Appui technique international Lettre d’information n° 15, janvier 2021

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Dernière mise à jour le : 28/01/2021

 

Éditorial

Comment ajuster au mieux notre action en ce temps de crise sanitaire pour qu’elle se poursuive dans les meilleures conditions et de la manière la plus pertinente possible ? C’est une question posée à l’assistance technique internationale comme au reste de l’Insee et du monde de la statistique publique depuis le début de l'année 2020. L’assistance technique internationale de l’Insee, qui repose d’habitude principalement sur l’organisation de missions d’assistance technique à l’étranger ainsi que sur l’accueil de visites de délégations étrangères, a été profondément impactée par la crise. Depuis mars dernier, les déplacements internationaux ont été totalement interrompus jusqu’à nouvel ordre. Notre programme de travail a été totalement modifié pour s’adapter à cette nouvelle situation. De nombreuses actions à distance ont ainsi pu être réalisées, dans différents domaines et avec des publics très divers. Les démarches de mesure de leur efficacité sont engagées et à la lumière des résultats leur poursuite pourra être envisagée, virtuellement ou sur site lorsque cela sera possible. Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions, mais on voit déjà s’esquisser des pistes pour l’avenir de la mise en œuvre de la coopération statistique : une mise en œuvre hybride alliant le meilleur du distantiel – que la crise aura permis de découvrir – avec les indéniables bénéfices du présentiel, notamment pour maintenir un lien étroit avec nos partenaires.

Ce numéro s’ouvre par une interview accordée par le Directeur général de l’Insee à Expertise France, l’agence française d’expertise technique internationale, à l’occasion de la journée mondiale des statistiques. Dans cette interview, Jean-Luc Tavernier rappelle l’engagement actif de l’Insee en matière d’assistance technique internationale et insiste sur l’importance pour tous les pays de disposer d’infrastructures statistiques solides. Un dossier illustre ensuite comment l’assistance technique s’adapte et se développe dans le contexte de la crise sanitaire, avec la poursuite des activités déjà prévues qui se plient aux nouvelles contraintes logistiques, mais aussi avec l’apparition de nouvelles activités visant à aider les INS des pays en développement à réagir à la crise. Il s’agit à la fois d’aider nos partenaires à assurer la continuité de leurs activités de production statistique et aussi de mesurer les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire. Webinaires, visioconférences, formations à distance et échanges à distance, nous revenons dans plusieurs articles sur certaines des activités ayant eu lieu sous ces formes au second semestre 2020. Deux interviews d’experts y ayant participé viennent enrichir ce panorama. Une interview du Haut-Commissariat au plan du Maroc nous renseigne sur l’expérience d’un de nos partenaires face à cette crise.

Cette lettre d’information se poursuit par deux annonces relatives l’une à la publication du 114e numéro de la revue méthodologique Statéco et l’autre à l’appui financier et méthodologique apporté par l’Insee à des enquêtes conduites par les étudiants des écoles de statistique africaines dans le cadre de leur scolarité.

Elle se clôture par une liste des actions de coopération de l’Insee au second semestre et un bilan de nos activités en 2020.

Bonne lecture !

 

Interview de Jean-Luc Tavernier donnée à Expertise France

Expertise France : En quoi consiste l’assistance technique apportée par l’Insee à ses pays partenaires ?

Jean-Luc Tavernier : Une bonne statistique est un élément important pour le fonctionnement d’une démocratie. Il est donc essentiel, pour tous les pays, de disposer d’infrastructures statistiques solides. Dans cette optique, l’Insee contribue à renforcer les capacités des États à produire, analyser et diffuser des données fiables et à jour.

Pour cela, nous organisons chaque année de 120 à 150 activités de coopération: missions d’assistance technique réalisées dans les pays en développement ou en transition, visites d’études en France pour des collègues d’instituts de statistiques étrangers – une trentaine en 2019,

ateliers d’échanges régionaux… Par exemple, nous co-organisons chaque année avec Afristat un séminaire à l’attention des statisticiens d’Afrique francophone. Je suis d’ailleurs intervenu en visioconférence à celui qui s’est déroulé en 2019 sur le thème de la gouvernance des systèmes statistiques nationaux.

Enfin, historiquement, l’Insee – et désormais le Genes, ou Groupe des écoles nationales d'économie et statistique – a développé un appui important en matière de formation des statisticiens. C’est le cas notamment avec l’appui apporté aux écoles africaines de statistiques, situées à Abidjan (Côte d’Ivoire), Cotonou (Bénin), Dakar (Sénégal) et Yaoundé (Cameroun) – en contribuant aux programmes de formation, mais aussi à travers l’accueil d’étudiants, l’attribution de bourses…

Dans quel cadre se déroulent ces activités de coopération ?
Ces activités d’assistance technique peuvent avoir lieu dans le cadre de projets de coopération bilatérale, dont des jumelages institutionnels européens, mais aussi de plus en plus dans le cadre de projets de coopération régionale mis en œuvre en consortium. Nous collaborons avec Expertise France par exemple dans le cadre du Pan African Statistics Programme, un ambitieux programme financé par l’Union européenne qui vise à améliorer la production et la dissémination de statistiques de qualité en Afrique et qui accompagne la mise en place de Statafric, l’institut panafricain de statistiques. Nous travaillons aussi ensemble dans les pays du voisinage Est de l’Union européenne, où nous mobilisons nos experts dans le cadre du programme STEP, après avoir participé au projet Medstat IV, qui ciblait les pays du voisinage Sud.

