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Insee Conjoncture Martinique · Juillet 2023 · n° 25
Insee Conjoncture MartiniqueEn Martinique, l’emploi salarié marque le pas au premier trimestre Note de conjoncture régionale - 1er trimestre 2023

Eric Mével, Océane Lasnier (Insee)

En Martinique, au premier trimestre 2023, l’effectif salarié reste stable. L’intérim est en recul pour le deuxième trimestre consécutif. Les nouvelles entreprises sont moins nombreuses et le taux de chômage repart à la hausse. La demande d’emploi continue de baisser pendant que le secteur du tourisme tire son épingle du jeu.

Insee Conjoncture Martinique
No 25
Paru le :Paru le06/07/2023

Avertissements

Avertissement sur les créations d’entreprises

Depuis le 1er janvier 2023, les formalités de création d’entreprises doivent obligatoirement s’effectuer sur le guichet électronique des formalités d’entreprises. Ce changement important fragilise temporairement le suivi mensuel des créations d’entreprises, en raison notamment d’une modification des délais d’enregistrement des déclarations dans le répertoire Sirene. Les évolutions des créations d’entreprises enregistrées sur les premiers mois de l’année 2023 doivent donc être interprétées avec une grande prudence et peuvent faire l’objet de révisions significatives.

Des informations complémentaires concernant ce changement sont disponibles dans l’onglet Documentation de la version web de la publication nationale.

Par ailleurs, par rapport à la note portant sur le quatrième trimestre 2022, les créations d’entreprises enregistrées en 2022 ont été révisées en retirant, en données brutes au niveau national, environ 10 000 créations qui avaient finalement été invalidées.

L’emploi salarié est stable

En Martinique, le nombre d’emplois salariés s’établit à 131 960 au premier trimestre 2023. Les effectifs salariés sont stables par rapport au trimestre précédent (figure 1). Cette stabilité fait suite à la bonne orientation enregistrée au trimestre précédent (+0,8 %), à la fois dans le secteur privé et le secteur public. Avec 1 770 créations d’emplois en un an, le niveau de l’emploi salarié est supérieur de 1,4 % à celui du premier trimestre 2022. En France (hors Mayotte), l’emploi salarié progresse au premier trimestre 2023 (+0,3 %). Sur un an, les effectifs augmentent de 1,3 %.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Emploi salarié total - Martinique Emploi salarié total - France hors Mayotte Emploi salarié privé - Martinique Emploi salarié privé - France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,0 99,9 100,1 100,0
2ᵉ trim. 2015 100,5 100,2 100,6 100,1
3ᵉ trim. 2015 100,7 100,3 101,3 100,3
4ᵉ trim. 2015 101,6 100,4 102,1 100,5
1ᵉ trim. 2016 101,6 100,6 103,0 100,7
2ᵉ trim. 2016 101,0 100,8 102,1 101,0
3ᵉ trim. 2016 100,0 101,1 100,1 101,3
4ᵉ trim. 2016 100,5 101,2 101,4 101,4
1ᵉ trim. 2017 99,0 101,7 99,1 102,0
2ᵉ trim. 2017 99,7 102,1 99,9 102,6
3ᵉ trim. 2017 99,1 102,1 99,4 102,7
4ᵉ trim. 2017 99,4 102,5 99,7 103,2
1ᵉ trim. 2018 99,4 102,8 99,6 103,6
2ᵉ trim. 2018 98,2 102,9 98,5 103,9
3ᵉ trim. 2018 96,6 102,8 96,5 103,7
4ᵉ trim. 2018 97,3 103,0 97,4 104,1
1ᵉ trim. 2019 98,5 103,6 98,9 104,8
2ᵉ trim. 2019 99,2 104,0 100,3 105,2
3ᵉ trim. 2019 99,8 104,2 101,0 105,5
4ᵉ trim. 2019 99,7 104,6 101,2 105,9
1ᵉ trim. 2020 98,9 102,7 100,0 103,4
2ᵉ trim. 2020 98,3 102,5 99,3 103,6
3ᵉ trim. 2020 101,2 104,4 102,9 105,5
4ᵉ trim. 2020 101,5 104,3 103,4 105,4
1ᵉ trim. 2021 102,2 105,0 104,7 106,3
2ᵉ trim. 2021 103,6 106,3 106,6 107,9
3ᵉ trim. 2021 103,2 107,3 105,7 109,1
4ᵉ trim. 2021 104,4 108,0 107,5 110,0
1ᵉ trim. 2022 105,3 108,3 109,0 110,5
2ᵉ trim. 2022 106,3 108,8 110,4 111,1
3ᵉ trim. 2022 105,9 109,1 110,5 111,6
4ᵉ trim. 2022 106,7 109,4 111,4 111,9
1ᵉ trim. 2023 106,8 109,7 111,4 112,3
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 1Évolution de l'emploi salarié

