L’emploi stabilisé au quatrième trimestre grâce à l’intérim

Catherine Sueur (Insee)

Comme en France métropolitaine, l’économie haut-normande présente peu de signes d’amélioration au quatrième trimestre 2014. Le nombre d’emplois salariés se stabilise grâce à la reprise de l’intérim. Le chômage se maintient à un niveau élevé. Le nombre de demandeurs d’emploi progresse de 1 %, avec 163 000 demandeurs d’emploi de catégories A, B ou C. La construction subit un net recul. Pour les logements, les permis de construire toujours orientés à la baisse, laissent présager une poursuite de cette tendance. Les créations d’entreprises faiblissent, en particulier chez les micro-entrepreneurs. Cependant, les défaillances d’entreprises diminuent. La fréquentation hôtelière augmente légèrement, en particulier grâce aux visiteurs étrangers.

Insee Conjoncture Haute-Normandie
No 4
Paru le :Paru le23/04/2015
Catherine Sueur (Insee)
Insee Conjoncture Haute-Normandie No 4- Avril 2015

Rédaction achevée le 10 avril 2015

Maintien de l’emploi salarié grâce à l’intérim

Au 4e trimestre 2014, en Haute-Normandie comme en France métropolitaine, l’emploi salarié dans les secteurs marchands est stable par rapport au trimestre précédent ( figure 1 ). Les effectifs intérimaires, comptabilisés dans le secteur tertiaire, progressent (+ 3,6 %), mais tous les autres secteurs sont en retrait, toutefois à un rythme moindre qu’au trimestre précédent.

Les situations des départements sont contrastées. L’intérim progresse en Seine-Maritime (+ 6,3 %) mais il recule dans l’Eure (– 1,9 %). De ce fait, l’emploi salarié marchand augmente de 0,1 % en Seine Maritime mais baisse de 0,1 % dans le département de l’Eure.

Sur un an (4e trimestre 2014 comparé au 4e trimestre 2013), l’emploi salarié marchand recule de 0,6 % en Haute-Normandie, évolution comparable à celle de la France métropolitaine (– 0,5 %). La Haute-Normandie perd ainsi 2 500 postes salariés. La forte progression de l’intérim (+ 10,8 %), soit 2 150 postes supplémentaires ( figure 3 ), ne compense pas les pertes d’emplois des autres secteurs. La construction (– 2,9 %) et l’industrie (– 1,8 %) subissent les plus fortes réductions d’effectifs ( figure 2 ).

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Haute-Normandie France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 99,87 100,06
T3 2005 100,09 100,19
T4 2005 99,69 100,33
T1 2006 99,02 100,43
T2 2006 99,98 101
T3 2006 100,09 101,39
T4 2006 100,27 101,45
T1 2007 101,44 102,24
T2 2007 101,28 102,49
T3 2007 101,88 102,86
T4 2007 102,1 103,07
T1 2008 101,97 103,31
T2 2008 101,89 102,89
T3 2008 101,04 102,56
T4 2008 100,34 101,85
T1 2009 98,89 100,78
T2 2009 97,83 100,29
T3 2009 97,4 100,01
T4 2009 97,06 100,09
T1 2010 96,72 100,03
T2 2010 96,65 100,08
T3 2010 96,49 100,29
T4 2010 96,34 100,49
T1 2011 96,69 100,78
T2 2011 96,49 101,06
T3 2011 96,16 100,95
T4 2011 96,45 100,94
T1 2012 95,86 100,98
T2 2012 95,48 100,85
T3 2012 95,41 100,59
T4 2012 94,9 100,33
T1 2013 94,68 100,28
T2 2013 93,89 99,92
T3 2013 93,71 99,94
T4 2013 93,43 100,03
T1 2014 93,34 99,91
T2 2014 93,36 99,95
T3 2014 92,88 99,56
T4 2014 92,87 99,55
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié marchand