En quoi est-il intéressant, pour les statisticiens de l’Insee, de participer à cette activité de coopération internationale ?
L’activité d’assistance technique internationale de l’Insee participe à la politique d’aide française au développement et répond donc à un objectif de solidarité internationale. C’est aussi un enjeu de visibilité internationale de l’Insee et de la France.

Pour les experts, participer à une mission de coopération technique est très formateur et très enrichissant professionnellement. Cela permet d’améliorer ses compétences pédagogiques, mais aussi de découvrir d’autres pratiques professionnelles et de réfléchir, en miroir, sur ses propres pratiques. Malgré le cadre budgétaire assez contraint dans lequel nous évoluons, j’insiste sur le fait que cela permet de développer le capital humain de nos collaborateurs, de développer leurs compétences.

Et, plus encore, cela permet de créer des liens avec d’autres instituts nationaux de statistiques, en Europe comme dans le reste du monde, et de partager des bonnes pratiques. D’ailleurs, si l’on en juge par le nombre de sollicitations, cet appui est apprécié par nos partenaires, notamment dans certains domaines de prédilection de l’Insee comme la comptabilité nationale, mais également sur des sujets touchant la gouvernance des instituts nationaux de statistique ou la méthodologie (échantillonnage, correction des variations saisonnières, anonymisation de données…) qui sont importants pour garantir la qualité des données statistiques produites.

La crise de la Covid-19 a bouleversé le monde de la coopération. Quelles perspectives pour la coopération statistique dans ce contexte ?
Notre programme d’activités 2020 a été fortement perturbé par la crise de la Covid-19, mais nous avons fait le maximum pour poursuivre nos activités à distance. Il s’est agi d’abord d’appuyer les initiatives lancées par les instituts nationaux de statistique (INS) de pays en développement et en transition pour assurer la continuité de leur production statistique dans la crise et le suivi de l’impact économique et social de cette crise. Ainsi, l’Insee co-organise avec Paris21 et Afristat, en partenariat avec la Commission économique pour l’Afrique, des webinaires en français sur des sujets en lien avec l’adaptation des INS à la crise de la Covid-19.

Il s’est agi également pour l’Insee de continuer à participer, sous forme d’appui à distance, aux projets européens gérés par Expertise France. Par exemple, dans le cadre du programme STEP, la formation sur les micro-données animée par l’Insee cet été s’est déroulée en ligne ; de même, notre participation à un atelier sur la coordination statistique, début juillet 2020, s’est faite à distance. Nos programmes de coopération bilatérale se sont poursuivis en adaptant les modalités d’organisation.

Cette crise, d’une certaine façon, offre l’opportunité de revisiter nos modalités de coopération. On s’achemine ainsi vers le développement d’une sorte de « télé-coopération » permettant de toucher plus de monde – dont des publics non francophones.

Cette interview a été réalisée par Expertise France et mise en ligne le 20/10/2020, l’intégralité est disponible à partir de ce Ouvrir dans un nouvel ongletlien

 

Dossier : une coopération à distance multi-formes

Pour poursuivre efficacement sa mission, l’assistance technique internationale apprend à mobiliser de manière pertinente différents modes de travail à distance. Si ces moyens avaient été déjà utilisés auparavant en complément des activités traditionnelles, l'échelle de leur mobilisation a conduit l’Insee à adapter de façon substantielle ses méthodes de travail dans ce domaine. Afin de répondre à la diversité des activités, tout en s’accordant à l’état d’avancement des projets, plusieurs modes de coopération ont été utilisés : les webinaires, les ateliers, formations et échanges bilatéraux en ligne ainsi que les assistances techniques et échanges entre experts.

En effet, si les webinaires sont destinés à apporter un éclairage large à certaines problématiques générales communes aux différents pays, les échanges et ateliers en ligne sont, quant à eux, menés pour développer de manière plus approfondie avec les partenaires intéressés une vision partagée des possibilités, des objectifs et des travaux à réaliser. Parallèlement, les formations, également adaptées au format distantiel, permettent la transmission ciblée des compétences nécessaires à la mise en œuvre des évolutions. Enfin, les assistances techniques et les échanges entre experts se poursuivent à distance pour apporter un appui à la résolution des problématiques clairement identifiées au préalable.

Le dossier suivant illustre ces différents moyens d’action à travers une sélection d’activités entreprises au cours du second semestre 2020. Certaines de ces actions ont été spécialement lancées pour répondre à une problématique générée par la crise de la Covid-19. D’autres s’inscrivent dans la poursuite des activités déjà prévues.