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

La création d'emploi reste stable dans plusieurs secteurs d’activité

Les effectifs salariés dans le tertiaire non marchand sont stables (-0,1 %) par rapport au trimestre précédent (figure 2). Le secteur emploie 53 570 salariés. Les effectifs salariés dans le tertiaire marchand (hors intérim) sont également stables (+0,1 %) et le secteur compte 56 870 personnes. Le nombre de salariés dans l’industrie est aussi stable (+0,2 %) au premier trimestre. Le secteur emploie 9 040 salariés. Dans la construction, les effectifs baissent légèrement au premier trimestre (–0,5 %) et atteignent 6 220 salariés, soit une trentaine de moins qu’au trimestre précédent.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Martinique

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi salarié par secteur - Martinique ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Construction Industrie Tertiaire marchand hors intérim Tertiaire non marchand
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 101,9 100,7 99,7 99,8
2ᵉ trim. 2015 103,2 101,0 100,4 100,0
3ᵉ trim. 2015 102,3 101,1 100,4 99,6
4ᵉ trim. 2015 100,9 102,0 101,1 100,8
1ᵉ trim. 2016 100,9 103,2 101,9 99,6
2ᵉ trim. 2016 101,3 102,1 101,4 99,5
3ᵉ trim. 2016 98,0 100,5 99,0 100,0
4ᵉ trim. 2016 96,7 100,3 100,8 99,3
1ᵉ trim. 2017 95,7 99,4 98,6 99,1
2ᵉ trim. 2017 95,4 99,2 99,2 99,6
3ᵉ trim. 2017 95,9 98,6 98,9 98,8
4ᵉ trim. 2017 96,8 99,7 98,9 99,3
1ᵉ trim. 2018 96,5 99,3 98,3 99,3
2ᵉ trim. 2018 95,1 99,8 97,0 97,8
3ᵉ trim. 2018 93,4 98,6 94,9 96,6
4ᵉ trim. 2018 94,3 99,9 95,5 97,3
1ᵉ trim. 2019 98,8 100,8 96,4 98,6
2ᵉ trim. 2019 98,7 101,4 97,9 98,2
3ᵉ trim. 2019 100,3 102,6 98,2 99,0
4ᵉ trim. 2019 99,4 103,7 98,3 98,5
1ᵉ trim. 2020 99,2 102,8 98,5 98,0
2ᵉ trim. 2020 101,1 102,3 96,7 97,7
3ᵉ trim. 2020 103,6 104,1 100,4 99,6
4ᵉ trim. 2020 105,6 104,3 100,6 99,8
1ᵉ trim. 2021 107,4 105,2 102,1 99,6
2ᵉ trim. 2021 109,5 105,5 104,0 100,7
3ᵉ trim. 2021 110,4 103,3 103,5 100,7
4ᵉ trim. 2021 108,8 105,0 105,6 101,1
1ᵉ trim. 2022 110,4 108,0 106,6 101,2
2ᵉ trim. 2022 109,8 108,7 108,4 101,6
3ᵉ trim. 2022 107,7 107,8 108,7 100,6
4ᵉ trim. 2022 109,6 108,9 110,0 101,3
1ᵉ trim. 2023 109,1 109,1 110,1 101,2
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 2Évolution de l'emploi salarié par secteur - Martinique

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Champ : emploi salarié total.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

L’intérim reste en baisse

L’emploi intérimaire continue de reculer au premier trimestre 2023 (figure 3). Le secteur emploie désormais 2 290 personnes. Le nombre de personnes employées diminue de 3,6 % après un repli de 7,5 % au trimestre précédent. Le niveau de l’emploi intérimaire diminue de 7,6 % par rapport au premier trimestre de l’année précédente, soit 190 emplois en moins. En France (hors Mayotte), le nombre d’emplois intérimaires baisse de 2,2 % par rapport au quatrième trimestre 2023. Sur un an, il recule de 2,2 %.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de l'emploi intérimaire ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Martinique France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 103,7 99,8
2ᵉ trim. 2015 114,6 103,8
3ᵉ trim. 2015 175,8 107,6
4ᵉ trim. 2015 181,8 109,9
1ᵉ trim. 2016 198,6 110,0
2ᵉ trim. 2016 171,5 112,8
3ᵉ trim. 2016 170,2 116,9
4ᵉ trim. 2016 200,5 121,6
1ᵉ trim. 2017 166,0 126,7
2ᵉ trim. 2017 176,3 133,1
3ᵉ trim. 2017 174,4 137,6
4ᵉ trim. 2017 191,7 141,8
1ᵉ trim. 2018 217,6 143,1
2ᵉ trim. 2018 214,9 141,7
3ᵉ trim. 2018 225,7 141,3
4ᵉ trim. 2018 227,0 136,7
1ᵉ trim. 2019 223,8 141,9
2ᵉ trim. 2019 246,4 141,8
3ᵉ trim. 2019 239,7 140,6
4ᵉ trim. 2019 243,2 136,8
1ᵉ trim. 2020 158,5 84,5
2ᵉ trim. 2020 197,1 103,9
3ᵉ trim. 2020 249,4 125,7
4ᵉ trim. 2020 259,6 129,1
1ᵉ trim. 2021 253,6 132,9
2ᵉ trim. 2021 261,3 138,4
3ᵉ trim. 2021 242,7 139,0
4ᵉ trim. 2021 260,8 144,9
1ᵉ trim. 2022 289,3 143,2
2ᵉ trim. 2022 296,8 141,6
3ᵉ trim. 2022 299,6 142,9
4ᵉ trim. 2022 277,2 143,2
1ᵉ trim. 2023 267,3 140,0
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Figure 3Évolution de l'emploi intérimaire

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données CVS, en fin de trimestre.
  • Sources : Insee, estimations d'emploi ; estimations trimestrielles Urssaf, Dares, Insee.

