Insee PremièreLe domaine d’études est déterminant pour les débuts de carrière

Daniel Martinelli, Corinne Prost, division Emploi, Insee

Le devenir professionnel des jeunes est lié à leur niveau de diplôme mais dépend aussi beaucoup de leur spécialité de formation. Ainsi, les jeunes titulaires de CAP et de BEP de la production s’insèrent mieux que certains diplômés du supérieur. De même, les titulaires de DUT-BTS industriels ont souvent des débuts de carrière plus favorables que les titulaires de masters en lettres et sciences humaines. Pour les niveaux de diplôme allant des CAP-BEP aux DUT-BTS, les spécialités des services débouchent souvent sur des segments saturés du marché du travail, alors que les formations en mécanique, électricité ou informatique sont très prisées par les entreprises.

Daniel Martinelli, Corinne Prost, division Emploi, Insee
Insee Première No 1313- Octobre 2010

Le diplôme reste une protection forte contre le chômage

En moyenne, sur la période 2003 - 2009, les titulaires d’un doctorat de santé ayant terminé leurs études depuis moins de onze ans, ont un moyen de 2 % (tableau). Leur est supérieur à 2 500 euros (toutes primes comprises en euros 2009). À l’autre extrémité, se trouvent les jeunes les plus pénalisés, ceux qui n’ont aucun diplôme. 23 % d’entre eux ne sont pas présents sur le marché du travail. 31 % des jeunes actifs sans diplôme sont au chômage et le salaire médian de ceux qui travaillent est proche de 1 100 euros. Ces situations illustrent le rôle protecteur que joue le diplôme face au chômage.

Entre ces deux extrêmes, les débuts de carrière ne sont pas toujours meilleurs lorsque le niveau de diplôme s’élève. Le joue un rôle majeur au cours des premières années de vie active. Les titulaires d’un BEP de secrétariat  ont ainsi un taux de chômage moyen de 25 %, contre 13 % pour les titulaires d’un CAP ou d’un BEP agricole. Le domaine d’études joue également à des niveaux plus élevés. Pendant les dix premières années de vie active, le taux de chômage des titulaires de BTS et de DUT varie entre 3 et 11 % selon la spécialité et celui des titulaires de master entre 5 et 15 %.

Dans cette étude, les débuts de carrière sont décrits par l’intermédiaire de quatre indicateurs : le taux de chômage, la proportion d’emplois à temps partiel, la catégorie sociale de l’emploi et le salaire. À partir de ces indicateurs, les diplômes et spécialités ont été classés en trois grands groupes : les formations qui débouchent sur un début de vie active difficile, celles qui permettent des débuts plus corrects et celles qui  amorcent des parcours professionnels favorables.

Tableau 1Les titulaires de diplômes de la production ont souvent un devenir plus favorable que ceux des services