Cinq webinaires à destination des pays d’Afrique sub-saharienne et du Maghreb organisés en collaboration par l’Insee, Afristat, Paris21 et l’Uneca

Au second semestre 2020, l’Insee, Afristat et Paris21, en partenariat avec la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (Uneca), ont organisé conjointement une série de webinaires sur des sujets d’actualité. Tout en apportant l’expérience de l’Insee et d’autres INS de pays développés, cette initiative a principalement visé à promouvoir les échanges d’expérience entre les INS des pays d’Afrique sub-saharienne et du Maghreb sur les ajustements réalisés pour la production et la diffusion des statistiques dans le contexte de la crise sanitaire. Les conférences, organisées en français, ont rassemblé un collectif de professionnels issus d’horizons variés, alliant statisticiens, démographes, chercheurs, décideurs. Chaque conférence a accueilli une centaine de participants, et au total plus de 300 internautes différents ont assisté à au moins un des cinq webinaires organisés depuis fin juin. Chaque thème a été abordé selon l’une ou l’autre de ces deux formules : deux webinaires d’1h30 à un jour d’intervalle ou un webinaire d’une unique session de 2 heures.

Les thèmes retenus ont été les suivants :

  1. Statistiques démographiques et état civil : quoi de nouveau pour les INS ?
  2. Les avantages et les défis liés aux enquêtes auprès des ménages par téléphone en réponse à la Covid-19
  3. En quoi la démarche qualité en matière statistique aurait-elle aidé à atténuer les désagréments dus à la Covid-19 ?
  4. Communiquer sur les statistiques en période de crise : le rôle des INS pour contrer la désinformation
  5. Les méthodes d’échantillonnage pour les enquêtes dans le contexte de la Covid-19 : opportunités et arbitrages

L’Insee, mais également d’autres INS de pays de l’OCDE, en particulier Statistique Canada, ont contribué activement à chacune de ces conférences. L’Insee a ainsi pu présenter certains de ses travaux, notamment les adaptations réalisées pour la production de statistiques sur les décès dans des délais réduits depuis le début de la pandémie, les adaptations des instruments de collecte (collecte des prix, enquêtes par téléphone, etc.) ainsi que la stratégie de communication (page web consacrée aux conséquences de la crise sanitaire de la covid-19 sur le site insee.fr, production d’articles pour animer le blog Insee, réseaux sociaux, etc.).

Les experts de l’Insee sont également intervenus au cours d’autres initiatives comme le webinaire sur le calcul de l’indice des prix dans le contexte de la crise sanitaire et celui sur le thème des comptes trimestriels dans le cadre du programme PAS (programme Panafricain statistique, programme de soutien à l’intégration africaine à travers la production de statistiques de qualité et disponibles pour faciliter la prise de décision).

Les Instituts nationaux de statistique d’Afrique sub-saharienne et des pays du Maghreb se sont en effet retrouvés eux-aussi en première ligne face à cette crise inédite et à la demande accrue de données adaptées pour éclairer les décideurs dans leur gestion de la crise. Les partages d’expérience lors des webinaires ont permis de valoriser certains travaux réalisés et de s’assister mutuellement pour relever ces nouveaux défis. Ils ont également pu faire prendre davantage conscience aux participants de l’opportunité qu’offre cette crise d’opérer des changements d’organisation et d’introduire des innovations dans les méthodes de production des statistiques.

Une série d’actions spécialement menées avec le HCP pour répondre aux défis de la crise sanitaire

En avril et mai dernier, lors du premier confinement, plusieurs actions ont été conduites avec le Haut-Commissariat au plan du Maroc (HCP) pour l’aider à poursuivre sa production statistique dans le contexte de la crise sanitaire, ainsi qu’à rendre compte de ses conséquences économiques et sociales. Plusieurs ateliers ont porté sur la mise en place par le HCP d’une enquête par téléphone auprès des ménages sur l'impact socio-économique de la Covid-19 : dispositif organisationnel, échantillonnage et méthodologie d’enquête. Deux autres visioconférences ont concerné l‘élaboration de l’indice des prix à la consommation en période d’épidémie et l’échantillonnage dans l’enquête Emploi du HCP. Ces coopérations virtuelles ont été un succès, malgré le caractère technique des sujets abordés. Elles ont permis notamment la participation de nombreux personnels du HCP, ce qui aurait été plus difficile en présentiel.

Les deux témoignages suivants offrent un aperçu des perspectives des différentes parties impliquées dans ces travaux.