Le taux de chômage progresse

En Martinique, 12,4 % de la population active est au chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) ce trimestre (figure 4). Le taux de chômage augmente de 2,2 points par rapport au trimestre précédent. En France (hors Mayotte), il reste stable et s'établit à 7,1 % de la population active. Sur un an, le taux de chômage en Martinique est stable (-0,1 point). En France (hors Mayotte), il recule de 0,3 point par rapport au premier trimestre 2022.

Figure 4Taux de chômage lissé

(en %)
Taux de chômage lissé ((en %))
Martinique Taux de chômage « lissé » - Martinique France hors Mayotte
4ᵉ trim. 2014 19,0 19,0 10,5
1ᵉ trim. 2015 18,7 18,4 10,3
2ᵉ trim. 2015 17,5 18,0 10,5
3ᵉ trim. 2015 17,0 17,7 10,3
4ᵉ trim. 2015 18,2 17,6 10,2
1ᵉ trim. 2016 18,4 17,7 10,2
2ᵉ trim. 2016 18,4 17,7 10,0
3ᵉ trim. 2016 17,7 17,8 9,9
4ᵉ trim. 2016 16,8 17,8 10,0
1ᵉ trim. 2017 18,5 17,9 9,6
2ᵉ trim. 2017 18,4 17,9 9,5
3ᵉ trim. 2017 17,7 17,9 9,5
4ᵉ trim. 2017 17,0 17,9 9,0
1ᵉ trim. 2018 15,6 17,8 9,3
2ᵉ trim. 2018 18,3 17,6 9,1
3ᵉ trim. 2018 17,1 17,3 9,0
4ᵉ trim. 2018 18,3 16,7 8,8
1ᵉ trim. 2019 16,2 16,0 8,8
2ᵉ trim. 2019 14,4 15,3 8,4
3ᵉ trim. 2019 13,9 14,6 8,4
4ᵉ trim. 2019 15,3 13,8 8,2
1ᵉ trim. 2020 11,8 13,0 7,9
2ᵉ trim. 2020 8,2 12,4 7,1
3ᵉ trim. 2020 15,4 12,2 9,0
4ᵉ trim. 2020 14,2 12,3 8,1
1ᵉ trim. 2021 12,8 12,7 8,2
2ᵉ trim. 2021 14,8 13,0 7,9
3ᵉ trim. 2021 13,1 13,0 8,0
4ᵉ trim. 2021 10,9 12,9 7,4
1ᵉ trim. 2022 12,5 12,6 7,4
2ᵉ trim. 2022 13,6 12,4 7,4
3ᵉ trim. 2022 13,3 12,3 7,3
4ᵉ trim. 2022 10,2 12,3 7,1
1ᵉ trim. 2023 12,4 12,4 7,1
  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

Figure 4Taux de chômage lissé

  • Notes : données provisoires pour le dernier trimestre et révisées pour les trimestres précédents ; données trimestrielles CVS.
  • Avertissement : dans les DOM, contrairement aux départements de métropole, les séries de taux de chômage localisés sont directement issues d'une enquête par sondage. En conséquence, une part d'aléa est susceptible d'introduire du bruit à court terme dans les données. Dans les notes de conjoncture régionales, les séries de taux de chômage localisés sont ainsi complétées par des séries lissées représentant la tendance annuelle sous-jacente. Pour étudier les effets structurels et de long terme, les séries de taux de chômage en moyenne annuelle sont à privilégier.
  • Source : Insee, taux de chômage localisés.

La demande d’emploi reste en retrait

Au premier trimestre 2023, en Martinique, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) tenus d’effectuer des recherches d’emploi (catégories A, B, C) diminue de 1,1 % par rapport au trimestre précédent et s’établit à 44 000 personnes (figure 5). Parmi ces personnes, 32 330 sont sans emploi (catégorie A) et 11 670 exercent une activité réduite (catégories B et C). La baisse du nombre de demandeurs d’emploi est plus forte pour les hommes (-1,5 %) que pour les femmes (-0,9 %). Elle concerne toutes les tranches d’âges surtout celle des 50 ans et plus (-1,5 %). Le nombre de demandeurs d’emploi connaît une diminution de 1 % parmi les 25 à 49 ans, et de 0,4 % parmi les moins de 25 ans. La part des personnes inscrites à Pôle emploi depuis au moins un an est de 49 % et leur nombre recule pour le dixième trimestre consécutif (-2,7 %).Par rapport au premier trimestre 2022, le nombre d’inscrits dans les catégories A, B, et C baisse de 1,4 % en Guadeloupe et augmente de 1,6 % en Guyane. Il baisse de 0,4 % sur la France (hors Mayotte). Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi recule de 5,7 % en Martinique et de 6,6 % en Guadeloupe Il diminue également au niveau national (-3,0 %) mais progresse en Guyane (+2,2 %).

