64 99,08
sept. 2012 62,73 97,04
oct. 2012 65,45 96,55
nov. 2012 67,27 95,48
déc. 2012 66,36 93,75
janv. 2013 66,36 93,91
févr. 2013 67,27 95,42
mars 2013 68,18 95,95
avril 2013 66,36 94,42
mai 2013 64,55 92,38
juin 2013 64,55 90,66
juil. 2013 63,64 88,56
août 2013 61,82 85,88
sept. 2013 60,91 84,27
oct. 2013 60 83,61
nov. 2013 57,27 82,75
déc. 2013 59,09 81,98
janv. 2014 55,45 79,89
févr. 2014 53,64 76,83
mars 2014 53,64 75,75
avril 2014 52,73 74,58
mai 2014 52,73 74,7
juin 2014 52,73 74,56
juil. 2014 50,91 74,79
août 2014 51,82 74,74
sept. 2014 51,82 74,99
oct. 2014 49,09 74,03
nov. 2014 48,18 73,23
déc. 2014 47,27 72,91
janv. 2015 48,18 72,48
févr. 2015 45,45 71,88
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100 100,44
mars 2005 101,25 101,6
avril 2005 106,25 102,22
mai 2005 107,5 104,47
juin 2005 111,25 105,53
juil. 2005 115 105,85
août 2005 113,75 106,49
sept. 2005 120 108,07
oct. 2005 126,25 109,18
nov. 2005 130 109,3
déc. 2005 130 110,64
janv. 2006 130 110,86
févr. 2006 132,5 111,55
mars 2006 132,5 112,31
avril 2006 136,25 113,45
mai 2006 138,75 113,8
juin 2006 137,5 114,96
juil. 2006 131,25 115,35
août 2006 133,75 115,94
sept. 2006 130 115,72
oct. 2006 125 116,46
nov. 2006 123,75 117,45
déc. 2006 127,5 117,08
janv. 2007 123,75 117,08
févr. 2007 122,5 117,08
mars 2007 123,75 116,81
avril 2007 120 116,51
mai 2007 120 116,07
juin 2007 121,25 115,77
juil. 2007 126,25 117,32
août 2007 126,25 116,58
sept. 2007 126,25 116,51
oct. 2007 126,25 117,05
nov. 2007 125 116,36
déc. 2007 120 116,16
janv. 2008 121,25 115,89
févr. 2008 122,5 115,84
mars 2008 120 114,44
avril 2008 116,25 113,13
mai 2008 113,75 111,35
juin 2008 111,25 109,21
juil. 2008 106,25 106,27
août 2008 106,25 105,36
sept. 2008 102,5 103,33
oct. 2008 101,25 100,2
nov. 2008 97,5 97,01
déc. 2008 96,25 94,6
janv. 2009 93,75 91,36
févr. 2009 91,25 88,06
mars 2009 90 85,86
avril 2009 85 84,03
mai 2009 82,5 82,06
juin 2009 81,25 80,6
juil. 2009 80 80,6
août 2009 78,75 80,75
sept. 2009 77,5 79,47
oct. 2009 75 78,87
nov. 2009 77,5 80,28
déc. 2009 78,75 82,48
janv. 2010 78,75 82,58
févr. 2010 80 83,05
mars 2010 81,25 84,3
avril 2010 82,5 84,92
mai 2010 83,75 86,3
juin 2010 82,5 87,49
juil. 2010 86,25 88,1
août 2010 87,5 88,94
sept. 2010 88,75 91,36
oct. 2010 88,75 94,25
nov. 2010 90 96,79
déc. 2010 91,25 98,47
janv. 2011 92,5 99,8
févr. 2011 93,75 100,89
mars 2011 92,5 101,8
avril 2011 92,5 102,15
mai 2011 91,25 103,04
juin 2011 91,25 102
juil. 2011 86,25 101,58
août 2011 85 101,06
sept. 2011 85 100,12
oct. 2011 85 98,99
nov. 2011 81,25 99,83
déc. 2011 82,5 100,15
janv. 2012 85 99,7
févr. 2012 81,25 99,93
mars 2012 83,75 99,78
avril 2012 82,5 99,33
mai 2012 82,5 98,22
juin 2012 85 98,59
juil. 2012 83,75 98,3
août 2012 85 98
sept. 2012 82,5 97,43
oct. 2012 83,75 97,01
nov. 2012 82,5 94,55
déc. 2012 80 94,47
janv. 2013 78,75 95,29
févr. 2013 80 95,95
mars 2013 78,75 96,54
avril 2013 82,5 97,63
mai 2013 86,25 98,72
juin 2013 83,75 99,21
juil. 2013 83,75 99,33
août 2013 83,75 99,04
sept. 2013 82,5 98,99
oct. 2013 81,25 98,08
nov. 2013 81,25 97,24
déc. 2013 81,25 94,89
janv. 2014 78,75 94,15
févr. 2014 80 92,72
mars 2014 77,5 91,14
avril 2014 73,75 90,1
mai 2014 72,5 88,6
juin 2014 70 87,86
juil. 2014 68,75 87,19
août 2014 68,75 86,94
sept. 2014 68,75 85,91
oct. 2014 70 85,41
nov. 2014 68,75 84,85
déc. 2014 67,5 84,5
janv. 2015 66,25 83,79
févr. 2015 65 83,27
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Légère embellie de la fréquentation hôtelière