Encadré 1 - Retour d’expérience sur les échanges en visioconférence avec le Haut-Commissariat au plan du Maroc (HCP) : le cas des appuis pour l’échantillonnage dans les enquêtes mises en place par téléphone

Entretien avec Sébastien Faivre, ancien chef de la division Sondages au département des Méthodes statistiques, Insee

 

Quel bilan tirez-vous des activités que vous avez menées à distance avec le Haut-Commissariat au plan (HCP) ?
En avril et mai derniers, lors du confinement imposé au Maroc du fait de la crise sanitaire, le Haut-Commissariat au plan a dû mettre en place, pour la première fois, des enquêtes par téléphone. J'ai appuyé l'équipe du HCP sur l’échantillonnage, d’une part dans une nouvelle enquête menée auprès des ménages sur l'impact socio-économique de la Covid-19 et, d’autre part, dans leur enquête Emploi. Ces deux visioconférences ont duré 1h30-2h00 chacune et ont donné lieu à de nombreux échanges, avec notamment la division Sondages du HCP.

De mon point de vue et dans le cas de ces activités, même si le rythme des réunions virtuelles a pu sembler plus lent qu’il ne l’aurait été en présentiel, les objectifs ont été globalement atteints : nous avons réussi à élaborer avec les collègues marocains une méthodologie et des outils pour leurs enquêtes, au moins dans les grandes lignes. L’interactivité en visioconférence a été bonne, les échanges agréables sur le plan humain, avec beaucoup d’ouverture, permettant de dépasser les problèmes de connexion internet qui sont apparus parfois. Grâce à la culture statistique et aux compétences que nous partageons, l’aspect virtuel des réunions n’a pas empêché qu’il y ait une compréhension mutuelle et des avancées conjointes sur les aspects techniques que nous avons évoqués pendant les visioconférences. Afin de faciliter les échanges et de bien cerner les enjeux des débats pour chaque interlocuteur, il serait important de connaître précisément avant les réunions les rôles exacts, institutionnels et relativement aux sujets évoqués, des participants, qui peuvent être nombreux.

Quelles sont selon vous les conditions de réussite de ces activités de coopération à distance ?
La culture statistique que nous partageons avec le HCP permet des échanges efficaces dans le cadre d’un appui technique sans ambiguïté ni incompréhension sur les concepts utilisés. De plus, nous débattons en français, ce qui permet également d’être précis et de limiter les différences de contenu des notions statistiques qui pourraient apparaître d’une langue à l’autre. En revanche, avec une institution relevant d’une culture statistique plus lointaine et dans le cadre d’un échange en langue étrangère, cela pourrait être plus difficile.

Je serais également plus réservé concernant des formations techniques qui seraient réalisées en visioconférence, sans préjuger de ce que pourrait faire un véritable professionnel de la formation. L’insuffisance de socle commun pourrait être un frein, du fait notamment de la différence de compétences entre les participants. Les problématiques évoquées dans le cas d’une formation sont plus difficiles à saisir, une mise à niveau est souvent nécessaire : l’interactivité dont on bénéficie sur site manquera davantage, le cadre virtuel risque de demander encore plus d’efforts aux participants.

D'après vous, des échanges virtuels peuvent-ils être à l'avenir combinés efficacement avec des modes de coopération traditionnels ?
Réaliser en présentiel les premières activités est sans doute important pour la réussite d’un projet. Ensuite elles peuvent être poursuivies à distance, et cela pourrait alors effectivement constituer une combinaison efficace. Mais la réalisation des objectifs serait plus compliquée à partir d’échanges purement virtuels. Il est important de se rencontrer pour bien se comprendre ; les actions de coopération impliquent une bonne appréhension des aspects techniques d’un sujet, mais l’éclairage organisationnel et humain est lui aussi essentiel.

Encadré 2 - Comment le Haut-Commissariat au plan du Maroc (HCP) a adapté ses activités de coopération internationale au contexte de la crise sanitaire ?

Entretien avec Hasnae Fdhil, cheffe de la Division de la communication et de la coopération, HCP

En quoi la crise sanitaire a-t-elle modifié le programme de vos activités de coopération internationale ?
La situation de crise nous a triplement interpellés. Il a fallu mettre en place le dispositif de travail à distance, adapter nos méthodes et nos outils pour pouvoir poursuivre nos activités régulières de collecte de données, et puis il a fallu répondre de façon opportune à des besoins spécifiques en données et études pour éclairer les politiques publiques sur les différents impacts de la Covid-19. Dans ce contexte,

la concertation et les échanges avec nos partenaires nous ont été d’une grande utilité, d’autant plus que les INS de pays partenaires étaient confrontés aux mêmes défis que nous.

La mise en œuvre des projets et programmes de coopération a aussi été impactée par les circonstances inattendues de la crise. Si certaines activités ont été reportées, bien d’autres ont été mises en œuvre par visioconférences comme par exemple les actions convenues dans le cadre de notre projet avec « Statistics Denmark » dont le taux de réalisation a dépassé les 50 %. En plus, le staff du HCP a participé à une cinquantaine de réunions, ateliers et formations organisés en ligne par des institutions internationales et régionales.