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Martinique France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 100,3 101,7
2ᵉ trim. 2015 101,6 103,9
3ᵉ trim. 2015 101,1 104,2
4ᵉ trim. 2015 100,6 105,0
1ᵉ trim. 2016 99,3 105,3
2ᵉ trim. 2016 97,8 104,6
3ᵉ trim. 2016 96,9 105,1
4ᵉ trim. 2016 96,3 105,4
1ᵉ trim. 2017 97,9 106,1
2ᵉ trim. 2017 98,8 106,9
3ᵉ trim. 2017 99,8 107,8
4ᵉ trim. 2017 101,0 108,3
1ᵉ trim. 2018 101,1 108,4
2ᵉ trim. 2018 100,9 108,5
3ᵉ trim. 2018 99,4 108,4
4ᵉ trim. 2018 99,4 108,2
1ᵉ trim. 2019 98,8 108,1
2ᵉ trim. 2019 96,9 107,3
3ᵉ trim. 2019 96,3 106,1
4ᵉ trim. 2019 94,2 105,1
1ᵉ trim. 2020 92,6 105,0
2ᵉ trim. 2020 95,1 111,5
3ᵉ trim. 2020 94,3 110,7
4ᵉ trim. 2020 92,0 110,0
1ᵉ trim. 2021 91,4 110,0
2ᵉ trim. 2021 91,0 109,0
3ᵉ trim. 2021 90,1 106,6
4ᵉ trim. 2021 89,2 103,7
1ᵉ trim. 2022 88,1 101,0
2ᵉ trim. 2022 86,2 99,4
3ᵉ trim. 2022 85,3 99,0
4ᵉ trim. 2022 84,0 98,4
1ᵉ trim. 2023 83,1 98,0
  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

Figure 5Demandeurs d'emploi (A, B, C) inscrits à Pôle emploi

  • Note : données CVS-CJO.
  • Avertissement : le nombre de demandeurs d'emploi du trimestre est une moyenne des données mensuelles afin de mieux dégager les évolutions tendancielles.
  • Source : Pôle emploi-Dares, STMT.

La clientèle d’Amérique fréquente à nouveau la Martinique

Au premier trimestre 2023, les hôtels de la Martinique enregistrent 406 100 nuitées, en hausse de 29 % par rapport au premier trimestre 2022 (figure 6). Cette forte progression de la fréquentation hôtelière est toutefois insuffisante pour retrouver le niveau précédant la crise sanitaire. Le volume des nuitées reste 10 % plus faible qu’au premier trimestre 2019.Le nombre de nuitées des touristes en provenance de France progresse de 24,3 % par rapport au premier trimestre 2022. Le retour des touristes de l’étranger, observé à partir du second trimestre 2022, se confirme. Leurs nuitées augmentent de 66,6 % et représentent 13,8 % de la fréquentation de l'hôtellerie martiniquaise. Les touristes sont venus plus nombreux d’Europe au cours de ce trimestre (+30,2 %). Ils représentent 58,7 % du volume des nuitées étrangères. Les nuitées des touristes d’Amérique progressent de 200 %. La clientèle de ce continent qui est essentiellement originaire d’Amérique du Nord, représente 40,6 % du volume des nuitées étrangères. Ce trimestre, la clientèle de loisirs progresse de 31 % et représente huit nuitées sur dix. Le volume des nuitées de la clientèle d’affaire augmente également (+18,4 %). La durée moyenne des séjours dans l’hôtellerie augmente de 0,7 jour (4,5 jours) et le taux d’occupation progresse de 16,2 points (79,3 %).

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Évolution de la fréquentation dans les hôtels ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Martinique France entière
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 96,6 100,3
2ᵉ trim. 2015 96,3 100,5
3ᵉ trim. 2015 96,8 101,0
4ᵉ trim. 2015 97,2 100,3
1ᵉ trim. 2016 99,1 100,7
2ᵉ trim. 2016 96,4 99,7
3ᵉ trim. 2016 96,0 98,5
4ᵉ trim. 2016 98,4 99,5
1ᵉ trim. 2017 99,0 100,1
2ᵉ trim. 2017 102,8 101,8
3ᵉ trim. 2017 106,7 103,5
4ᵉ trim. 2017 108,3 104,6
1ᵉ trim. 2018 111,9 105,5
2ᵉ trim. 2018 113,5 105,8
3ᵉ trim. 2018 113,7 106,5
4ᵉ trim. 2018 112,9 106,8
1ᵉ trim. 2019 113,2 106,6
2ᵉ trim. 2019 113,9 107,3
3ᵉ trim. 2019 111,5 107,4
4ᵉ trim. 2019 111,6 107,7
1ᵉ trim. 2020 73,3 86,7
2ᵉ trim. 2020 49,9 61,6
3ᵉ trim. 2020 43,1 50,0
4ᵉ trim. 2020 28,0 35,1
1ᵉ trim. 2021 40,5 42,8
2ᵉ trim. 2021 46,9 50,1
3ᵉ trim. 2021 49,0 55,6
4ᵉ trim. 2021 56,8 67,5
1ᵉ trim. 2022 71,0 77,4
2ᵉ trim. 2022 86,8 94,2
3ᵉ trim. 2022 92,9 100,8
4ᵉ trim. 2022 99,7 104,0
1ᵉ trim. 2023 107,4 107,4
  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Figure 6Évolution de la fréquentation dans les hôtels

  • Notes : données trimestrielles brutes. Chaque point représente le cumul des 4 derniers trimestres en base 100 au 4ᵉ trimestre 2014.
  • Source : Insee, en partenariat avec les comités régionaux du tourisme (CRT).