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Haute-Normandie

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Haute-Normandie (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim dont Commerce
T1 2005 100 100 100 100
T2 2005 100,16 99,6 100,19 100,02
T3 2005 101,51 99,14 100,36 99,91
T4 2005 102,45 98,6 99,61 100,01
T1 2006 102,83 98,08 99,14 100,13
T2 2006 104,32 97,56 99,84 101,19
T3 2006 105,44 97,1 100,59 101,3
T4 2006 106,58 96,07 101,46 101,33
T1 2007 108,53 95,85 102,43 101,64
T2 2007 109,22 95,5 102,52 101,31
T3 2007 110,81 95,65 102,89 101,89
T4 2007 112,66 95,55 103,16 102,13
T1 2008 112,06 95,23 103,26 102,55
T2 2008 114,28 94,11 104,19 103,26
T3 2008 114,93 93,31 104,03 103,21
T4 2008 115,29 92,21 104,53 103,24
T1 2009 115,46 90,74 104,17 103,1
T2 2009 113,92 89,16 103,71 103,07
T3 2009 113,19 88,04 103,23 103,11
T4 2009 112,22 87,02 103,15 102,98
T1 2010 111,6 85,77 102,64 103,17
T2 2010 111,81 85,31 102,29 103,21
T3 2010 110,76 84,34 102,47 102,91
T4 2010 110,45 84,03 102,04 102,79
T1 2011 111,11 84,02 102,53 102,82
T2 2011 110,55 83,64 102,29 102,78
T3 2011 110,06 83,82 101,85 101,91
T4 2011 110,16 83,67 102,76 102,71
T1 2012 109,11 83,54 102,32 101,96
T2 2012 108,8 83 102,28 101,44
T3 2012 108,99 83,25 102,25 101,7
T4 2012 107,45 82,63 102,02 101,38
T1 2013 106,38 82,72 101,52 100,86
T2 2013 105,55 81,91 101,02 100,06
T3 2013 104,7 81,53 100,78 99,93
T4 2013 103,84 81,38 100,3 99,61
T1 2014 103,05 80,84 100,32 99,74
T2 2014 102,26 80,59 100,17 99,76
T3 2014 101,02 80,1 99,94 99,32
T4 2014 100,8 79,93 99,76 99,2
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié marchand par secteur en Haute-Normandie

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi salarié en fin de trimestre hors agriculture, secteurs principalement non marchands et salariés des particuliers employeurs ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

Indice base 100 au 1er trimestre 2005
Évolution de l'emploi intérimaire (Indice base 100 au 1er trimestre 2005)
Haute-Normandie France métropolitaine
T1 2005 100 100
T2 2005 97,97 99,88
T3 2005 100,63 101,92
T4 2005 102,18 102,65
T1 2006 96,96 101,71
T2 2006 108,21 107,4
T3 2006 103,75 107,33
T4 2006 102,94 105,39
T1 2007 112,81 114,96
T2 2007 110,02 112,52
T3 2007 113,62 110,89
T4 2007 112,56 109,84
T1 2008 112,28 114,39
T2 2008 104,84 106,36
T3 2008 94,47 99,98
T4 2008 82,94 87,02
T1 2009 68,61 74,44
T2 2009 65,67 75,74
T3 2009 70,29 79,46
T4 2009 72,58 84,02
T1 2010 79,75 88,96
T2 2010 84,18 92,99
T3 2010 87,14 97,12
T4 2010 90,74 100,59
T1 2011 91,44 101,19
T2 2011 93,32 101,78
T3 2011 91,24 100,93
T4 2011 88,62 96,96
T1 2012 84,57 95,66
T2 2012 81,98 92,32
T3 2012 79,04 88,41
T4 2012 78,43 86,38
T1 2013 80,42 88,5
T2 2013 77,12 87,55
T3 2013 79,7 88,99
T4 2013 81,73 91,91
T1 2014 84,37 89,65
T2 2014 88,87 91,62
T3 2014 87,38 87,87
T4 2014 90,52 91,96
  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Note : données trimestrielles.
  • Champ : emploi en fin de trimestre ; données corrigées des variations saisonnières.
  • Source : Insee, estimations d'emploi.

Pas d’amélioration du chômage

En moyenne au 4e trimestre 2014, le taux de chômage s’élève à 11 % de la population active en Haute-Normandie, en très légère hausse par rapport au trimestre précédent. En France métropolitaine, il augmente également de 0,1 point pour se situer à 10,0 % ( figure 4 ).

Cette légère remontée du chômage touche le département de l’Eure, où il concerne 10,7 % de la population active, tandis que ce taux reste quasi stable en Seine-Maritime avec 11,2 % de chômeurs.

Sur un an, (4e trimestre 2014 comparé au 4e trimestre 2013), le taux de chômage augmente de 0,1 point en Haute-Normandie. La hausse est légèrement plus soutenue dans le département de l’Eure (+ 0,2 point) qu’en Seine-Maritime (+ 0,1 point). En France métropolitaine, le taux de chômage augmente de 0,4 point sur la même période.

Au 31 décembre 2014, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B ou C (tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi) augmente de 1 % par rapport au 30 septembre de la même année. Ainsi, 163 000 chômeurs sont inscrits à Pôle emploi. Cette hausse est cependant moins élevée qu’au niveau métropolitain (+ 1,8 %).

Sur un an, la hausse atteint 4,1 % en Haute-Normandie et 6,4 % en France métropolitaine. Dans la région, le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans est quasi stable (+ 0,1 %), mais la situation est plus dégradée pour les personnes inscrites depuis plus d’un an (+ 7,8 %) et les chômeurs de plus 50 ans (+ 7,9 %).