Ce qui est important à signaler est que la pandémie a créé de nouvelles opportunités de coopération. Plusieurs concertations et discussions techniques liées à la gestion de la production statistique en période de crise ont été conduites par visioconférences avec nos partenaires comme l’Insee ou Ouvrir dans un nouvel ongletIstat, l’Institut national de statistique italien, ou avec l’Ouvrir dans un nouvel ongletINS du Danemark. De nouveaux projets et initiatives ont également été développés pour appuyer la réponse rapide aux nouveaux besoins en données et études dans le contexte de la Covid-19. C’est ainsi qu’un nouveau programme de coopération a été convenu et mis en œuvre avec l’Unicef et qu’une collaboration avec le Système des Nations Unies au Maroc a abouti à l’élaboration d’un « Ouvrir dans un nouvel ongletPolicy brief » sur l’impact socio-économique de la crise de la Covid-19 au Maroc.

Par ailleurs, le HCP a organisé un webinaire à l’occasion de la Journée Mondiale de la Statistique auquel ont contribué nos partenaires internationaux, régionaux et nationaux et dont le thème choisi a ciblé les bonnes pratiques développées en temps de crise et surtout les défis qu’encourent les systèmes statistiques nationaux suite à la Covid-19. De même une formation en ligne de quinze jours a été organisée en partenariat avec le Metac – Centre d’Assistance Technique au Moyen-Orient – sur la prise en compte des services dans l’indice des prix à la consommation. D’autres activités non moins importantes ont caractérisé cette période, notamment la contribution du HCP aux webinaires et ateliers en ligne organisés par nos partenaires comme celui de Paris21, Afristat et l’Insee sur l’adaptation des INS à la crise de la Covid-19, et la série de webinaires organisée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Comment vous êtes-vous adaptés techniquement ?
Il fallait être préparé pour poursuivre à un niveau optimal nos activités dans un tel contexte, que ce soit en termes d’équipement informatique ou d’accès sécurisé au réseau. Des efforts très importants ont été fournis, notamment pour les cadres qui devaient travailler à distance. Une solution de téléphonie standardisée a été mise en place pour la collecte de données par téléphone. Toutes les réunions qu’elles soient stratégiques ou techniques ont été menées à distance afin de respecter les gestes barrières à la Covid-19.

L’interactivité en mode « à distance » n’est pas aussi optimale qu’en mode présentiel mais nous nous y sommes adaptés au fil du temps. Aujourd’hui, le niveau d’équipement pour le télétravail est optimal et une organisation du travail sur site a été mise en place pour éviter les cas de contamination tout en poursuivant les activités.

Pensez-vous que ces nouveaux modes de communication impacteront durablement vos méthodes de coopération internationale ?
Ces nouveaux procédés sont une alternative en temps de crise. Certes, il y a moins d’interactivité qu’en présentiel, mais les participants aux visioconférences s’adaptent, chacun à son rythme. Cette nouvelle culture s’instaure peu à peu, il y a eu des progrès considérables par rapport au début et je pense que désormais ce mode persistera pour renforcer les modes traditionnels. Les bénéfices en sont importants en termes de coût et de multiplication des participants.

Les activités sur site manquent surtout pour les formations et les ateliers très techniques qui nécessitent des exercices ou des cas pratiques et dans lesquelles l’interactivité du participant est clé dans la réussite de la formation.

Il s’agit donc bien d’une alternative, qui ne saurait se substituer aux activités sur site mais qui ne disparaîtra pas après la crise: il faudra chercher une combinaison efficace avec les modes traditionnels de coopération pour continuer à bénéficier des avantages de la communication virtuelle tout en ayant ceux du contact humain et de la contextualisation des actions.

 

ERETES : une assistance technique à distance pour la réalisation d’une nouvelle base de comptes au Cap Vert

On peut considérer ERETES comme le fer de lance de la coopération statistique de l’Insee. Cet outil, co-géré par l’Insee et Eurostat, est aujourd’hui utilisé par une trentaine de pays dans le monde pour établir leurs comptes nationaux annuels. Le Cap Vert fait partie des derniers utilisateurs en date. L’Insee, en collaboration avec Afritac (FMI), l’assiste depuis 2018 pour la mise en place et la réalisation d’une nouvelle base de comptes, conforme au SCN 2008. En 2020, cette assistance a dû être poursuivie exclusivement à distance.

En temps normal, ces missions d’assistance prennent la forme d’une semaine en présentiel. Ce format a l’avantage de permettre l’alternance entre plusieurs activités complémentaires les unes des autres. Les réunions plénières rendent compte de l’avancement général des travaux et permettent de garantir une bonne implication de chacun. Les ateliers d’approfondissement de la formation sont dédiés à la mise en pratique de certaines fonctionnalités particulières de l’outil. Enfin, des séances de travail réalisées avec chaque comptable permettent de se concentrer spécifiquement sur les tâches qui leur incombent. Le passage exclusivement au distantiel s’est avéré porteur de défis mais aussi révélateur d’opportunités.