Le nombre de créations d’entreprises est en baisse

Au premier trimestre 2023, le nombre de créations d’entreprises en Martinique diminue de 2,2 % (figure 7), après une progression par rapport au trimestre précédent (+16,1 %). Parmi les 2 750 nouvelles entreprises, 73,7 % sont enregistrées hors du régime des micro-entrepreneurs (2 027). Le nombre de nouvelles entreprises hors du régime des micro-entrepreneurs baisse de 3,4 %, tandis qu’il augmente de 1,3 % sous le régime des micro-entrepreneurs. Au niveau national,le nombre de créations diminue de 5,0 %.Le secteur du commerce, transports, hébergement et restauration enregistre une hausse du nombre des créations d’entreprises (+1,9 %). Le nombre de nouvelles entreprises dans le secteur des services décroît de 1,1 %. Les immatriculations dans la construction suivent une baisse de 19,0 %. La création d’entreprise dans l’industrie diminue (-22,9 %).Par rapport au premier trimestre 2022, le nombre de nouvelles entreprises augmente en Martinique (+41,1 %). Les immatriculations sous le régime des micro-entrepreneurs augmentent de 39,0 % ainsi que celles hors régime des micro-entrepreneurs (+41,8 %). La création d’entreprises progresse en Guadeloupe (+5,3 %) et en Guyane (+11,2 %) par rapport au premier trimestre 2022. Au niveau national, le nombre de création d’entreprises diminue de 1,2 %. En Martinique, le nombre de défaillances d’entreprises augmente de 9,8 % entre le premier trimestre 2023 et le quatrième trimestre 2022 et augmente de 28,6 % sur un an.

Figure 7Créations d'entreprises

(indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014)
Créations d'entreprises ((indice base 100 au 4ᵉ trimestre 2014))
Martinique hors micro-entrepreneurs France entière hors micro-entrepreneurs Martinique y compris micro-entrepreneurs France entière y compris micro-entrepreneurs
4ᵉ trim. 2014 100,0 100,0 100,0 100,0
1ᵉ trim. 2015 94,7 93,3 93,9 94,6
2ᵉ trim. 2015 89,4 93,3 98,1 94,1
3ᵉ trim. 2015 100,8 97,3 102,3 95,9
4ᵉ trim. 2015 96,4 100,5 98,0 98,7
1ᵉ trim. 2016 99,3 104,1 101,2 100,0
2ᵉ trim. 2016 84,8 108,0 88,7 104,7
3ᵉ trim. 2016 100,9 106,6 102,6 103,0
4ᵉ trim. 2016 93,2 110,3 97,2 104,4
1ᵉ trim. 2017 104,1 111,2 104,5 106,5
2ᵉ trim. 2017 110,0 112,0 108,8 107,4
3ᵉ trim. 2017 99,5 115,1 101,9 115,0
4ᵉ trim. 2017 118,3 117,6 121,4 118,4
1ᵉ trim. 2018 116,6 117,3 120,9 123,1
2ᵉ trim. 2018 114,9 118,6 117,4 127,1
3ᵉ trim. 2018 105,9 116,2 110,0 128,4
4ᵉ trim. 2018 124,1 119,4 129,2 133,7
1ᵉ trim. 2019 92,5 126,1 106,1 145,2
2ᵉ trim. 2019 101,5 124,9 116,1 145,7
3ᵉ trim. 2019 126,6 124,7 139,5 149,9
4ᵉ trim. 2019 96,1 120,4 115,2 152,5
1ᵉ trim. 2020 90,8 115,0 103,7 139,7
2ᵉ trim. 2020 91,5 86,7 96,7 114,4
3ᵉ trim. 2020 153,2 132,2 168,6 178,9
4ᵉ trim. 2020 125,0 133,7 147,1 178,0
1ᵉ trim. 2021 151,2 137,1 170,8 183,3
2ᵉ trim. 2021 220,9 140,5 232,2 179,6
3ᵉ trim. 2021 124,1 135,5 153,4 173,1
4ᵉ trim. 2021 122,7 135,4 149,5 175,1
1ᵉ trim. 2022 150,1 136,7 169,0 178,7
2ᵉ trim. 2022 151,8 137,9 183,4 172,7
3ᵉ trim. 2022 189,2 142,8 210,1 185,6
4ᵉ trim. 2022 220,5 139,8 244,0 185,8
1ᵉ trim. 2023 212,9 130,2 238,5 176,6
  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Figure 7Créations d'entreprises

  • Note : données trimestrielles corrigées des variations saisonnières (CVS).
  • Champ : ensemble des activités marchandes hors agriculture.
  • Source : Insee, REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements - Sirene).