Figure 4Taux de chômage

En %, CVS
Taux de chômage (En %, CVS)
Haute-Normandie France métropolitaine
T1 2005 9,1 8,3
T2 2005 9,3 8,4
T3 2005 9,5 8,6
T4 2005 9,5 8,7
T1 2006 9,6 8,8
T2 2006 9,4 8,6
T3 2006 9,4 8,5
T4 2006 8,9 8,0
T1 2007 8,9 8,1
T2 2007 8,5 7,8
T3 2007 8,2 7,6
T4 2007 7,7 7,1
T1 2008 7,4 6,8
T2 2008 7,6 7,0
T3 2008 7,8 7,1
T4 2008 8,2 7,4
T1 2009 9,2 8,2
T2 2009 9,9 8,8
T3 2009 9,9 8,8
T4 2009 10,2 9,1
T1 2010 10,0 9,0
T2 2010 9,9 8,9
T3 2010 9,9 8,8
T4 2010 9,8 8,8
T1 2011 9,7 8,7
T2 2011 9,7 8,6
T3 2011 9,9 8,8
T4 2011 10,0 8,9
T1 2012 10,2 9,1
T2 2012 10,4 9,3
T3 2012 10,6 9,4
T4 2012 11,0 9,7
T1 2013 11,2 9,9
T2 2013 11,2 10,0
T3 2013 11,1 9,9
T4 2013 10,9 9,6
T1 2014 10,9 9,7
T2 2014 10,7 9,7
T3 2014 11,0 9,9
T4 2014 11,0 10,0
  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Figure 4Taux de chômage

  • Note : données trimestrielles.
  • Source : Insee, taux de chômage au sens du BIT et taux de chômage localisé.

Forte dégradation dans la construction

En Haute-Normandie, au 4e trimestre 2014 sur douze mois glissants, le nombre de logements mis en chantier diminue de 7,8 % par rapport au trimestre précédent ( figure 6 ). Cette baisse est plus prononcée qu’au niveau national (– 1,6 %). Dans la région, le recul de l’activité concerne autant les logements collectifs et en résidence que les logements individuels, ces derniers représentant 51 % des logements construits.

Sur un an (décembre 2014 comparé au décembre 2013), le recul des mises en chantier atteint 16,2 % en Haute-Normandie et 10,9 % en France métropolitaine.

Au 4e trimestre 2014 sur douze mois glissants, les permis de construire des logements se contractent de 9,4 % par rapport au trimestre précédent. Ce ralentissement concerne davantage le logement collectif et en résidence (– 11,1 %) que le logement individuel (– 6,1 %). En France métropolitaine, le recul ( figure 5 ) est moins prononcé (– 2,8 %).

Sur un an, le nombre de permis de construire des logements se comprime à nouveau fortement en Haute-Normandie, avec une diminution de 30 %. En France métropolitaine, cette baisse est de 11,1 %.

Les mises en chantier de locaux à usages non résidentiels ralentissent au 4e trimestre, de 10,8 % par rapport au trimestre précédent, sur 12 mois glissants. Sur cette période, ces mises en chantier diminuent de 3 % en France métropolitaine.

Sur un an (4e trimestre 2014 comparé au 4e trimestre 2013), les mises en chantier de locaux régressent de 19,4 % en Haute-Normandie, contre – 9,3 % au niveau national.

La seule amélioration dans la construction vient des permis de construire des locaux. Ceux-ci progressent de 2,2 % au 4e trimestre sur 12 mois glissants en Haute-Normandie tandis que l’évolution est toujours à la baisse (– 5,1 %) en France métropolitaine.