D’un côté, toute cette phase de préparation des sources en amont de l’élaboration des comptes implique la manipulation de nombreux fichiers de travail, bases de données, référentiels, ce qui ne la rend pas propice au travail à distance. Par exemple, ne pas avoir d’accès direct aux fichiers de travail s’est révélé particulièrement pénalisant pour régler certains problèmes. De plus, le fait de répondre en parallèle à des sollicitations qui s’entrecroisent sur l’ensemble des sujets a engendré, pour les deux parties, des « coûts d’entrée » plus importants que lors d’une mission où chaque sujet est approfondi de manière séquentielle.

En revanche, la communication par mail a amené à formuler les interrogations et les réponses de manière plus précise qu’à l’oral, en prenant le temps de la réflexion et de la recherche de documentation pointue. Le fait que l’expert puisse étaler dans le temps ses interventions et les concilier avec ses autres tâches a permis globalement d’étoffer l’appui. Par ailleurs, cette forme de communication a également eu l’intérêt de mieux documenter les discussions méthodologiques et les décisions actées.

Une assistance technique à distance auprès du Vietnam pour un meilleur calcul de leur PIB

Entre septembre et novembre, Anna Smyk, experte en désaisonnalisation à l’Insee, est intervenue auprès de l’INS vietnamien pour l’aider à améliorer la correction de jours ouvrables de son PIB trimestriel. Plus précisément, la demande portait sur la prise en compte des fêtes mobiles (calendrier lunaire) lors d’une correction de jours ouvrables faite avec Jdemetra+.

Cette assistance a été réalisée uniquement grâce à des échanges de mails et de fichiers joints directement entre les experts. Sa réussite s’est appuyée notamment sur la documentation en ligne très complète de Jdemetra+. Pour l’experte, « disposer d’une documentation de fond vers laquelle guider le demandeur afin qu’il puisse resituer sa question dans un contexte plus général et apprenne des démarches reproductibles » est la clé de la réussite de ce genre d’action. Pour compléter l’existant, l’experte va réaliser dans un futur proche des captures vidéos complémentaires afin que les utilisateurs puissent suivre les manipulations pas à pas pour certaines procédures complexes.

Pour Anna Smyk, « cette manière de fonctionner est efficace lorsque la question porte sur un point précis et les concepts et les outils sont par ailleurs bien connus, comme ce fut le cas ici ». À l’inverse, « elle n’est pas adaptée lorsque les connaissances initiales sont trop faibles ou lorsque la question est trop vaste, par exemple pour la refonte d’un processus de désaisonnalisation dans son intégralité ». Le cas échéant, la mise en place d’un projet plus complet serait nécessaire.

Des partages d’expérience avec la Serbie autour de la mise en place de leurs projets ambitieux

En novembre, une rencontre a eu lieu entre des experts en métadonnées de l’Insee et de l’INS serbe (le SORS). Les experts français ont fait une présentation du référentiel de métadonnées statistiques de l’Insee (RMéS) et les experts serbes ont également présenté leur approche de la gestion des métadonnées. Le SORS est actuellement engagé dans le processus de développement d’un système général de métadonnées connecté avec ses systèmes déjà existants, ce qui est un projet ambitieux. Ce partage d’expérience a permis d’avoir un aperçu des approches de chacun et d’étudier la pertinence d’une collaboration plus approfondie pour assister le Sors dans ses développements à venir.

En décembre, une rencontre a été organisée entre l’INS serbe et la Direction de l'Animation de la recherche, des Études et des Statistiques (Dares). L’objectif était de présenter la méthode française de production de ces statistiques, grâce à l’enquête Activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre (Acemo), et d’échanger autour du projet serbe de mise en place d’une méthodologie pour produire les statistiques sur les emplois vacants à partir de données administratives. Maintenir l’interactivité de ces actions est primordial car leur plus-value repose en grande partie sur les échanges entre les participants. Les animateurs de ces événements prennent pleinement conscience du rôle essentiel qu’ils ont à jouer pour préserver la richesse des interactions qui apparaissent de fait moins spontanées que lors d’une rencontre en présentiel.

 

Le numéro 114 de la revue Statéco vient de paraître

Ce numéro spécial est consacré à l’Objectif de développement durable 2 « Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable », avec un focus sur le continent africain. En partant du constat du manque de données statistiques sur l’ODD 2, quatre des six articles de ce numéro présentent les données et indicateurs liés à cette thématique, les stratégies visant à améliorer la situation actuelle et les perspectives dans ce domaine. Les deux derniers articles offrent à la fois une mise en perspective de l’ODD 2 avec les autres ODD ainsi que des enjeux induits pour la formation initiale des futurs statisticiens africains.

Ce numéro s’inscrit dans le cadre du programme de suivi des Objectifs de développement durable en Afrique (Sodda), financé par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères et géré par Expertise France avec l’appui scientifique et technique de l’Insee.

Il est disponible sur le site de l’Insee, via ce lien.