Les autorisations de logements et de locaux d’activité augmentent

Au premier trimestre 2023, le nombre de logements autorisés à la construction sur un an s’élève à 3 100 en Martinique (+1 %) par rapport au trimestre précédent (figure 8). Ce nombre baisse de 8,7 % en France (hors Mayotte). Sur un an, il augmente de 16,1 % au niveau régional et se replie de 11,1 % au niveau national.Le nombre de logements commencés sur un an décroît dans la région de 2,4 % par rapport au trimestre précédent mais augmente de 20,6 % par rapport à l’année précédente.Ce trimestre, les autorisations de surfaces de plancher des locaux d’activité cumulées sur un an, atteignent 153 000 m² (+30,2 %). Par rapport au même trimestre de l’année précédente, elles ont plus que doublé.

Figure 8Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

(indice base 100 en décembre 2014)
Évolution du nombre de logements autorisés à la construction ((indice base 100 en décembre 2014))
Martinique France hors Mayotte
déc. 2014 100,0 100,0
janv. 2015 100,0 99,7
févr. 2015 100,0 99,1
mars 2015 100,0 98,0
avr. 2015 106,1 99,1
mai 2015 103,0 98,4
juin 2015 106,1 99,6
juil. 2015 103,0 99,4
août 2015 97,0 100,5
sept. 2015 93,9 101,5
oct. 2015 93,9 102,3
nov. 2015 106,1 104,7
déc. 2015 106,1 106,3
janv. 2016 100,0 106,7
févr. 2016 97,0 108,5
mars 2016 93,9 108,8
avr. 2016 84,8 110,2
mai 2016 84,8 112,6
juin 2016 84,8 113,1
juil. 2016 84,8 114,3
août 2016 87,9 115,7
sept. 2016 87,9 118,4
oct. 2016 84,8 119,3
nov. 2016 75,8 120,4
déc. 2016 78,8 121,8
janv. 2017 72,7 122,7
févr. 2017 72,7 123,0
mars 2017 78,8 125,7
avr. 2017 75,8 125,4
mai 2017 75,8 126,4
juin 2017 78,8 127,8
juil. 2017 75,8 129,4
août 2017 75,8 130,0
sept. 2017 75,8 130,3
oct. 2017 78,8 130,9
nov. 2017 81,8 129,8
déc. 2017 78,8 129,5
janv. 2018 78,8 129,9
févr. 2018 75,8 130,6
mars 2018 78,8 128,9
avr. 2018 75,8 129,1
mai 2018 75,8 128,7
juin 2018 78,8 127,0
juil. 2018 81,8 125,5
août 2018 87,9 124,9
sept. 2018 97,0 123,8
oct. 2018 100,0 123,6
nov. 2018 97,0 123,4
déc. 2018 97,0 121,6
janv. 2019 100,0 121,0
févr. 2019 100,0 119,2
mars 2019 100,0 118,4
avr. 2019 97,0 118,7
mai 2019 100,0 118,0
juin 2019 93,9 117,7
juil. 2019 97,0 118,4
août 2019 90,9 117,2
sept. 2019 84,8 115,7
oct. 2019 81,8 116,5
nov. 2019 84,8 116,5
déc. 2019 84,8 118,4
janv. 2020 87,9 119,1
févr. 2020 87,9 120,5
mars 2020 84,8 120,3
avr. 2020 81,8 114,7
mai 2020 78,8 110,5
juin 2020 78,8 109,2
juil. 2020 81,8 106,5
août 2020 78,8 105,8
sept. 2020 75,8 105,9
oct. 2020 75,8 104,1
nov. 2020 75,8 104,2
déc. 2020 81,8 103,1
janv. 2021 78,8 102,2
févr. 2021 81,8 101,8
mars 2021 87,9 102,7
avr. 2021 93,9 108,2
mai 2021 93,9 112,8
juin 2021 93,9 115,1
juil. 2021 90,9 118,4
août 2021 87,9 119,7
sept. 2021 90,9 121,6
oct. 2021 90,9 122,0
nov. 2021 87,9 122,2
déc. 2021 90,9 122,9
janv. 2022 87,9 124,1
févr. 2022 81,8 127,2
mars 2022 78,8 130,7
avr. 2022 78,8 131,9
mai 2022 81,8 133,8
juin 2022 84,8 134,2
juil. 2022 84,8 134,5
août 2022 87,9 137,5
sept. 2022 84,8 135,0
oct. 2022 84,8 132,3
nov. 2022 90,9 130,2
déc. 2022 90,9 127,1
janv. 2023 97,0 125,1
févr. 2023 93,9 121,1
mars 2023 93,9 116,1
avr. 2023 93,9 113,5
mai 2023 93,9 109,6
  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Figure 8Évolution du nombre de logements autorisés à la construction

  • Notes : données mensuelles brutes, en date réelle. Chaque point représente l'évolution du cumul des 12 derniers mois.
  • Source : SDES, Sit@del2.