Avertissement : À compter de février 2015, de nouveaux indicateurs construits à partir de la base Sit@del2 sont diffusés afin d'améliorer le diagnostic conjoncturel sur la construction de logements neufs. Ces nouveaux indicateurs visent à retracer, dès le mois suivant, les autorisations et les mises en chantier à la date réelle d'événement. Ils offrent une information de meilleure qualité que les données en date de prise en compte diffusées jusqu'à présent. Ces nouveaux indicateurs mensuels sont des séries cumulées sur 12 mois.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction (Indice base 100 en janvier 2005)
Haute-Normandie France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 102,63 100,47
mars 2005 105,26 101,51
avril 2005 105,26 102,27
mai 2005 106,14 102,8
juin 2005 107,02 104,19
juil. 2005 107,89 105,05
août 2005 107,89 105,52
sept. 2005 109,65 106,38
oct. 2005 106,14 106,5
nov. 2005 103,51 106,97
déc. 2005 105,26 108,38
janv. 2006 107,89 109,42
févr. 2006 108,77 110,69
mars 2006 111,4 112,42
avril 2006 114,04 113,42
mai 2006 115,79 114,81
juin 2006 113,16 115,53
juil. 2006 113,16 116,39
août 2006 111,4 117,06
sept. 2006 109,65 116,57
oct. 2006 115,79 118
nov. 2006 116,67 118,96
déc. 2006 119,3 118,47
janv. 2007 115,79 117,9
févr. 2007 114,04 117,9
mars 2007 112,28 118,39
avril 2007 110,53 117,84
mai 2007 108,77 117,53
juin 2007 107,89 116,78
juil. 2007 111,4 116,98
août 2007 114,04 116,8
sept. 2007 109,65 116,51
oct. 2007 106,14 115,77
nov. 2007 101,75 113,69
déc. 2007 100,88 112,44
janv. 2008 100 112,22
févr. 2008 99,12 111,87
mars 2008 95,61 110,26
avril 2008 89,47 109,48
mai 2008 91,23 108,28
juin 2008 91,23 106,09
juil. 2008 85,96 103,6
août 2008 84,21 101,16
sept. 2008 90,35 99,61
oct. 2008 88,6 97,4
nov. 2008 87,72 95,55
déc. 2008 86,84 92,75
janv. 2009 86,84 89,97
févr. 2009 83,33 86,37
mars 2009 84,21 83,49
avril 2009 86,84 81,24
mai 2009 85,09 78,55
juin 2009 85,96 76,62
juil. 2009 85,09 75,5
août 2009 85,09 74,66
sept. 2009 81,58 74,01
oct. 2009 86,84 73,11
nov. 2009 86,84 73,27
déc. 2009 85,96 73,99
janv. 2010 92,98 74,64
févr. 2010 98,25 76,38
mars 2010 106,14 78,87
avril 2010 108,77 80,83
mai 2010 111,4 82,94
juin 2010 112,28 85,27
juil. 2010 120,18 87,49
août 2010 122,81 88,8
sept. 2010 126,32 90,36
oct. 2010 123,68 90,99
nov. 2010 125,44 91,52
déc. 2010 126,32 92,71
janv. 2011 122,81 94,01
févr. 2011 120,18 94,22
mars 2011 114,91 93,73
avril 2011 113,16 93,62
mai 2011 113,16 95,08
juin 2011 115,79 95,44
juil. 2011 107,89 95,97
août 2011 111,4 97,22
sept. 2011 118,42 98,96
oct. 2011 117,54 99,63
nov. 2011 119,3 100,74
déc. 2011 122,81 101,76
janv. 2012 121,05 101,78
févr. 2012 121,93 101,92
mars 2012 119,3 101,57
avril 2012 120,18 101,86
mai 2012 119,3 100,45
juin 2012 118,42 100,06
juil. 2012 120,18 99,2
août 2012 114,91 99,08
sept. 2012 106,14 97,04
oct. 2012 109,65 96,55
nov. 2012 106,14 95,48
déc. 2012 102,63 93,75
janv. 2013 105,26 93,91
févr. 2013 105,26 95,42
mars 2013 109,65 95,95
avril 2013 109,65 94,42
mai 2013 104,39 92,38
juin 2013 101,75 90,66
juil. 2013 101,75 88,56
août 2013 101,75 85,88
sept. 2013 100 84,27
oct. 2013 96,49 83,61
nov. 2013 99,12 82,75
déc. 2013 96,49 81,98
janv. 2014 93,86 79,89
févr. 2014 89,47 76,83
mars 2014 83,33 75,75
avril 2014 82,46 74,58
mai 2014 85,09 74,7
juin 2014 83,33 74,56
juil. 2014 78,07 74,79
août 2014 76,32 74,74
sept. 2014 74,56 74,99
oct. 2014 71,93 74,03
nov. 2014 67,54 73,23
déc. 2014 67,54 72,91
janv. 2015 67,54 72,48
févr. 2015 68,42 71,88
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 5Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