Les titulaires de diplômes de la production ont souvent un devenir plus favorable que ceux des services
Diplôme et spécialité de formation Part des femmes parmi les actifs ( %) Taux de chômage BIT ( %) Part d'emplois à temps partiel ( %) Part des cadres et professions intermédiaires ( %) Salaire médian (euros 2009)
Non diplômés, certificat d'études primaires, brevet des collèges 37 31 19 11 1 130
Certificat d'aptitude prof. (CAP), Brevet d'études prof. (BEP) et équivalent Agriculture, pêche, forêt, espaces verts 20 13 11 6 1 220
Agro-alimentaire, cuisine 17 14 9 5 1 240
Génie civil, construction, bois 2 15 2 6 1 280
Textile, habillement, cuir 58 27 19 3 1 080
Mécanique 2 14 4 9 1 290
Électricité, électronique 3 15 6 14 1 300
Commerce, vente 70 24 30 8 1 060
Finances, comptabilité, gestion 55 23 22 9 1 140
Secrétariat, communication 85 25 28 14 1 100
Accueil, hôtellerie, tourisme 64 23 25 12 1 100
Coiffure, esthétique 92 20 24 3 1 040
Dip. paramédical et social de niveau CAP-BEP (aides-soignantes...) 93 6 15 2 1 350
Bac professionnel et équivalent Agriculture, pêche, forêt, espaces verts 22 6 9 10 1 190
Agro-alimentaire, cuisine 20 8 4 15 1 320
Génie civil, construction, bois 6 5 2 16 1 370
Mécanique 2 7 2 24 1 400
Électricité, électronique 2 9 2 32 1 410
Commerce, vente 61 15 21 23 1 140
Finances, comptabilité, gestion 66 14 20 16 1 200
Secrétariat, communication 87 20 23 18 1 170
Accueil, hôtellerie, tourisme 55 12 21 26 1 170
Coiffure, esthétique 92 8 15 5 1 100
Ensemble diplômés de l'enseignement secondaire 44 14 15 19 1 250
BTS, DUT et équivalent Procédés, qualité, informatique indust. 6 8 2 75 1 640
Agriculture, pêche, forêt, espaces verts 30 5 5 31 1 350
Génie civil, construction, bois 19 3 4 81 1 590
Mécanique 5 5 2 71 1 630
Électricité, électronique 3 7 3 73 1 570
Commerce, vente 55 9 8 50 1 460
Finances, comptabilité, gestion 74 8 8 29 1 350
Secrétariat, communication 83 11 13 44 1 340
Informatique, réseaux 16 8 4 80 1 590
Accueil, hôtellerie, tourisme 75 10 11 47 1 390
Deug Sciences, droit, économie 45 12 13 51 1 540
Lettres, sciences humaines 67 15 17 43 1 300
Diplôme santé-social, niveau bac+2 Santé (notamment infirmières) 84 2 16 98 1 680
Travail social 87 6 16 94 1 510
Licence, licence professionnelle Sciences exactes et naturelles 58 5 11 84 1 640
Droit, économie, sciences humaines 71 8 18 66 1 440
Lettres, langues et arts 81 9 18 69 1 440
Spécialités de la production 23 9 4 83 1 610
Spécialités de services 49 10 9 71 1 500
Masters 1 et 2, maîtrise, DEA, DESS Physique, mathématique 34 6 6 96 2 000
Chimie, biochimie, sc. de la vie et de la terre 57 8 11 89 1 760
Économie 59 7 8 73 1 790
Droit, sciences politiques 70 9 10 82 1 940
Histoire, géographie 57 8 15 80 1 590
Sociologie, psychologie 82 13 35 80 1 480
Français, littérature, philosophie 80 9 16 81 1 600
Arts 60 13 30 76 1 360
Langues, linguistique 85 9 17 77 1 650
Spécialités de la production 28 7 7 93 2 060
Commerce, vente 58 9 3 80 2 000
Finances, assurances, comptabilité, gestion 52 5 6 73 2 070
Communication, documentation 60 15 14 80 1 710
Informatique, réseaux 18 9 3 94 2 300
Services aux personnes 57 11 16 79 1 690
Services à la collectivité 53 8 11 86 1 850
Diplôme d'école d'ingénieurs Généraliste 19 6 3 98 2 510
Mécanique, électricité, électronique 15 4 5 97 2 470
Informatique, réseaux 13 5 1 97 2 510
Diplôme d'école de commerce et de gestion 47 7 3 91 2 570
Doctorat Sciences exactes et naturelles 34 6 5 96 2 330
Droit, économie, lettres, sciences humaines 47 8 16 93 2 100
Santé 60 2 25 99 2 570
Ensemble diplômés de l'enseignement supérieur 54 8 11 74 1 650
Ensemble toutes formations confondues 48 14 13 45 1 380
  • Champ : actifs ayant terminé leur formation initiale (définitions) depuis dix ans ou moins, France métropolitaine.
  • Source : Insee, cumul des enquêtes Emploi de 2003 à 2009.

