22 février 2018

2018- n° 41

En février 2018, le climat des affaires dans l'industrie manufacturière fléchit un peu tout en demeurant très favorable Enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie - février 2018

Selon les chefs d'entreprise interrogés en février 2018, le climat conjoncturel dans l'industrie reste très favorable, même si l'indicateur qui le synthétise perd deux points après avoir atteint en janvier son plus haut niveau depuis dix-sept ans. À 112, il reste nettement au-dessus de sa moyenne de longue période (100).

L'indicateur de retournement reste dans la zone indiquant une conjoncture favorable.

Les soldes d'opinion des industriels sur leur production passée et sur leurs perspectives personnelles de production se replient en février. Ces deux soldes restent toutefois largement au-dessus de leur moyenne.

Les industriels sont également moins optimistes qu'en janvier sur les perspectives générales de production du secteur. Le solde correspondant retrouve son niveau de fin 2017, après avoir atteint le mois dernier son plus haut niveau depuis juillet 2000.

Les soldes sur les carnets de commandes étrangers et globaux sont stables à un niveau très élevé, le plus haut depuis décembre 2007 pour les carnets de commandes étrangers et depuis mars 2008 pour les carnets globaux.

Quasiment autant d'industriels qu'en janvier jugent leurs stocks de produits finis supérieurs à la normale. Le solde d'opinion correspondant reste au-dessous de sa moyenne de longue période.

Le climat des affaires dans l'industrie en janvier 2018 est rehaussé de 113 à 114 par rapport à la première estimation publiée le mois dernier, surtout du fait de l'intégration de réponses tardives d'entreprises.

L'indicateur de climat des affaires dans l'industrie agroalimentaire se replie de trois points en février. À 109, il reste largement au-dessus de sa moyenne de longue période (100). Cet affaiblissement provient surtout d'une baisse des soldes sur la production passée et prévue.

Dans l'industrie des biens d'équipement, le climat des affaires perd deux points en février après avoir atteint son plus haut niveau depuis dix ans le mois précédent. Ce repli provient essentiellement d'une baisse des soldes sur les carnets de commandes globaux et étrangers et sur la production passée.

Le climat des affaires s'altère dans la branche des produits informatiques, électroniques et optiques et dans celle des machines et équipements, alors qu'il est stable dans les équipements électriques.

Dans les matériels de transport, le climat des affaires se maintient au niveau élevé atteint le mois précédent (112), le plus haut depuis juin 2001. L'amélioration des soldes sur les carnets de commandes étrangers et la production passée est compensée par le léger fléchissement des autres soldes.

Le climat se redresse dans l'industrie automobile après avoir un peu fléchi en janvier. Dans la fabrication des autres matériels de transport, il perd un point mais reste bien au-dessus de sa moyenne.

Le climat des affaires dans l'ensemble des « autres industries » perd un point. À 110, il reste à un niveau très élevé. Ce petit repli s'explique par la légère inflexion des soldes sur les carnets de commande étrangers, la production passée et prévue.

Par sous-secteur, l'indicateur du climat des affaires baisse dans la chimie, l'habillement-textile et les « autres industries manufacturières ». Il est stable dans le bois-papier et le caoutchouc-plasturgie et augmente un peu dans la métallurgie.