Encadré 1 - Contexte international - L’économie mondiale entre normalisation des chaînes d’approvisionnement et resserrements monétaires

En 2023, l’économie mondiale apparaît moins contrainte qu’en 2022 en raison du recul des cours de l’énergie, de la levée des restrictions sanitaires en Chine et de l’amélioration des chaînes d’approvisionnement. Cependant, d’autres facteurs de ralentissement se manifestent, notamment le durcissement des conditions monétaires et financières, qui pèse, entre autres, sur les marchés immobiliers. Les prix à la consommation demeurent quant à eux élevés même s’ils progressent moins vite qu’en 2022. Au premier trimestre, le PIB a ainsi augmenté modérément dans les économies occidentales, et même reculé en Allemagne. Cette faible croissance de l’économie mondiale se poursuivrait courant 2023.

Encadré 2 - Contexte national - En France, la croissance a été modeste en début d’année et resterait hésitante

En France, l’activité a progressé modestement au premier trimestre 2023 (+0,2 %). Après son net repli fin 2022, la consommation des ménages est restée quasi-stable (+0,1 %), dans un contexte d’inflation élevée, notamment dans l’alimentation. L’investissement, quant à lui, a reculé, sur fond de remontée des taux d’intérêt, tandis que les échanges extérieurs ont soutenu l’activité, compte tenu notamment de la baisse des importations et du dynamisme des exportations d’énergie en lien avec la reprise de la production d’électricité. L’emploi est resté allant (+0,3 % entre fin décembre et fin mars), conduisant le taux de chômage à demeurer à un niveau historiquement bas (7,1 %). D’ici la fin de l’année, l’inflation pourrait refluer quelque peu mais l’activité serait peu dynamique, faute de moteur de la demande à court terme.

Publication rédigée par :Eric Mével, Océane Lasnier (Insee)

Définitions

Emploi salarié :

Les salariés sont les personnes qui travaillent, aux termes d’un contrat, pour une autre entité résidente en échange d’un salaire ou d’une rétribution équivalente, avec un lien de subordination.

Intérim / Travail temporaire / Travail intérimaire :

L' intérim (ou travail intérimaire ou travail temporaire) consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes, des salariés qui, en fonction d'une rémunération convenue, sont embauchés et rémunérés à cet effet par l'entreprise de travail temporaire.

L'intérim se caractérise donc par une relation triangulaire entre l’entreprise de travail temporaire, l’entreprise cliente et le salarié, et implique la conclusion de deux contrats : un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise cliente) et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié).

Le contrat ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, dénommée mission, et seulement dans les cas énumérés par la loi. Quel que soit le motif pour lequel il est conclu, un tel contrat ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise utilisatrice.

Secteur tertiaire / Tertiaire :

Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.

Il est composé du :

  • tertiaire principalement marchand (commerce, transports, activités financières, services rendus aux entreprises, services rendus aux particuliers, hébergement-restauration, immobilier, information-communication) ;
  • tertiaire principalement non-marchand (administration publique, enseignement, santé humaine, action sociale).

Le périmètre du secteur tertiaire est de fait défini par complémentarité avec les activités agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).

Chômage partiel :

Lorsqu'une entreprise réduit son activité au-dessous de l'horaire légal ou arrête momentanément tout ou partie de son activité et qu'elle n'entend pas rompre les contrats de travail qui la lient à ses salariés, elle peut avoir recours au chômage partiel.

Le système d'indemnisation du chômage partiel permet de gérer une baisse d'activité ponctuelle, limitée dans le temps et ayant pour cadre l'année civile.

Remarque :

Le dispositif du chômage partiel a pour but d'éviter des licenciements : il permet à une entreprise qui subit une perte d'activité de nature économique, technique ou naturelle, de réduire temporairement les horaires de ses effectifs.

Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d'un emploi et peuvent être admis au bénéfice de l'allocation d'aide de retour à l'emploi versée par Pôle Emploi ; on parle alors de « chômage partiel total ».

En 2008, afin de tenir compte de la dégradation de la conjoncture économique, l'instruction DGEPF n° 2008/19 du 25 novembre 2008 précise les conditions d'une application dynamique du chômage partiel, qu'il s'agisse, par exemple, de répondre favorablement aux demandes des entreprises en redressement judiciaire, dans la perspective de leur reprise, aux demandes des entreprises de sous-traitance affectées par les difficultés de leurs donneurs d'ordres, ou encore, d'assouplir l'interprétation du caractère temporaire du chômage partiel.

L'instruction rappelle également les autres dispositifs auxquels peuvent recourir les entreprises avant de solliciter l'État pour bénéficier du chômage partiel : aménagement du temps de travail dans le cadre fixé par la loi du 20 août 2008, formation des salariés...

Taux de chômage :

Le taux de chômage est le pourcentage de chômeurs dans la population active (actifs occupés + chômeurs).

On peut calculer un taux de chômage par âge en mettant en rapport les chômeurs d'une classe d'âge avec les actifs de cette classe d'âge. De la même manière se calculent des taux de chômage par sexe, par PCS, par région, par nationalité, par niveau de diplôme...

Remarque :

Le taux de chômage diffère de la part du chômage qui, elle, mesure la proportion de chômeurs dans l'ensemble de la population.

Taux de chômage (BIT) :

Le taux de chômage est le rapport entre le nombre de chômeurs et le nombre d’actifs (en emploi ou au chômage).

Demandeurs d'emploi en fin de mois / DEFM / Demandes d'emploi en fin de mois :

Les demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à France Travail et ayant une demande en cours au dernier jour du mois.