Indice base 100 en janvier 2005
Évolution du nombre de logements commencés (Indice base 100 en janvier 2005)
Haute-Normandie France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 98,95 100,44
mars 2005 97,89 101,6
avril 2005 96,84 102,22
mai 2005 97,89 104,47
juin 2005 102,11 105,53
juil. 2005 103,16 105,85
août 2005 104,21 106,49
sept. 2005 105,26 108,07
oct. 2005 103,16 109,18
nov. 2005 101,05 109,3
déc. 2005 105,26 110,64
janv. 2006 104,21 110,86
févr. 2006 104,21 111,55
mars 2006 101,05 112,31
avril 2006 103,16 113,45
mai 2006 111,58 113,8
juin 2006 109,47 114,96
juil. 2006 110,53 115,35
août 2006 111,58 115,94
sept. 2006 116,84 115,72
oct. 2006 121,05 116,46
nov. 2006 130,53 117,45
déc. 2006 129,47 117,08
janv. 2007 130,53 117,08
févr. 2007 135,79 117,08
mars 2007 138,95 116,81
avril 2007 135,79 116,51
mai 2007 126,32 116,07
juin 2007 126,32 115,77
juil. 2007 128,42 117,32
août 2007 129,47 116,58
sept. 2007 121,05 116,51
oct. 2007 122,11 117,05
nov. 2007 116,84 116,36
déc. 2007 112,63 116,16
janv. 2008 113,68 115,89
févr. 2008 109,47 115,84
mars 2008 107,37 114,44
avril 2008 105,26 113,13
mai 2008 107,37 111,35
juin 2008 103,16 109,21
juil. 2008 102,11 106,27
août 2008 98,95 105,36
sept. 2008 97,89 103,33
oct. 2008 93,68 100,2
nov. 2008 91,58 97,01
déc. 2008 91,58 94,6
janv. 2009 87,37 91,36
févr. 2009 85,26 88,06
mars 2009 84,21 85,86
avril 2009 85,26 84,03
mai 2009 83,16 82,06
juin 2009 85,26 80,6
juil. 2009 85,26 80,6
août 2009 84,21 80,75
sept. 2009 86,32 79,47
oct. 2009 87,37 78,87
nov. 2009 88,42 80,28
déc. 2009 88,42 82,48
janv. 2010 88,42 82,58
févr. 2010 91,58 83,05
mars 2010 94,74 84,3
avril 2010 95,79 84,92
mai 2010 97,89 86,3
juin 2010 106,32 87,49
juil. 2010 105,26 88,1
août 2010 106,32 88,94
sept. 2010 106,32 91,36
oct. 2010 106,32 94,25
nov. 2010 110,53 96,79
déc. 2010 114,74 98,47
janv. 2011 120 99,8
févr. 2011 117,89 100,89
mars 2011 120 101,8
avril 2011 120 102,15
mai 2011 117,89 103,04
juin 2011 111,58 102
juil. 2011 113,68 101,58
août 2011 112,63 101,06
sept. 2011 115,79 100,12
oct. 2011 116,84 98,99
nov. 2011 115,79 99,83
déc. 2011 116,84 100,15
janv. 2012 115,79 99,7
févr. 2012 114,74 99,93
mars 2012 114,74 99,78
avril 2012 116,84 99,33
mai 2012 116,84 98,22
juin 2012 117,89 98,59
juil. 2012 115,79 98,3
août 2012 117,89 98
sept. 2012 113,68 97,43
oct. 2012 113,68 97,01
nov. 2012 110,53 94,55
déc. 2012 104,21 94,47
janv. 2013 104,21 95,29
févr. 2013 104,21 95,95
mars 2013 105,26 96,54
avril 2013 103,16 97,63
mai 2013 103,16 98,72
juin 2013 102,11 99,21
juil. 2013 104,21 99,33
août 2013 103,16 99,04
sept. 2013 101,05 98,99
oct. 2013 101,05 98,08
nov. 2013 103,16 97,24
déc. 2013 104,21 94,89
janv. 2014 103,16 94,15
févr. 2014 103,16 92,72
mars 2014 96,84 91,14
avril 2014 95,79 90,1
mai 2014 93,68 88,6
juin 2014 95,79 87,86
juil. 2014 94,74 87,19
août 2014 93,68 86,94
sept. 2014 94,74 85,91
oct. 2014 92,63 85,41
nov. 2014 88,42 84,85
déc. 2014 87,37 84,5
janv. 2015 85,26 83,79
févr. 2015 83,16 83,27
  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Figure 6Évolution du nombre de logements commencés

  • Note : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente le cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SOeS, Sit@del2.

Reprise de la fréquentation hôtelière grâce à la clientèle étrangère

Au 4e trimestre 2014, la fréquentation hôtelière augmente de 1,2 % par rapport au même trimestre un an auparavant, tandis qu’elle se replie de 0,7 % en France métropolitaine ( figure 7 ). Les hôtels de Haute-Normandie enregistrent 617 000 nuitées durant le trimestre, dont 15 % proviennent de la clientèle étrangère. Cette clientèle s’accroît de 6,7 % tandis que la progression de la clientèle française est nettement plus faible (+ 0,4 %). En France métropolitaine, la clientèle étrangère progresse plus modérément (+ 1,1%) et la clientèle française est en recul (– 1,6 %).