 

Aides aux écoles d’Afrique

L’Insee s’engage auprès des écoles de statistique africaines (ESA). Le soutien à la formation en statistique est traditionnellement un des deux piliers (avec celui à Afristat) de la coopération statistique française avec l’Afrique sub-saharienne. Les écoles de formation des cadres de l’Insee entretiennent ainsi un partenariat étroit avec les ESA dans le cadre de la Conférence des directeurs des écoles de statistique africaines (Codesa). L’Insee conduit également directement des relations de coopération avec les ESA. Dans ce cadre, l’Insee a souhaité renforcer ses relations de coopération avec ces écoles et leur apporter un appui scientifique, technique et financier. Chaque année, les ESA organisent une enquête pédagogique qui donne l’opportunité aux étudiants de mettre en pratique la conduite d’une étude statistique depuis la conception du questionnaire et le choix de la population interrogée jusqu’à l’exploitation des résultats, en passant par la collecte de l’information également réalisée par les étudiants.

Cette année, les thèmes choisis par les trois écoles sont en lien direct avec la crise de la Covid-19. Ainsi, l’enquête réalisée par l’Ensae (Dakar) porte sur « la Covid-19 : effets et stratégies de résilience du système académique dans la région de Dakar ». Les travaux en cours ont été présentés par l’Ensae lors de sa participation au cinquième webinaire organisé dans le cadre du partenariat Insee-Afristat-Paris21 et Uneca. L’enquête menée par l’Ensea (Abidjan) s’intitule « comportement de prévention, perception de l’efficacité des mesures de lutte et changements induits par la crise de la Covid-19 : analyse du cas des élèves du RESA et des entreprises relevant de l’Agence Côte d’Ivoire PME ». Enfin, celle mise en place par l’Issea (Yaoundé) a pour thème : « Emploi et autonomisation des femmes en milieu urbain dans le contexte de la pandémie de la Covid-19 : cas des femmes de la ville de Yaoundé ».

Des échanges entre des experts de l’Insee et les membres des équipes pédagogiques des trois écoles sont organisés tout au long du processus d’enquête afin de valider les choix méthodologiques et de discuter des éventuelles questions émergeant au fur et à mesure de la réalisation de l’enquête. L’accompagnement se poursuivra jusqu’à la publication des résultats

 

En bref : les activités de coopération au 2e semestre 2020

Afrique sub-saharienne

  • INSEE – AFRISTAT – PARIS21 – UNECA
    Cycle de conférences thématiques
    Cinq webinaires en lien avec le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19
    Webinaires
    Juin – décembre

 

  • AFRISTAT
    Objectifs de développement durable – Projet Sodda
    Point du groupe de travail référent sur les ODD dans le cadre du programme d’appui au suivi des ODD (Sodda)
    Visioconférence
    Juillet
    Présentation des travaux méthodologiques sur les ODD réalisés par des jeunes diplômés des écoles de statistique africaine pour Afristat
    Visioconférence
    Novembre

 

  • BANQUE CENTRALE DES ÉTATS D’AFRIQUE DE L’OUEST
    Comptes trimestriels
    Estimation des PIB trimestriels en volume aux prix de l’an N-1 chaînés
    Visioconférences
    Décembre

 

  • CAP-VERT
    Comptabilité nationale
    Élaboration d’une nouvelle base conforme au Système de comptabilité nationale (SCN) 2008
    Visioconférences et échanges à distance
    De juillet à décembre

 

  • ÉCOLES DE STATISTIQUE AFRICAINES
    Enquêtes thématiques
    Appui aux enquêtes réalisées par les étudiants de chacune des trois écoles (ENSEA d’Abidjan, ENSAE de Dakar et ISSEA de Yaoundé) dans le contexte de l’épidémie de la Covid-19
    Visioconférences mensuelles
    Juillet à décembre

 

  • COMMISSION DE L’UNION AFRICAINE (CUA) – PROGRAMME PANAFRICAIN STATISTIQUE
    Comptes trimestriels
    Participation au webinaire sur les défis rencontrés par les INS dans l'élaboration des comptes nationaux trimestriels et solutions envisagées dans le contexte de l’épidémie de la Covid-19
    Webinaire
    Juillet

 

  • BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT (BAD)
    Comptabilité nationale
    Participation aux deux séminaires organisés sur la comptabilité nationale – PCI (le premier à l’attention des pays francophones, le second pour les pays anglophones)
    Webinaires
    Octobre et décembre

 

  • COMMISSION ECONOMIQUE POUR L’AFRIQUE (UNECA) – BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT (BAD) – PARIS21
    Forum sur le développement statistique en Afrique
    Participation à la 9e réunion du forum sur le développement statistique en Afrique (FASDev IX)
    Webinaire
    Décembre

Maghreb et bassin méditerranéen

  • ACTIVITES RÉGIONALES
    Modèles macroéconométriques de prévision
    INS du Maroc et de la Tunisie, Banque du Liban
    Les modèles de prévision Mésange et Avionic (Insee), ThoR (Direction générale du Trésor), ThreeME (Observatoire français des conjonctures économiques) et FRBDF (Banque de France)
    Échanges sur la construction d’un modèle
    Visioconférences
    Novembre

 