CAP-BEP des services, Bac professionnel de secrétariat : des débuts difficiles

Les formations qui aboutissent souvent à des débuts difficiles regroupent certains CAP-BEP et quelques baccalauréats professionnels : les CAP-BEP des services, les CAP-BEP en textile, habillement, cuir et les baccalauréats professionnels de secrétariat. Même si les titulaires de ces diplômes ont un devenir plus favorable que les jeunes sortant du système éducatif sans diplôme, leur taux de chômage dépasse souvent 20 % au cours des dix premières années de vie active. C’est pour les titulaires de CAP-BEP en textile, habillement, cuir ainsi que pour les titulaires de BEP de secrétariat que les débuts de carrière sont les plus difficiles (les taux de chômage sont respectivement de 27 % et 25 %).

Ces formations sont très féminisées et débouchent sur des emplois peu rémunérateurs et à temps partiel pour une grande part : le salaire médian se situe autour de 1 100 euros nets mensuels. Près du quart de ces diplômés ont ainsi un emploi à temps partiel et parmi ces derniers, plus de la moitié souhaiteraient travailler plus. Un tiers des jeunes ayant un CAP-BEP de commerce-vente travaillent à temps partiel et 60 % d’entre eux sont en situation de . Quant aux jeunes qui possèdent un baccalauréat professionnel de secrétariat, ils tirent peu profit du niveau de leur diplôme : leur salaire médian est de 1 170 euros et n’est guère plus élevé que celui des titulaires de CAP-BEP tertiaires ; leur taux de chômage atteint 20 %.

Diplômes du supérieur en sciences, production, informatique et santé : des débuts prometteurs

Plusieurs formations du supérieur débouchent sur des débuts de carrière favorables. Les spécialités de la production, en particulier, facilitent l’insertion des diplômés. Ainsi, les jeunes actifs, titulaires d’un DUT-BTS ou d’une licence professionnelle de la production, occupent le plus souvent des emplois qualifiés et moins de 10 % d’entre eux sont au chômage. Ces diplômes visant des professions intermédiaires, le salaire médian (autour de 1 600 euros) est inférieur à celui des diplômés de l’enseignement supérieur long, ces derniers occupant plutôt des emplois de cadre.

Les titulaires d’une licence ou d’un master en sciences ou informatique connaissent aussi des débuts favorables ainsi que les titulaires d’un master en droit ou économie. Contrairement aux diplômés de moindre niveau, les titulaires de masters en commerce, vente, comptabilité et gestion profitent de débouchés porteurs. Leur taux de chômage varie entre 5 et 9 % selon les spécialités. Les titulaires d’un master en sciences, informatique, droit, économie et gestion, ainsi que  les docteurs en sciences sociales, ont des salaires médians compris entre 1 800 et 2 300  euros.

Le taux de chômage des diplômés des écoles d’ingénieurs et de commerce et des docteurs en sciences est faible (entre 4 et 7 %) tandis que leur salaire médian est supérieur à 2 300 euros.

Enfin, les diplômés des formations de la santé, qu’il s’agisse d’infirmiers ou de médecins, accèdent massivement à l’emploi. Ce sont les titulaires de doctorats de médecine, pharmacie et odontologie qui connaissent les débuts de carrière les meilleurs. Ces diplômés sont très rarement au chômage (2 %) et leur salaire médian atteint 2 570 euros au cours des dix premières années de vie active.

Certains masters conduisent au même taux de chômage qu’un Bac professionnel

Entre les débuts difficiles des titulaires de CAP-BEP des services et le devenir très favorable des diplômés de plusieurs filières du supérieur, de nombreuses formations débouchent sur des débuts de carrière intermédiaires. Elles regroupent presque tous les niveaux de diplôme, allant des CAP-BEP de la production - catégories très majoritairement masculines - aux masters en lettres, sciences humaines, communication et services aux personnes, à l’inverse très féminisés.