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

En %
Évolution de la fréquentation dans les hôtels ( En %)
Haute-Normandie France métropolitaine
janv. 2011 0,09957060177982238 4,424019382904125
févr. 2011 4,824639487270782 0,36097644042834726
mars 2011 -2,7047297614025267 2,148949283008103
avril 2011 8,64056759153681 5,322684494053097
mai 2011 -2,035789321162068 -2,467137150972245
juin 2011 9,346677397907422 6,6012349846041145
juil. 2011 -3,65779831129521 3,9576372170374206
août 2011 0,08575784525474485 2,467101476159852
sept. 2011 1,0507627087937885 2,6138625423175768
oct. 2011 14,187532831378055 5,67580433069595
nov. 2011 10,756972111553784 4,577863062227188
déc. 2011 8,766810454199456 3,365746075866981
janv. 2012 2,350015542430837 1,5636851009601658
févr. 2012 -0,17549818840578232 3,344955813017788
mars 2012 11,972441703603774 2,1839121345781316
avril 2012 -0,7035957240038881 -1,0845563250879955
mai 2012 3,808608194054138 2,0573673003937665
juin 2012 -7,414874551971332 -3,007868593564784
juil. 2012 0,23481165459535652 -1,6718177200844444
août 2012 3,0306876963600047 -0,23462673405013118
sept. 2012 2,2230987127541284 -0,3143203476575215
oct. 2012 -10,76864098140695 -3,1209699282033494
nov. 2012 0,8393285371702638 4,789776819596585
déc. 2012 -2,6828414790621684 0,5088372681696561
janv. 2013 -2,5511753629350595 -2,9090953144510707
févr. 2013 -6,306357398060457 -2,155273662128322
mars 2013 -5,731250806763906 3,0064975317947984
avril 2013 -15,044628875665522 -6,510579624972343
mai 2013 -0,16741468974853146 4,007725525605806
juin 2013 11,869620821955678 -0,25765285558572026
juil. 2013 4,84360564867362 -1,9135801113465902
août 2013 3,6869340232858896 3,3033361013060936
sept. 2013 -7,345048931916238 -1,4378344163935313
oct. 2013 2,285616085238023 0,9296933092553522
nov. 2013 -1,9881093935790757 -2,4928515626503365
déc. 2013 -0,862998921251364 -0,5302800643611637
janv. 2014 3,210122794988472 0,6666672608442707
févr. 2014 7,178742206888194 -0,9281334159596047
mars 2014 -2,4190971746770784 -6,923791308168087
avril 2014 12,30818856273905 4,640253279404566
mai 2014 -2,019481214543108 -4,133256257271774
juin 2014 -8,017920593233429 -1,8971796306940227
juil. 2014 -1,9291289023162121 -3,03446898472041
août 2014 -0,7099783144698887 -0,34481950044367315
sept. 2014 4,637516562559153 -1,5430920994801391
oct. 2014 2,5663642473118218 0,4336814933895332
nov. 2014 -1,4752268646576367 -5,235280977102994
déc. 2014 2,7143029863378123 2,193225117764919
janv. 2015 -3,122357772677869 2,975531196241806
  • Notes : données mensuelles brutes. Évolution du nombre de nuitées du mois de l'année n par rapport au mois de l'année n-1.
  • Suite au changement de méthode intervenu début 2013, les données 2011 et 2012 ont été rétropolées.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Figure 7Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données mensuelles brutes. Évolution du nombre de nuitées du mois de l'année n par rapport au mois de l'année n-1.
  • Suite au changement de méthode intervenu début 2013, les données 2011 et 2012 ont été rétropolées.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT) et la DGE.

Ralentissement des créations d’entreprises chez les auto-entrepreneurs

Au 4e trimestre 2014, 2 600 entreprises ont été créées en Haute-Normandie. Le nombre de créations diminue de 2,4 % en données brutes par rapport au trimestre précédent, tandis qu’il augmente de 8,9 % au niveau national ( figure 8 ). Cependant, si les créations ralentissent en Seine-Maritime (– 4,8 %), elles progressent dans le département de l’Eure (+ 2,6 %).

Les créations sous le régime des micro-entrepreneurs sont les plus touchées par la baisse (– 3,8 %), celles des autres statuts diminuant seulement de 0,7 %.

Le secteur du commerce-transport-hébergement-restauration (– 7,8 %) contribue le plus au recul des créations, devant l’industrie (–5,3 %) et la construction (– 4,1 %). À l’opposé, les services résistent mieux, en hausse de 1,5 %.

Sur un an (4e trimestre 2014 comparé au 4e trimestre 2013), le nombre de créations en données brutes augmente de 2,5 % en Haute-Normandie et de 2,3 % en France métropolitaine. Cette hausse concerne d’abord les services (+ 7,1 %), puis la construction (+ 1,3 %). Mais les créations d’entreprises ralentissent dans l’industrie (– 4,5 %) et dans le commerce (– 6,5 %).