  • MAGHREB
    Statistiques de l’emploi
    INS du Maroc, de la Tunisie et de l’Algérie
    La méthode de construction des zones d'emploi, l'Enquête emploi en continu, le système statistique sur les salaires, les discriminations dans l’emploi
    Visioconférences
    Décembre

 

  • ALGÉRIE
    Mise en place d’une base de données sur les statistiques agricoles
    Modernisation et développement de la base de données transmise par le ministère de l’Agriculture
    Visioconférence et échanges à distance
    Octobre – Décembre
    Numérisation de l’archivage
    Sauvegarde, numérisation de l’archivage et mise en place d’une unité dédiée
    Visioconférence
    Novembre
    Jumelage avec la Direction générale de la prospective (ministère des Finances)
    Rôle, aspects et stratégie de la communication publique et institutionnelle
    Visioconférences
    Novembre – Décembre

 

  • MAROC
    Projet « modèle macro-économétrique »
    Avancement de la réalisation d’un modèle trimestriel pour la réalisation d’études d’impact et la prévision conjoncturelle
    Visioconférence et échanges à distance
    Juillet – Décembre
    Traitement des statistiques d’entreprise
    Organisation de la réponse à un appel d’offre de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique
    Échanges à distance
    Septembre
    Webinaire du Haut-Commissariat au plan pour la Journée mondiale de la statistique
    Intervention sur le thème : statistiques officielles dans le contexte de la Covid-19 : défis, contraintes et solutions
    Webinaire
    Novembre

 

  • TUNISIE
    Projet « Vers la mise en place d’une unité qualité »
    Suivi du projet pluriannuel : indicateurs de la charte et opération pilote
    Visioconférence
    Juillet
    Webinaire de l’OCDE - Améliorer les statistiques régionales pour un développement territorial inclusif et durable en Tunisie
    Intervention sur le thème du développement et du renforcement des statistiques régionales
    Visioconférence
    Juillet
    Projet « Nouvelle base »
    Changement de base des comptes nationaux et alignement au SCN 2008
    État des lieux des avancées du projet ; construction des comptes de stocks des secteurs
    Visioconférences
    Septembre – Décembre

Europe et Asie

  • OUZBÉKISTAN
    Recensement de la population
    Présentation de la méthode française de recensement de la population
    Visioconférence
    Novembre

 

  • SERBIE
    Gestion des métadonnées
    Présentation de RMèS ; Partage d’expérience sur la gestion des métadonnées
    Visioconférence
    Novembre
    Statistiques sur les emplois vacants
    Présentation de l’enquête Acemo, des indicateurs de tension sur le marché de l’emploi et échanges autour du projet serbe de production des Job Vacancy Statistics (JVS)
    Visioconférence
    Décembre

 

  • Statistiques pour le partenariat oriental (STEP)
    Accès aux microdonnées pour les chercheurs
    Formation dispensée par le Centre d'accès sécurisé aux données (CASD) sur la mise en œuvre des différents processus nécessaires pour fournir un accès aux micro-données à des fins de recherche
    Formation en ligne
    Juillet
    Coordination du Système Statistique Public
    Participation à une conférence sur la coordination du SSP : présentation du système français
    Webinaire
    Juillet
    Comptabilité nationale : statistiques des finances publiques
    Formation dispensée par la Banque de France sur le développement des statistiques des finances publiques conformément à GFSM 2014
    Formation en ligne
    Septembre
    Qualité – Démarche d’assurance qualité
    Formation sur les méthodes, outils et bonnes pratiques en matière de qualité
    Formation en ligne
    Septembre
    Comptabilité nationale : production des TES et des TRE
    Formation sur la production des tableaux Entrées-Sorties (TES) et des Tableaux Ressources – Emplois (TRE)
    Formation en ligne
    Novembre

 

  • VIETNAM
    Comptabilité nationale : désaisonnalisation
    Assistance à distance pour une meilleure correction de jours ouvrables dans le PIB trimestriel avec le logiciel JDmetra+
    Échanges à distance
    Septembre – Novembre

 

Appui technique international apporté par l’Insee : bilan des actions réalisées en 2020

Tableau 1Nombre d'actions de coopération

Nombre d'actions de coopération
Type de financement Nombre
Bilatéral 61
Multilatéral 26
Total 87

    Tableau 2Nombre de jours d'expertise correspondant

    Nombre de jours d'expertise correspondant
    Type d'action Nombre
    Missions dont visio (117,5) 147,5
    Visites dont visio (5,75) 12
    Échanges à distance 12
    Ateliers, webinaires et formations 55
    Total 226,5

      Tableau 3Nombre d'experts mobilisés

      Nombre d'experts mobilisés
      Origine des experts Missions (y compris en visio) Visites (y compris en visio) Ateliers, webinaires et formations Échanges à distance
      En activité à l'Insee 20 27 24 9
      En activité hors de l'Insee 7 1 6 2
      Retraités de l'Insee 2 0 1 1
      Total 29 28 31 12