En Auvergne, la fréquentation hôtelière se redresse légèrement au 4e trimestre 2014. Le nombre de nuitées atteint 619 400, soit une progression modérée de 1,1 % par rapport au 4e trimestre 2013 ( – 0,7 % au niveau national). Il dépasse également de 1,7 % la moyenne des quatre années précédentes. Le résultat positif du trimestre repose principalement sur la hausse des nuitées enregistrée en décembre (+ 7,3 % par rapport à décembre 2013). Elle compense le recul de fréquentation observé en novembre (– 4,5 % par rapport à novembre 2013).

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

Évolution de la fréquentation dans les hôtels
2013 2014 Moyenne des années 2010 à 2013
Janvier 163,4 152,8 158.4
Février 215,8 195,8 218.1
Mars 249,0 234,7 228,9
Avril 238,2 240,3 247,3
Mai 328,5 306,8 316,3
Juin 356,1 340,3 360,6
Juillet 452,8 417,8 463,0
Août 526,6 527,2 563,3
Septembre 334,6 323,9 346,1
Octobre 260,3 263,3 257,2
Novembre 184,3 176,0 182,5
Décembre 167,8 180,1 169,2
  • Source : Insee ; DGCIS, partenaires régionaux.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtelsÉvolution mensuelle du nombre de nuitées dans les hôtels auvergnats

  • Source : Insee ; DGCIS, partenaires régionaux.

Persistance du repli des créations hors auto-entrepreneurs

En Auvergne, au 4e trimestre 2014, 974 entreprises hors auto-entreprises sont créées. Ces créations sont nettement inférieures à celles du trimestre précédent (– 5,4 % en données corrigées des variations saisonnières et jours ouvrables). Elles se rapprochent du niveau moyen de créations enregistré dans les années postérieures à la crise de 2008. En revanche, en France métropolitaine, le nombre de créations augmente (+ 1,3 %).

La forte baisse observée au niveau régional s’explique par la chute des créations dans le secteur de la construction (– 13,0 %). Le repli enregistré dans le secteur des services et dans celui du commerce, des transports et de l’hôtellerie-restauration est nettement moindre (respectivement – 4,1 % et – 3,6 %). Dans l’industrie, le recul se limite à 1,3 % par rapport au 3e trimestre.

Sur un an, les créations d’auto-entreprises baissent en Auvergne (– 1,4 % par rapport au 4e trimestre 2013) alors qu’elles augmentent en France (+ 4,3 %).