Figure 8Créations d'entreprises

Indice base 100 au 1er trimestre 2009
Créations d'entreprises (Indice base 100 au 1er trimestre 2009)
Haute-Normandie hors auto-entrepreneurs France métro. hors auto-entrepreneurs Haute-Normandie y/c auto-entrepreneurs France métro. y/c auto-entrepreneurs
T1 2009 100 100 100 100
T2 2009 93,49 95,24 110,39 117,71
T3 2009 93,49 93,55 106,37 108,08
T4 2009 103,25 99,43 123,53 119,9
T1 2010 97,66 96,21 136,07 134,23
T2 2010 94,5 99,71 117,56 118,82
T3 2010 88,99 98,29 109,28 108,73
T4 2010 93,66 97,15 116,56 114,33
T1 2011 93,58 96,14 109,04 108,66
T2 2011 95,5 94,38 105,89 105,3
T3 2011 94,33 96,14 99,68 99,96
T4 2011 97,41 96,48 107,56 105,69
T1 2012 89,07 91,8 111,23 112,62
T2 2012 85,57 88,6 103,98 105,36
T3 2012 86,66 89,58 97,29 100,28
T4 2012 87,91 90,35 103,86 102,42
T1 2013 102,09 97,08 100 107,52
T2 2013 105,42 98,1 103,7 103,14
T3 2013 108,76 98,91 99,2 98,76
T4 2013 105,5 101,48 102,11 104,73
T1 2014 107,76 100,06 109,43 109,49
T2 2014 109,92 100,95 106,61 105,13
T3 2014 113,68 99,81 110,27 103,33
T4 2014 105,5 100,47 104,22 106,66
  • Note : les créations d'entreprises hors auto-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CJO-CVS), les créations sous régime de auto-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 8Créations d'entreprises

  • Note : les créations d'entreprises hors auto-entrepreneurs sont corrigées des jours ouvrables et corrigées des variations saisonnières (CJO-CVS), les créations sous régime de auto-entrepreneur sont brutes. Données trimestrielles.
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Moins de défaillances d’entreprises

En Haute-Normandie sur l’année 2014, 1 550 entreprises ont fait l’objet d’une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire, soit une baisse en glissement annuel de – 0,8 % par rapport au trimestre précédent contre – 2 % en France métropolitaine ( figure 9 ).

Cette diminution est plus vive dans le département de l’Eure (– 2,2 %) qu’en Seine-Maritime (– 0,2 %).

Les secteurs des services et de l’hébergement-restauration profitent le plus de cette amélioration (– 4,8 % chacun), mais les défaillances reprennent dans la construction (+ 7 %) et le transport (+ 4,5 %).

Sur un an (4e trimestre 2014 comparé au 4e trimestre 2013), la situation s’améliore timidement en Haute-Normandie (– 0,6 %) comme en France métropolitaine (– 0,7 %).

Figure 9Défaillances d'entreprises

Indice base 100 en janvier 2005
Défaillances d'entreprises (Indice base 100 en janvier 2005)
Haute-Normandie France métropolitaine
janv. 2005 100 100
févr. 2005 100,3 100,52
mars 2005 99,9 100,57
avril 2005 97,37 101,22
mai 2005 96,87 102,01
juin 2005 98,08 102,31
juil. 2005 96,06 102,08
août 2005 95,75 101,95
sept. 2005 95,25 102,18
oct. 2005 97,37 101,8
nov. 2005 97,27 101,61
déc. 2005 96,87 101,36
janv. 2006 95,65 100,49
févr. 2006 97,88 99,45
mars 2006 96,46 98,95
avril 2006 96,56 97,81
mai 2006 93,23 97,16
juin 2006 95,45 96,75
juil. 2006 95,35 96,78
août 2006 94,03 97
sept. 2006 94,14 97,05
oct. 2006 93,12 97,57
nov. 2006 94,24 98,29
déc. 2006 94,64 98,95
janv. 2007 97,17 99,82
févr. 2007 94,84 101,14
mars 2007 96,87 102
avril 2007 97,67 102,72
mai 2007 101,42 103,16
juin 2007 99,7 103,95
juil. 2007 101,01 105,07
août 2007 101,92 104,94
sept. 2007 103,13 104,96
oct. 2007 103,34 105,76
nov. 2007 101,82 105,6
déc. 2007 100,51 105,6
janv. 2008 100,1 105,64
févr. 2008 101,42 106,13
mars 2008 101,21 105,69
avril 2008 102,83 107,12
mai 2008 102,33 106,87
juin 2008 101,92 106,86
juil. 2008 102,73 107,4
août 2008 103,54 107,64
sept. 2008 104,15 109,11
oct. 2008 105,66 110,52
nov. 2008 107,48 111,76
déc. 2008 110,82 114,05
janv. 2009 111,63 115,7
févr. 2009 113,75 117,52
mars 2009 117,29 121,05
avril 2009 122,75 122,8
mai 2009 124,67 124,71
juin 2009 130,43 126,52
juil. 2009 128,72 128
août 2009 128,31 128,98
sept. 2009 128,11 130,67
oct. 2009 130,54 130,38
nov. 2009 131,95 130,96
déc. 2009 132,46 130,57
janv. 2010 134,68 130,72
févr. 2010 134,88 130,53
mars 2010 137,31 130,65
avril 2010 135,29 129,35
mai 2010 135,29 129,3
juin 2010 132,15 129,4
juil. 2010 135,19 128,48
août 2010 136,3 128,63
sept. 2010 139,94 127,41
oct. 2010 139,53 126,45
nov. 2010 138,52 125,86
déc. 2010 138,12 124,77
janv. 2011 136,8 124,84
févr. 2011 139,64 124,8
mars 2011 136,2 123,95
avril 2011 136 123,42
mai 2011 135,59 125,01
juin 2011 135,89 123,63
juil. 2011 134,38 122,91
août 2011 136,3 122,95
sept. 2011 135,39 122,44
oct. 2011 135,29 122,53
nov. 2011 135,89 122,76
déc. 2011 136,3 122,57
janv. 2012 137,61 123,52
févr. 2012 133,87 123,51
mars 2012 136,6 122,56
avril 2012 136 122,9
mai 2012 136,5 121,24
juin 2012 136,1 121,36
juil. 2012 138,32 122,97
août 2012 139,64 122,83
sept. 2012 138,42 122,24
oct. 2012 138,42 124,24
nov. 2012 140,55 124,54
déc. 2012 139,74 125,94
janv. 2013 142,47 125,65
févr. 2013 142,37 125,5
mars 2013 143,38 125,32
avril 2013 145,8 126,76
mai 2013 146,31 127,04
juin 2013 148,84 127,51
juil. 2013 149,65 128,53
août 2013 147,62 128,36
sept. 2013 154,1 129,4
oct. 2013 156,62 129,41
nov. 2013 157,84 129,11
déc. 2013 157,94 129,19
janv. 2014 159,15 129,34
févr. 2014 162,99 130,52
mars 2014 159,15 130,5
avril 2014 159,96 130,78
mai 2014 158,65 130,15
juin 2014 158,95 130,38
juil. 2014 160,67 130,43
août 2014 162,59 130,47
sept. 2014 158,24 130,88
oct. 2014 157,03 130,72
nov. 2014 155,01 130,81
déc. 2014 156,93 128,27
  • Note : données mensuelles brutes au 09 février 2015, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