Demandeurs d'emploi de longue durée / DELD :

Les demandeurs d'emploi de longue durée (DELD) sont ceux inscrits en catégories A, B, C, depuis un an ou plus.

Création d'entreprise / Réactivation d'entreprise :

Une création d'entreprise correspond à la mise en œuvre d'une nouvelle combinaison de facteurs de production avec pour restriction qu'aucune autre entreprise ne soit impliquée dans cet évènement.

Les créations d’entreprises sont en fait des créations d’unités légales. On parle néanmoins de créations d’entreprises en raison de la spécificité de la situation au moment de la création. En effet, au moment de son immatriculation, il n’est pas possible de déterminer si une unité légale est indépendante ou appartient à un groupe. Par défaut, au moment de la création, toute entité est donc indépendante et considérée comme une entreprise.

La statistique mensuelle des créations d'entreprises est constituée à partir du dispositif SIDE (Système d’information sur la démographie d’entreprises). Ce dispositif est alimenté à partir de données du répertoire Sirene, enrichies d’éléments provenant du répertoire statistique Sirus.

Les créations d'entreprises correspondent aux unités légales du répertoire Sirene qui enregistrent un début d'activité relevant de l'un des cas suivants :

  • l'immatriculation d'une nouvelle unité légale avec création d'une nouvelle combinaison de facteurs de production ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de plus d'un an (il n'y a pas de nouvelle immatriculation mais reprise de l'ancien numéro Siren, en général pour un entrepreneur individuel) ;
  • le cas où l'entrepreneur redémarre une activité après une interruption de moins d'un an, mais avec changement d'activité ;
  • la reprise par une unité légale nouvellement immatriculée de tout ou partie des activités et facteurs de production d'une autre unité légale, lorsqu'il n'y a pas de continuité économique entre la situation du cédant et celle du repreneur.

On considère qu'il n'y a pas continuité économique de l'unité légale si, parmi les trois éléments suivants concernant son siège, au moins deux sont modifiés lors de la reprise : l'unité légale contrôlant l'établissement siège, l'activité économique et la localisation.

Depuis les données relatives à janvier 2009, à la suite de la mise en place du régime de l'auto-entrepreneur (renommé micro-entrepreneur, à compter du 19 décembre 2014), les statistiques de créations d'entreprises incluent les demandes de créations enregistrées dans Sirene au titre de ce régime. Ce dénombrement n'inclut pas les entrepreneurs déjà en activité avant le 1er janvier 2009 et qui avaient demandé, à titre dérogatoire au plus tard le 31 mars 2009, à bénéficier du régime micro-social et du versement fiscal libératoire en 2009.

La statistique de créations d'entreprises couvre l'ensemble des activités marchandes hors agriculture.

Remarque :

Depuis le 1er janvier 2007, la notion de création d'entreprise s'appuie sur un concept harmonisé au niveau européen pour faciliter les comparaisons.


Défaillance d'entreprise :

Une unité légale est en situation de défaillance ou de dépôt de bilan à partir du moment où une procédure de redressement judiciaire est ouverte à son encontre.

Cette procédure intervient lorsqu'une unité légale est en état de cessation de paiement, c'est-à-dire qu'elle n'est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.

Remarque :

Il ne faut pas confondre la notion de défaillance et la notion de cessation. La notion de cessation correspond à l'arrêt total de l'activité économique d'une entreprise. Toutes les défaillances ne donnent pas des cessations. Par exemple, un jugement d'ouverture de procédure de défaillance (dépôt de bilan d'une entreprise inscrite dans le cadre d'une procédure judiciaire) ne se résout pas forcement par une liquidation.

Toutes les cessations n'ont pas donné lieu à une défaillance. Par exemple, un entrepreneur individuel peut cesser son activité suite à un départ en retraite.

Logement autorisé :

Un logement autorisé est un logement, non encore réalisé, dont la construction a été autorisée par un permis de construire ou une non-opposition à une déclaration préalable.


Logement commencé :

Un logement est considéré comme commencé (ou mis en chantier) après réception de la déclaration d’ouverture de chantier (DOC) envoyée par le pétitionnaire (ou maître d’ouvrage).

Un chantier est considéré ouvert lorsque les fouilles en rigole ou les fondations sont entreprises pour une partie ou la totalité des constructions autorisées.

Remarque :

Une « fouille en rigole » est un creusement du sol pour permettre la construction à l'emplacement des « semelles » (ces dernières sont les parties basses).

Correction des variations saisonnières / CVS / Désaisonnalisation :

La correction des variations saisonnières permet d’éliminer l'effet de fluctuations périodiques infra-annuelles dues au calendrier et aux saisons, de manière à faire ressortir les évolutions les plus significatives de la série. Celles-ci sont contenues dans la tendance et la composante irrégulière.

Par exemple, les ventes de jouets augmentent toujours fortement entre novembre et décembre, en raison de Noël. Sur les données brutes, cet effet périodique masque l’évolution conjoncturelle sous-jacente pour une année donnée. Une fois la série désaisonnalisée, c’est-à-dire l’effet Noël retiré, les ventes peuvent s’avérer en baisse, signe d’une moins bonne année.