Le taux de chômage des titulaires de CAP-BEP de la production (hors textile)  est proche de celui des bacheliers professionnels en commerce, gestion, hôtellerie et tourisme (entre 12 et 15 %). Et leur salaire médian, qui varie entre 1 220 et 1 320 euros, est même légèrement supérieur à celui des bacheliers professionnels des services.

Certains titulaires de DUT-BTS ne s’insèrent pas mieux que les diplômés du secondaire. Les jeunes titulaires de DUT-BTS en agriculture ou gestion comptent relativement peu de chômeurs au cours des dix premières années de vie active, mais les bacheliers professionnels des spécialités agro-alimentaires, de la production et les titulaires du brevet professionnel de coiffure également (entre 5 % et 9 %). Tout comme les jeunes aides-soignantes, qui ont pourtant un diplôme de niveau CAP-BEP. Par ailleurs, les titulaires de DUT-BTS en agriculture ou gestion ont un salaire comparable à celui des bacheliers professionnels de la production ou des aides-soignantes (autour de 1 400 euros).

Certains diplômés du supérieur ont des taux de chômage plus élevés (entre 9 et 15 %), comparables à ceux des bacheliers professionnels. Toutefois, ces diplômés du supérieur occupent des emplois relativement qualifiés. Il s’agit des de commerce, communication, hôtellerie et tourisme, des titulaires de licences en sciences humaines et sociales, de licences tertiaires et de masters en lettres, sciences humaines, communication et services aux personnes. Parmi ces titulaires de masters, le tiers des diplômés en sociologie, psychologie et arts occupent des emplois à temps partiel et, parmi eux, près de 40 % souhaiteraient travailler davantage. Les titulaires de Deug en lettres et sciences humaines ont pour leur part des débuts mitigés. Avec un salaire médian de 1 300 euros et un taux de chômage de 15 %, leur situation est  comparable à celle des titulaires de CAP ou BEP de la production.

Débouchés saturés et secteurs porteurs

Certaines spécialités ciblent des métiers très précis. Lorsque ces métiers se situent dans des secteurs de pointe, le diplôme concerné peut avoir un rendement très élevé. À l’inverse, certains domaines d’études peuvent déboucher sur des segments saturés du marché du travail. Les débuts de carrière sont alors plus difficiles et les diplômés accèdent à des emplois parfois éloignés des débouchés visés. D’autres spécialités mènent à une gamme de professions plus large ou sont considérées par les employeurs comme généralistes. Les opportunités sont alors plus variées.

Parmi les jeunes qui ont des débuts difficiles, les titulaires de CAP-BEP en comptabilité-gestion ne trouvent pas souvent un emploi correspondant à leur formation. Plus de la moitié de ceux qui travaillent deviennent ouvriers, employés de commerce ou personnels de service aux particuliers.

Cette difficulté à accéder aux emplois visés se traduit par un taux de chômage de 23 % au cours des dix premières années de vie active. Les bacheliers professionnels en comptabilité-gestion s’en tirent mieux. Leur taux de chômage est moins élevé (14 %) et plus de la moitié occupent un poste administratif en lien avec leur formation. Le taux de chômage des titulaires de DUT-BTS en comptabilité-gestion est plus faible (8 %) mais seuls 29 % de ces diplômés accèdent à une profession intermédiaire ou à un emploi de cadre, la majorité n’occupant qu’un poste d’employé administratif. Les débouchés de cette filière semblent donc saturés du fait, peut-être, d’un nombre de diplômés trop important.