Dans la région, les créations par les auto-entrepreneurs reculent surtout dans la construction (– 26,5 %). En revanche, elles augmentent dans le commerce et le secteur « transports, hébergement-restauration » (respectivement + 13,6 % et + 10,5 %).

La baisse des créations d‘auto-entreprises touche deux des départements auvergnats. Elle atteint 15,7 % dans l’Allier par rapport au 4e trimestre 2013 et 13,3 % dans le Cantal. À l’inverse, le nombre de créations augmente dans les départements de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme (respectivement + 8,5 % et + 4,3 %).

Dans les quatre départements, les autres formes de créations (sociétés et entreprises individuelles hors auto-entreprises) s’effondrent. Le recul est supérieur à 10 % sur un an dans l’Allier et avoisine même les 20 % en Haute-Loire. Dans le Cantal et le Puy-de Dôme, il se limite respectivement à – 6,1 % et à – 5,6 %.

Entre janvier et décembre 2014, le nombre de défaillances d’entreprises prononcées en Auvergne diminue de 2,1 % par rapport à la période d’octobre 2013 à septembre 2014, soit le même rythme qu’au niveau national.

Figure 8Défaillances d'entreprises

Indice base 100 en janvier 2005
Défaillances d'entreprises (Indice base 100 en janvier 2005)
Auvergne France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 99,15 100,52
mars 2005 99,76 100,57
avril 2005 102,17 101,22
mai 2005 103,02 102,01
juin 2005 103,99 102,31
juil. 2005 101,69 102,08
août 2005 101,81 101,95
sept. 2005 100,6 102,18
oct. 2005 98,79 101,8
nov. 2005 99,52 101,61
déc. 2005 98,31 101,36
janv. 2006 95,29 100,49
févr. 2006 96,86 99,45
mars 2006 97,34 98,95
avril 2006 95,17 97,81
mai 2006 92,51 97,16
juin 2006 92,51 96,75
juil. 2006 91,06 96,78
août 2006 91,67 97
sept. 2006 89,37 97,05
oct. 2006 87,56 97,57
nov. 2006 84,9 98,29
déc. 2006 85,51 98,95
janv. 2007 87,44 99,82
févr. 2007 85,14 101,14
mars 2007 84,54 102
avril 2007 85,27 102,72
mai 2007 85,99 103,16
juin 2007 86,35 103,95
juil. 2007 88,29 105,07
août 2007 88,04 104,94
sept. 2007 89,49 104,96
oct. 2007 89,98 105,76
nov. 2007 92,51 105,6
déc. 2007 90,7 105,6
janv. 2008 90,46 105,64
févr. 2008 92,03 106,13
mars 2008 94,57 105,69
avril 2008 95,17 107,12
mai 2008 95,65 106,87
juin 2008 95,41 106,86
juil. 2008 98,67 107,4
août 2008 99,4 107,64
sept. 2008 98,43 109,11
oct. 2008 100 110,52
nov. 2008 101,09 111,76
déc. 2008 102,78 114,05
janv. 2009 104,47 115,7
févr. 2009 108,33 117,52
mars 2009 110,39 121,05
avril 2009 112,92 122,8
mai 2009 112,92 124,71
juin 2009 112,44 126,52
juil. 2009 111,23 128
août 2009 112,56 128,98
sept. 2009 115,7 130,67
oct. 2009 114,61 130,38
nov. 2009 114,61 130,96
déc. 2009 116,18 130,57
janv. 2010 116,3 130,72
févr. 2010 113,41 130,53
mars 2010 113,53 130,65
avril 2010 112,92 129,35
mai 2010 113,41 129,3
juin 2010 116,55 129,4
juil. 2010 113,16 128,48
août 2010 111,23 128,63
sept. 2010 108,7 127,41
oct. 2010 107,49 126,45
nov. 2010 107 125,86
déc. 2010 105,19 124,77
janv. 2011 107,85 124,84
févr. 2011 108,94 124,8
mars 2011 107 123,95
avril 2011 103,38 123,42
mai 2011 107,73 125,01
juin 2011 103,38 123,63
juil. 2011 103,5 122,91
août 2011 102,17 122,95
sept. 2011 104,11 122,44
oct. 2011 104,59 122,53
nov. 2011 100,12 122,76
déc. 2011 102,42 122,57
janv. 2012 99,52 123,52
févr. 2012 96,38 123,51
mars 2012 97,83 122,56
avril 2012 100,97 122,9
mai 2012 97,95 121,24
juin 2012 101,57 121,36
juil. 2012 105,31 122,97
août 2012 107,25 122,83
sept. 2012 108,7 122,24
oct. 2012 110,02 124,24
nov. 2012 116,18 124,54
déc. 2012 116,55 125,94
janv. 2013 114,61 125,65
févr. 2013 119,08 125,5
mars 2013 119,57 125,32
avril 2013 121,14 126,76
mai 2013 122,46 127,04
juin 2013 124,03 127,51
juil. 2013 123,07 128,53
août 2013 124,15 128,36
sept. 2013 121,98 129,4
oct. 2013 128,26 129,41
nov. 2013 126,09 129,11
déc. 2013 125,12 129,19
janv. 2014 126,93 129,34
févr. 2014 127,42 130,52
mars 2014 124,03 130,5
avril 2014 125 130,78
mai 2014 122,1 130,15
juin 2014 120,17 130,38
juil. 2014 121,5 130,43
août 2014 120,65 130,47
sept. 2014 120,89 130,88
oct. 2014 116,91 130,72
nov. 2014 119,08 130,81
déc. 2014 118,36 128,27
  • Note : données mensuelles brutes au 09 février 2015, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 8Défaillances d'entreprises