Figure 9Défaillances d'entreprises

  • Note : données mensuelles brutes au 09 février 2015, en date de jugement.
  • Chaque point représente la moyenne des douze derniers mois.
  • Source : Fiben, Banque de France.

La conjoncture nationale - Un peu de carburant pour la consommation et pour les marges.

Comme attendu, l’activité a peu progressé en France au quatrième trimestre 2014 (+ 0,1 %). Au premier semestre 2015, la consommation des ménages serait dynamique, soutenue par le regain de pouvoir d’achat offert notamment par la forte baisse des prix du pétrole. En revanche, le climat des affaires, qui n’a que légèrement progressé depuis novembre et reste inférieur à sa moyenne de long terme, fait état d’un attentisme persistant des entreprises. Leur investissement stagnerait donc, malgré les conditions de financement favorables et la nette remontée de leur taux de marge, qui atteindrait son plus haut depuis début 2011. Par ailleurs, l’investissement des ménages continuerait de reculer. Au total, le PIB accélérerait à + 0,4 % au premier trimestre 2015, du fait d’un rebond ponctuel de la production d’énergie après un automne doux, puis progresserait de 0,3 % au deuxième trimestre. Mi-2015, la hausse de l’activité atteindrait + 1,1 % sur un an, le rythme haut depuis fin 2011. Le regain d’activité et les politiques d’enrichissement de la croissance en emplois ne suffiraient pas à enrayer la baisse de l’emploi marchand sur le semestre et, malgré le soutien des emplois aidés, le chômage continuerait d’augmenter, à 10,6 % mi-2015.

Contexte international - Accélération progressive en zone euro, croissance robuste dans les pays anglo-saxons

Au quatrième trimestre 2014, l’activité est restée solide dans les pays avancés. Le dynamisme de la consommation a permis une croissance robuste aux États-Unis et au Royaume-Uni, tandis que l’activité a légèrement accéléré dans la zone euro. Dans les pays émergents, en revanche, l’activité a tourné au ralenti, notamment en Chine. Au premier semestre 2015, le décalage conjoncturel entre les pays anglo-saxons et la zone euro tendrait à s’amenuiser. Dans cette dernière, sous l’effet des baisses récentes du prix du pétrole et du cours de l’euro, la consommation et le commerce extérieur seraient dynamiques. L’activité resterait soutenue en Espagne, grâce aussi à la vigueur de l’investissement, et en Allemagne, qui bénéficierait de l’instauration du salaire minimum, mais elle redémarrerait très lentement en Italie. Aux États-Unis comme au Royaume-Uni, la vigueur de la consommation des ménages continuerait de générer une croissance soutenue, mais l’appréciation de leurs monnaies pèserait sur le commerce extérieur. Dans les pays émergents, l’activité continuerait de tourner au ralenti, et leurs importations seraient peu dynamiques.