Les titulaires de DUT, BTS, masters et diplômes d’ingénieurs en informatique ont, en revanche, des débuts de carrière favorables. Grâce à leur formation spécialisée, ils accèdent à des emplois qualifiés situés dans des secteurs d’activités dynamiques. Ainsi, 44 % des diplômés des IUT et des STS en informatique et réseaux travaillent dans les conseils et l’assistance aux entreprises. Ils sont 57 % après un master et 63 % après un diplôme d’ingénieur en informatique et réseaux. Le secteur des conseils et de l’assistance est en plein essor : ses emplois ont augmenté de 30 % depuis le début des années 2000. Pour leur part, les diplômés des écoles de commerce ont une formation plus généraliste mais des débuts de carrière tout aussi favorables. Ils accèdent à des emplois de cadres dans des secteurs très variés. Ces diplômés travaillent notamment dans l’industrie (21 %), le commerce (19 %), les activités financières ou immobilières (21 %) et dans le conseil et l’assistance aux entreprises (22 %).

Sources

L’enquête Emploi est réalisée en continu en métropole depuis 2002. Son échantillon est partiellement renouvelé chaque trimestre. Les résultats sont exploités annuellement et trimestriellement. Plus de 38 000 ménages ordinaires (à l’exception des communautés du type foyers, cités universitaires, hôpitaux, prisons...) répondent chaque trimestre, soit plus de 72 000 personnes de 15 ans ou plus.

La méthode de l’enquête Emploi diffère dans les départements d’outre-mer, notamment pour ce qui concerne la nomenclature des diplômes et spécialités de formation utilisée. Cela explique l’absence de présentation des résultats sur ces territoires dans cette étude.

Définitions

Le taux de chômage au sens du BIT est la proportion de chômeurs au sens du BIT dans la population active totale (actifs ayant un emploi et chômeurs). Un chômeur au sens du BIT est une personne en âge de travailler, qui n’a pas travaillé au cours de la semaine de référence, est disponible pour travailler dans les deux semaines et a entrepris des démarches effectives de recherche d’emploi ou a trouvé un emploi qui commence dans les trois mois.

Le salaire médian correspond au salaire tel que la moitié des actifs ayant un emploi gagne moins et que l’autre moitié gagne plus. Il s’agit du salaire mensuel net primes comprises en euros de 2009.

Domaines d’études

Les domaines d’études ont été constitués en agrégeant les groupes de spécialités de la nomenclature des spécialités de formation (NSF).

Services aux personnes : santé, travail social, enseignement-formation, accueil, hôtellerie, tourisme, animation sportive, culturelle et de loisirs, coiffure, esthétique.

Services à la collectivité : urbanisme, patrimoine culturel, nettoyage, assainissement, protection de l’environnement, sécurité, droits et statuts des personnes, spécialités militaires.

Pour les actifs ayant comme plus haut diplôme un baccalauréat général ou technologique, le domaine d’études n’a pas été pris en compte. Dans les générations récentes, plus de la moitié de ces bacheliers poursuivent des études supérieures qu’ils cessent avant l’obtention d’un diplôme ; le domaine de ces études, même non abouties, a un effet sur leur insertion. Le baccalauréat ne suffit alors pas à expliquer le devenir de ces jeunes.

Le sous-emploi est constitué des actifs travaillant à temps partiel, qui souhaitent travailler davantage et sont disponibles pour le faire ou cherchent à le faire ; s’ajoutent à ces personnes, le petit nombre de celles qui ont travaillé involontairement moins que d’habitude (chômage technique).

Diplômes et établissements

IUT : institut universitaire de technologie délivrant notamment des diplômes universitaires de technologie (DUT).

STS : section de techniciens supérieurs délivrant des brevets de techniciens supérieurs (BTS).

Masters 1 et 2 : au cours des années 2000, les masters 1 ont progressivement remplacé les maîtrises et les masters 2, les diplômes d’études approfondies (DEA) et les diplômes d’études supérieures spécialisées (DESS) à la suite de la réforme dite « LMD », mise en œuvre dans le cadre européen.

Le terme de sortie de formation initiale correspond à la première interruption de plus d’un an du parcours d’études amorcé à l’école élémentaire.