  • Note : données mensuelles brutes au 09 février 2015, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Contexte national : Un peu de carburant pour la consommation et pour les marges

L’activité progresse peu en France au quatrième trimestre 2014 (+ 0,1 %). Au 1er semestre 2015, la consommation des ménages serait dynamique, soutenue par le regain de pouvoir d’achat offert notamment par la forte baisse des prix du pétrole. En revanche, le climat des affaires, qui n’a que légèrement progressé depuis novembre et reste inférieur à sa moyenne de long terme, fait état d’un attentisme persistant des entreprises. Leur investissement stagnerait donc, malgré les conditions de financement favorables et la nette remontée de leur taux de marge, qui atteindrait son plus haut niveau depuis début 2011. Par ailleurs, l’investissement des ménages continuerait de reculer. Au total, le PIB accélérerait à + 0,4 % au premier trimestre 2015, du fait d’un rebond ponctuel de la production d’énergie après un automne doux, puis progresserait de 0,3 % au deuxième trimestre. Mi-2015, la hausse de l’activité atteindrait + 1,1 % sur un an, le rythme le plus haut depuis fin 2011. Le regain d’activité et les politiques d’enrichissement de la croissance en emplois ne suffiraient pas à enrayer la baisse de l’emploi marchand sur le semestre et, malgré le soutien des emplois aidés, le chômage continuerait d’augmenter, à 10,6 % mi-2015.

Contexte international : Accélération progressive en zone euro, croissance robuste dans les pays anglo-saxons

Au quatrième trimestre 2014, l’activité reste solide dans les pays avancés. Le dynamisme de la consommation permet une croissance robuste aux États-Unis et au Royaume-Uni, tandis que l’activité s’accélère légèrement dans la zone euro. Dans les pays émergents, en revanche, l’activité tourne au ralenti, notamment en Chine. Au premier semestre 2015, le décalage conjoncturel entre les pays anglo-saxons et la zone euro tendrait à s’amenuiser. Dans cette dernière, sous l’effet des baisses récentes du prix du pétrole et du cours de l’euro, la consommation et le commerce extérieur seraient dynamiques. L’activité resterait soutenue en Espagne, grâce aussi à la vigueur de l’investissement, et en Allemagne, qui bénéficierait de l’instauration du salaire minimum, mais elle redémarrerait très lentement en Italie. Aux États-Unis comme au Royaume-Uni, la vigueur de la consommation des ménages continuerait de générer une croissance soutenue, mais l’appréciation de leur monnaie pèserait sur le commerce extérieur. Dans les pays émergents, l’activité continuerait de tourner au ralenti, et leurs importations seraient peu dynamiques.

Sources

Le SOeS diffuse à partir des résultats à fin janvier 2015 de nouveaux indicateurs pour suivre la construction neuve de logements.

Le suivi conjoncturel s’appuyait jusqu’à présent sur les informations prises en compte dans la base Sit@del2, intégrant le délai de collecte des informations. Les séries « en date de prise en compte », qui recensent l’ensemble des informations (autorisations, mises en chantier) remontées chaque mois, présentent l’avantage d’être disponibles très rapidement tandis qu’il faut plusieurs mois pour collecter l’ensemble des permis autorisés ou mis en chantier un mois donné. Lorsque la collecte est régulière, ces séries permettent de suivre les évolutions de la construction de logement, les retournements conjoncturels s’observant toutefois avec un léger retard lié à la vitesse moyenne de remontée de l’information.

La production d’estimations en date réelle s’est avérée nécessaire suite à la dégradation progressive de la collecte des déclarations d’ouverture de chantier. Ainsi, début 2015, près de 80 000 logements autorisés au cours de l’année 2010 ne sont ni annulés ni commencés selon les informations contenues dans la base Sit@del2, soit 17 % des autorisations a priori valables deux ans. De plus, plusieurs chocs dans la collecte des autorisations de construire se sont produits ces dernières années, affectant le suivi conjoncturel dans certaines régions. Les nouveaux indicateurs visent à décrire l’activité réelle en matière d’autorisations de construire et de mises en chantier de logements sur le territoire, et non plus le recensement des formulaires collectés

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Demandeurs d'emploi :

Les demandeurs d’emploi sont les personnes inscrites sur les listes de France Travail. L’inscription sur les listes de France Travail est soumise à certaines conditions, mais les demandeurs d’emploi peuvent être ou non indemnisés, certains peuvent occuper un emploi.

Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.

Auto-entrepreneur :

Le régime de l'« auto-entrepreneur » s'applique depuis le 1er janvier 2009 aux personnes physiques qui créent ou possèdent déjà une entreprise individuelle pour exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale (hormis certaines activités exclues), à titre principal ou complémentaire, et dont l'entreprise individuelle remplit les conditions du régime fiscal de la micro-entreprise et qui opte pour exercer en franchise de TVA.

Il offre des formalités de création d'entreprises allégées ainsi qu'un mode de calcul et de paiement simplifié des cotisations sociales et de l'impôt sur le revenu. L'auto-entrepreneur bénéficie :

  • d'un régime micro-social simplifié ;
  • d'une dispense d'immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS) pour les commerçants, ou au répertoire des métiers (RM) pour les artisans ; toutefois, l'auto-entrepreneur qui crée une activité artisanale à titre principal, doit s'inscrire au RM.
  • d'une exonération de TVA ;
  • et sur option, d'un régime micro-fiscal simplifié (versement libératoire de l'impôt sur le revenu) et d'une exonération de la cotisation foncière des entreprises pendant 3 ans à compter de la date de création.
Remarque :

Les professions libérales relevant de la Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d'assurance vieillesse (CIPAV) et créateurs d'activité à compter du 1er janvier 2009 peuvent également bénéficier du statut d'auto-entrepreneur. Depuis janvier 2011, l'auto-entrepreneur peut bénéficier du statut de l'EIRL (entrepreneur individuel à responsabilité limitée) en affectant à son activité professionnelle un patrimoine spécifique séparé de son patrimoine personnel. Il conserve toutefois le régime fiscal et social forfaitaire lié au régime de l'auto-entreprise.

Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Pour en savoir plus

Note de conjoncture nationale, mars 2015, «Un peu de carburant pour la consommation et pour les marges»